Retour à l'index du forum
Ouvrir dans le fil de discussion
Avatar

Pascal de Rio et le prophète Daniel 6 (suggéré par Contact)

par panthère58, dimanche 19 avril 2020, 20:25 (il y a 1613 jours) @ panthère58

:-) J'écoute et je fais des liens. Parfois ça soutient et complète son propos, et parfois ça le remet complètement en question. À vous de vous faire votre propre idée.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3J9H9x1tf-c

À 0H32’15" du vidéo : La Bible un récit historique exact et un recueil de prophéties dignes de foi

Laissez-moi rire s.v.p. ! :-P

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=149429
Extrait :

[image]

© 2011 Uno Editori

© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières

En page 91 : Cette position restera constante dans l’histoire du peuple d’Israël et exigera de continuelles interventions dont la littérature prophétique représente la voix forte et désespérée : un incessant rappel à respecter le pacte signé avec cet Elohim spécifique.

En page 200 : (Le terme "prophète", […] en effet, et contrairement à ce que l’on croit souvent, ne désigne pas celui qui prédit le futur, mais "celui qui parle pour le compte de…").

En page 214 : Les rapports ayant changé, le prophète [Isaïe], maniant l’ironie et le sarcasme, invite le peuple judaïque à s’élever contre le nouveau souverain. Cette prophétie a évidemment été écrite "après" la mort du roi, à l’instar de toutes les autres prophéties de la Bible, continuellement écrite "après" que les événements se soient vérifiés, celles-ci étant donc toujours des prophéties établies post eventum.

En page 306 : Les expériences des prophètes – Ézéchiel, Zacharie, Élie, Énoch, Moïse lui-même et d’autres – analysées par nos soins rendent compte de cette simplicité aussi étonnante que désarmante [observations d’ovnis].

L’on se souviendra que ces passages bibliques correspondent étonnamment aux récits des Sumériens où l’on nous décrit les Anunnaki se déplaçant dans les eaux sur leurs machines volantes. Il n’est pas possible de gommer un si grand nombre d’éléments concrets en les reléguant dans l’univers imprécis des visions et des rêves. On ne pourra guère biffer d’un trait de crayon ou à travers un arrogant présupposé dogmatique ce que ces auteurs ont voulu fixer dans la mémoire que sont les paroles écrites.

Extraits du livre « La Bible dévoilée »

[image]
Format poche chez Gallimard, Collection Folio Histoire N°127
554 pages

Bon j'ai passé la journée dans ce livre de poche…
Et j'ai les yeux p'tits...
:-D

En page 22 : Viennent ensuite les Prophètes [après la Torah]. Cette partie de la Bible se divise en deux groupes de textes. Les « premiers prophètes » – Josué, les Juges, 1 et 2 Samuel, 1 et 2 Rois – narrent l’histoire du peuple d’Israël en partant de la traversée du Jourdain et de la conquête de Canaan, suivies de l’ascension et de la chute des royaumes israélites, puis de leur défaite et de leur exil sous les coups des Assyriens et des Babyloniens. Les « derniers prophètes » rassemblent une série d’oracles, de directives sociales, d’âpres admonestations, qui expriment l’attente messianiques d’un ensemble d’individus diversement inspirés sur une période d’environ trois siècles et demi, entre le milieu du VIIIe siècle et la fin du Ve siècle av. J.-C.

En page 117 : Durant l’exil à Babylone et au cours des siècles qui suivirent, de nouvelles couches se rajouteront au récit de l’Exode. Mais nous voyons maintenant comment, pendant le VIIe siècle av. J.-C., une tension croissante avec l’Égypte permit à cette composition surprenante de se cristalliser. Par conséquent, la saga de l’Exode d’Israël hors d’Égypte n’est pas une vérité historique, mais elle n’est pas non plus une fiction littéraire.

En pages 119-120 : Mais si, comme nous venons de le voir, l’Exode ne s’est pas déroulé de la manière dont nous le raconte la Bible, qu’en est-il de la conquête ? La question est encore plus embarrassante. Comment une armée de gueux dépenaillés, encombrés de femmes, d’enfants et de vieillards, surgissant du désert après y avoir séjourné pendant des décennies, pouvait-elle se lancer dans l’entreprise d’une invasion aussi redoutablement efficace ?

En page 226 : Nous venons de le voir, la réalité historique du royaume de David et de Salomon diffère considérablement de l’histoire qui nous est contée.

En page 251 : Pourquoi la Bible nous présente-t-elle une histoire de schisme et de sécession entre Israël et Juda en contradiction aussi flagrante avec les données historiques? […] La réponse se trouve dans quatre prophéties qui furent habilement introduites dans le récit sur l’effondrement de la monarchie unifiée et l’établissement du royaume indépendant d’Israël. Ces oracles – présentés comme une confidence directe de Dieu à certains prophètes – reflètent la tentative opérée par une génération ultérieure de Judéens d’interpréter et d’expliquer les aléas de l’histoire. Le peuple de Juda était persuadé que Dieu avait promis à David que sa dynastie, basée à Jérusalem, allait durer éternellement. Or, pendant des siècles, Juda avait vécu sous la coupe d’Israël, dont les rois faisaient très peu de cas de Jérusalem. […] Le récit biblique en attribue l’entière responsabilité à l’infidélité religieuse d’un souverain de Juda. […] La première prophétie dénonce brutalement les transgressions du fils de David, Salomon, tenu pour responsable de la fracture de l’unité d’Israël.

