Pascal de Rio et le prophète Daniel 5 (suggéré par Contact)

par panthère58, dimanche 19 avril 2020, 12:13 (il y a 1613 jours) @ panthère58

J'écoute et je fais des liens. Parfois ça soutient et complète son propos, et parfois ça le remet complètement en question. À vous de vous faire votre propre idée.

Lien sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3J9H9x1tf-c

À 0H21’33" du vidéo : Abraham s’installe sur une terre de quelqu’un d’autre avec la permission de Dieu

Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145714
Extrait :

Première Partie
L’HISTORICITÉ DE LA BIBLE

1. En quête des patriarches
pp.53 – 83

En page 54 : À tous les points de vue – historique, psychologique et spirituel – les récits consacrés aux patriarches sont une réussite littéraire prodigieuse. Mais constituent-ils pour autant des annales dignes de foi de la naissance du peuple d’Israël ? Quelles preuves détenons-nous que les patriarches Abraham, Isaac et Jacob – sans oublier les matriarches Sara, Rébecca, Léa et Rachel – ont véritablement existé ?

Identification des patriarches

Première génération :

Abram / Abraham + Hagar / servante égyptienne de Saraï / Sara = Ismaël = Arabes, qui peupleront les étendues désertiques méridionales
Abram / Abraham + Saraï / Sara = Isaac

En page 53 : Dieu lui promet une terre et une nombreuse descendance. La promesse divine se transmet de génération en génération…

En page 54 : C’est l’histoire de Dieu qui se choisit une nation, l’histoire de l’éternelle promesse divine d’une terre, de la prospérité et de la croissance.

En page 55 : Dans son errance, Abram bâtit des autels à la gloire de dieu dans de nombreux endroits ; il prend conscience, petit à petit, de la vraie nature de sa destinée. Dieu lui promet, à lui et à sa postérité, toute la terre « du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve Euphrate » (Gn 15,18). Pour confirmer qu’Abram est destiné à devenir le patriarche d’un grand peuple, Dieu change son nom en celui d’Abraham, « car je te fais père d’une multitude de nations » (Gn 17,5). Dieu change aussi le nom de Saraï, la femme d’Abraham, en celui de Sara, pour bien marquer qu’elle aussi a changé de statut. La famille d’Abraham engendre la totalité des peuples de la région [Canaan].

Donc, ici, Abraham ne prend pas la terre de quelqu’un d’autre comme l’affirme Pascal de Rio.
C’est plutôt sous Josué ( http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145733 ) qu’il y aura conquête des terres de Canaan au détriment de leurs habitants avec la permission de « Dieu » et ce, de manière sanglante, sans pitié, sans compromis. Et comble du paradoxe, ces habitants seraient en fait eux aussi des descendants d'Abraham… !

De ce fait, on peut associer ce « Dieu » d’Abraham et de Moïse, auquel Pascal de Rio se rapporte, à l’établissement d’un N.O.M.

De plus, « La Bible dévoilée » remet complètement en question la véracité historique d’Abraham et des autres patriarches.

En page 80 : Dans les fragments de version « E » préservés dans l’histoire des patriarches, que l’on suppose avoir été compilés dans le royaume nordiste d’Israël antérieurement à sa destruction en 720 av. J.-C., la tribu de Juda ne joue pratiquement aucun rôle. Mais vers la fin du VIIIe siècle, et sans aucun doute durant tout le VIIe siècle, Juda était tout ce qui restait de la nation israélite. À la lumière de ce fait, nous devrions regarder la version « J » du récit des patriarches avant tout comme une tentative de reformulation littéraire de l’unité fondamentale du peuple d’Israël, plutôt que comme un compte rendu exact et parfaitement documenté sur les détails de la vie de personnages historiques qui auraient vécu plus d’un millier d’années avant la composition du récit.

En page 82 : La conclusion que l’on peut en tirer est que le texte « J » des Pentateuque et l’histoire deutéronomiste furent l’un et l’autre composés au VIIe siècle av. J.-C., au royaume de Juda, à Jérusalem, à une époque où Israël, le royaume du Nord, n’était plus.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

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