Bon point si...

par panthère58, mardi 30 juillet 2019, 19:03 (il y a 2089 jours) @ mordicus

...effectivement, un tel discours a été tenu et entériné par la foule. Par contre, "prendre les armes s'il le faut", on peux-tu dire qu'il ne faille pas l'interpréter au premier degré ? Se pourrait-il que la violence des antifas et le laxisme des Gouvernements à nous défendre provoquent cet état de fait, cet écart de langage qui exprime un certain désespoir ?

Depuis la Nouvelle-France au Québec d'aujourd'hui, on a toujours eu des ennemis, et aussi des alliés (autochtones, sauf les Iroquois).

On a des Patriotes qui ont pris des armes au 19e siècle. Je n'en connais pas toutes les circonstances mais le peu que j'en sais, ils étaient maltraités par les Anglais.

Aujourd'hui, un discours qui encourage les armes, la violence est à bannir et à dénoncer. Si cela est avéré, BON POINT POUR TOI MORDICUS.

Il faut toutefois mettre les choses en perspective. Si l'un ou l'autre des référendums de 80 et 95 avait penché pour le oui, penses-tu vraiment que le Fédéral n'aurait pas envoyé l'armée ? Il y a des sources fiables (reportages à la SRC) qui l'ont démontré. Et on sait qu'on a assermenté en vitesse des immigrants pour qu'ils votent NON au référendum de 1980. Et ces immigrants votent en bloc pour les mondialistes. C'est machiavélique. Ce n'est plus simplement de l'adversité. Et on pourrait certainement donner d'autres exemples (dont la Crise d'Octobre) où il n'est pas question de simples opinions politiques divergentes comme allégué par M. Fortin.

Il faudrait donc être aveugle pour ne pas voir qu'on instrumentalise l'immigration à notre détriment depuis la vague migratoire de 2015. Nos adversaires politiques sont devenus des ennemis de la nation québécoise et canadienne. Comme le dit Alexis Cossette-Trudel dans mon prochain billet du dossier Stu-Dio / Radio-Québec / OrandiaTV, il faut savoir doser l'immmigration pour pouvoir les intégrer dans un harmonieux "vivre ensemble". Trop d'immigration fragilise le tissu social, balkanise, et fait augmenter la criminalité. L'Europe le vit avec plusieurs "no-go zones".

Il faut analyser ce que nos politiciens font, dont tous les traités de libre-échange qu'ils signent et qui amoindrissent notre souveraineté. Steve E. Fortin manque de perspective. Il est très réducteur dans son discours. Il y a des traîtres à la nation dont Pierre E. Trudeau et Robert Bourassa pour avoir commencé à emprunter sur les marchés financiers en 1974. On en paie le prix aujourd'hui avec la dette et les intérêts sur cette dette qui gèrent nos vies. Ce ne sont donc pas de simples adversaires politiques, au contraire.

Dans ce cas-ci, mon point à moi, c'est que les antifas ne tiennent pas de discours, eux ; ils passent à l'acte, avec la complicité des médias, des policiers, et de "ton" Steve E. Fortin qui n'en dit mot. Et ce n'est pas une première. Et cela ne semble pas dégoûté Steve E. Fortin. Tout cela pour faire avancer un agenda mondialiste. Pourtant, cet agenda mondialiste veut la fin des états nations. Et M. Fortin qui se dit indépendantiste… ! Il y a là un paradoxe.

Plus on a de l'information, plus on peut nuancer notre propos. Mais sur le fond, le Québec a toujours dû faire face à des ennemis, non des adversaires strictement politiques. Mais comme on n'enseigne plus l'histoire, M. Fortin l'élude volontairement ou l'ignore. Et c'est encore pire pour les autochtones d'Amérique, à part les Iroquois. Il n'y a que les français de la Nouvelle-France, en particulier nos ancêtres coureurs des bois, qui se sont associés avec ces autochtones. Non, les politiciens anglophones et les religieux (les nôtres aussi) en ont fait voir dee toutes les couleurs aux autochtones. Ils n'étaient pas de simples adversaires, mais de terribles ennemis.

Extrait de l'article de M. Fortin :

Ce qui s’est passé à Trois-Rivières en fin de semaine montre un côté sombre du clivage qui existe entre des extrêmes idéologiques nauséabonds. Mais ce que j’ai entendu sur l’estrade de la manifestation appelée «Vague bleue» m’a dégouté.

Voici quelques extraits du discours de cette dame (Diane Blain selon ce que l’on entend dans l’enregistrement. Cette dame qui avait confronté Justin Trudeau l’été dernier lors d’un rassemblement libéral au Québec) :

Quand on est patriotes, on a un devoir aussi celui de défendre nos compatriotes.

On a tellement d’ennemis ici là au Québec, le gouvernement fédéral, les journalistes fédérastes, les musulmans, les Juifs, les Anglais, les sikhs qui mettent notre drapeau à l’envers, le pire affront qu’on puisse faire à la patrie, mais nous les Québécois on a laissé passer ça.»

Et quelques instants après, la dame de demander aux gens devant elle: «êtes-vous d’accord avec ça?»

«Ouiiiiii!!!»; en cœur.

Haut-le-cœur.

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
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