En page 256 : La précision même de la prédiction précédente, énoncée par l’ « homme de Dieu », trahit clairement l’époque à laquelle elle fut composée.

En page 337 : Il y avait certainement des prophètes nordistes – « qui prophétisaient faussement », comme le dirait la Bible – qui étaient proches des institutions royales de Samarie. Ce genre de matériau ne pouvait évidemment faire partie de la Bible, du moins dans la version que nous connaissons aujourd’hui. Si Israël avait survécu, une histoire parallèle, divergente et différente nous serait parvenue. Mais la destruction de Samarie par les Assyriens et le démantèlement des institutions royales imposèrent le silence à toute forme d’histoire concurrente. […] Du point de vue de Juda, au VIIe siècle av. J.-C., après la terrible destruction qui avait frappé le royaume du Nord, la morale de l’histoire est très claire. L’oraison funèbre d’Israël, qui suit la description de la chute de Samarie, la résume avec éloquence. Pour le deutéronomiste, l’apogée de l’histoire du royaume du Nord n’est ni dans les règnes d’Achab et de Jéroboam II, ni dans la tragédie finale, mais dans le résumé des fautes d’Israël et leur corollaire : le châtiment de Dieu.

En page 339 : Bien entendu, aujourd’hui, les découvertes archéologiques et les études de l’écologie locale démontrent que cette fin était inévitable. Si Israël fut détruit et si Juda survécut, c’est parce que, pour les ambitions impérialistes assyriennes, Israël, avec l’abondance de ses ressources naturelles et le dynamisme de sa population, constituait une proie infiniment plus attractive que le pauvre et inaccessible Juda.

En pages 350-351 : La fresque historique peinte par la Bible est dénuée d’ambiguïté : autrefois, le royaume était remarquablement vertueux ; par la suite, il a perdu la foi. Seule l’accession au trône d’Ézéchias est en mesure de restaurer à Juda sa sainteté perdue.

Pourtant, l’archéologie fait apparaître une situation sensiblement différente – dans laquelle l’âge d’or de la fidélité tribale et davidique envers YHWH, loin d’avoir constitué une réalité historique, aurait été en fait un idéal religieux tardif. […] L’idolâtrie du peuple de Juda ne s’écartait nullement d’un prétendu monothéisme antérieur. C’était en réalité la pratique culturelle du peuple de Juda depuis des siècles.

En page 358 : Du personnage historique de David, nous ne pouvons rien dire de précis. […] Tout cela prouve que la domination exercée par les institutions de Jérusalem – Temple et palais – sur les populations rurales de Juda était loin d’avoir la dimension suggérée par les textes bibliques.

En page 404 : Le long règne de Manassé fit triompher le pragmatisme et le syncrétisme. Il opta pour la collaboration avec l’Assyrie et la réintégration de Juda dans l’économie assyrienne de la région. Comme un phénix qui renaît de ses cendres, Juda se rétablit de son traumatisme de la campagne de Sennachérib.

Les prophètes et les sages du « mouvement-du-YHWH-unique » devaient être terriblement frustrés par la tournure des événements. […] Eux, pour qui Ézéchias représentait le sauveur potentiel d’Israël, virent en Manassé l’incarnation du mal. Le récit biblique laisse entendre qu’à l’occasion, des émeutes éclataient dans Juda. […] Il n’est donc pas étonnant que, lorsque les deutéronomistes prirent le pouvoir à Jérusalem, peu après la mort de Manassé, et se mirent à réécrire l’histoire du royaume, ils réglèrent leurs comptes. Le portrait qu’ils laissèrent de Manassé fit de lui le plus cruel de tous les rois et le pire de tous les apostats.

Aujourd’hui, en me retrempant dans l’histoire d’Israël et de Juda, j’ai l’impression d’y voir le reflet des Démocrates, des médias de masse, des Soros de ce monde contre l’Administration Trump. En tout cas, je vous dis que les prophètes de cette période ne valent pas cher.

En page 408 : Le règne de Josias, roi de Juda, représente l’apogée de la monarchie israélite... Pour les historiens deutéronomistes, de toute évidence, le règne de Josias fut un moment métaphysiquement à peine moins important que l’alliance entre Dieu et Abraham, l’Exode, ou la promesse divine faite au roi David. Le roi Josias n’était pas simplement considéré comme le digne successeur de Moïse, de Josué et de David : en réalité, les traits de ces grands personnages – tels que nous les dessine le récit biblique – semblent avoir été dépeints en fonction de Josias, sorte d’idéal vers lequel tend, dirait-on, toute l’histoire d’Israël. […] Descendant de David de la seizième génération, on ne sait pas grand-chose de son enfance.

En page 409 : Le rôle messianique de Josias s’inscrit dans le cadre théologique du nouveau mouvement religieux, qui transforme radicalement la signification du terme « israélite » et qui établit la fondation du judaïsme futur et du christianisme.

En page 421 : On ignore si quelque version antérieure de l’histoire d’Israël avait été composée à l’époque d’Ézéchias, ou par des factions dissidentes, sous le long règne de Manassé, ou si l’ensemble de l’épopée fut entièrement composé durant le règne de Josias. Cependant, il est clair que nombre de personnages décrits par l’histoire deutéronomiste – tels que les très pieux Josué, David et Ézéchias, et les apostats Achaz et Manassé – sont présentés comme des miroirs, en positif ou en négatif, de Josias. De ce point de vue, l’histoire deutéronomiste n’a rien d’historique, dans le sens moderne du terme. Sa composition répondait à un double besoin, idéologique et théologique.

En pages 432-433 : Une chose est sûre : l’historien deutéronomiste, qui voyait en Josias un messie doté de l’onction divine, destiné à racheter Juda et à le mener à la gloire, avait toutes les peines du monde à justifier une catastrophe historique d’une telle ampleur [Josias meurt en s’opposant au pharaon Neko II] : incapable de fournir une explication valable, il ne fit qu’une brève allusion, des plus énigmatiques, à la disparation de Josias. Les ambitions de ce roi messie furent brutalement anéantie sur la colline de Megiddo. Des décennies de renouveau spirituel et de nouvelles espérances s’effondrèrent subitement. Josias n’était plus. Quant au peuple d’Israël, il était de nouveau asservi par l’Égypte.

Et puis c’est l’exil à Babylone.

En page 440 : Les événements qui marqueront les vagues successives du retour à Jérusalem après l'exil babylonien sont rapportés dans les livres d'Esdras et de Néhémie, et par les prophètes Aggée et Zacharie. Nous devrons désormais modifier notre terminologie : le royaume de Juda devient Yahoud (Judée) – le nom araméen de la province au sein de l’Empire perse – et le peuple de Juda, les Judéens, se nommeront dorénavant les Yehoudim, les Juifs.

S'ensuit une réécriture de l'histoire biblique.

En page 448 : Le récit [l’histoire deutéronomiste originale] aurait dû s’achever sur la rédemption divine et la béatitude éternelle. Or, la catastrophe avait frappé.

En page 449 : Il devenait donc nécessaire d’actualiser l’histoire deutéronomiste.

Et là, ça devient encore plus tordu !

En page 459 : Sheshbaççar qui rapporta les trésors de l’ancien Temple et posa les fondations du nouveau, est un personnage énigmatique. La Bible l’appelle « le prince de Juda » (Esd 1,8), ce qui le fit identifier par de nombreux savants avec le Shéneaççar du premier livre des Chroniques (1 Ch 3,18), l’un des héritiers du trône davidique, voire avec le fils de Joiakîn.

Zorobabel, qui termina la construction du Temple en 516 av. J.-C., descendait apparemment lui aussi de la lignée de David. Pourtant, il ne dirigeait pas seul, mais avec le grand prêtre Josué. En outre, détail significatif, il disparaît du récit biblique après l’achèvement des travaux du Temple. Il est bien possible que son lien avec la maison de David ait suscité des espérances messianiques dans Juda (Ag 2,20-23), qui aurait poussé les autorités perses à le rappeler pour des raisons politiques. À partir de ce moment-là, la famille davidique n’a plus joué aucun rôle dans l’histoire de Yehoud. […] La monarchie ne jouant plus aucun rôle, le Temple devint le centre de l’identité du peuple de Yehoud. Ce fut l’un des tournants les plus cruciaux de l’histoire juive.

C'est le clergé qui va prendre le relais de la lignée davidique. Maintenant, dans tout ce fourbi, où est le Grand Mnarque ? Qui est-il ? Comment séparer le vrai/le bon grain du faux/de l'ivraie ?

En page 468 : L’espoir de rédemption future, qui ne se rattachait plus à la dynastie terrestre et défunte de David, continuait à vivre dans les attentes prophétiques et messianiques du judaïsme, et dans la croyance chrétienne de l’appartenance de Jésus à la lignée davidique. La mort poignante du prétendu messie Josias, bien des siècles auparavant, avait défini un modèle qui allait perdurer à travers l’histoire.


Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=vYK9iCRb7S4

---
L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

  872 vues

Fil complet:

 Fil RSS du sujet

201313 messages dans 41014 fils de discussion, 1238 utilisateurs enregistrés, 209 utilisateurs en ligne (0 enregistrés, 209 invités)
Temps actuel sur le forum : 18/09/2024, 22:09
Fil RSS des messages  Fil RSS des discussions | Contact
powered by my little forum