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LES SECRETS DE L'EXODE des frères Messod et Roger Sabbah 2

par panthère58, Monday 18 December 2017, 01:14 (il y a 2534 jours) @ panthère58

:-) LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux

Critique personnelle, objective et subjective

[image]

© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages

Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH

AUTRES LIENS :

1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348

2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655

3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009

--------------------------------------------------------------------------------

. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]

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CHAPITRE 3 : LA STÈLE DU RETOUR À AMON

Elle est dénommée « Stèle de Restauration » ou « Stèle de Toutankhamon ». C’est une description de la difficile situation des Égyptiens qui va conduire à la contre-réforme religieuse. Parce qu’Akhénaton aurait tout centralisé son monothéisme dans une ville qu’il crée de toutes pièces pour ce faire et ce, au détriment du reste de l’Égypte.

On passe de Amon à Amen / en vérité.

En page 109 : Pourquoi Moïse fait-il injonction au peuple de prononcer Amen, le nom du dieu multiple Amon ?

On explique pourquoi et de quelle façon le Père Divin Aï va procéder pour revenir au culte d’Amon après avoir sincèrement cru au culte d’Aton. Il s’agit d’une déportation, d’un exil en Canaan pour les monothéistes, dont les prêtres Yahouds avec les biens et les richesses de l’Égypte. D’ailleurs, Akhénaton aurait séjourné quelques temps à Jérusalem au début de son règne.

Les auteurs nous renvoient constamment à des versets bibliques de l’Exode en lien avec ce qu’ils décrivent en Égypte.

Toujours selon les auteurs, la description des objets sacrés de la Bible transpire les secrets de l’art égyptien, et ils l’explicitent. De même pour la musique.

En page 120-121 : Par une alliance religieuse avec les prêtres monothéistes, Aï réglait en même temps un problème crucial, politique, indispensable de la région. Il repeupla la province cananéenne, délaissée par Akhénaton et envahie par les bandes d’Hapirous, comme l’affirment les nombreuses lettres d’Amarna, véritables cris de détresse et appels au secours à l’attention d’Akhénaton…

Mouvement stratégique pour établir en même temps une zone tampon d’avec les Hittites.

Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.

Avec toute l’information sur l’Exode que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.

En page 124-125 : Le Dieu des dieux égyptiens a été diabolisé par les scribes de la Bible, de même que les pharaons et l’Égypte.

Ça va dans le sens du pourquoi on ne parle pas des pyramides dans la Bible.

On décortique aussi pourquoi les scribes bibliques parlent « d’enfants d’Israël ».

Au fil de la lecture, les auteurs se réfèrent tellement souvent à « Rachi », que j’en ai retracé la trace au début du livre pour le définir.

En page 7 : Une relecture de la Bible à partir des commentaires de Rachi 2, grand maître de la tradition écrite et orale qui utilisa la Bible araméenne comme livre de référence, apporte une lumière nouvelle confirmant cette découverte.

En page 10 : 2. Rachi, Rabbi Chelomo Ben Itzhak (1040-1105).

La centralisation autour du culte d’Aton dans la ville d’Aket-Aton et le retour au culte d’Amon laissent l’Égypte orpheline de ses traditions.

En page 128 : Aï est le pharaon oublié, le souverain discret de l’Égypte. Il est au-dessus des pharaons, celui dont « on ne voit jamais la face ». Paradoxalement, Aï est l’artisan et le sculpteur qui va modeler et marquer de son sceau la face de l’humanité.

CHAPITRE 4 : LA XVIIIe DYNASTIE

Les auteurs reculent dans cette dynastie pour évoquer l’apport des Hyksos, venus d’Orient, à la culture égyptienne. Ils se servent de ceux-ci pour leur démonstration concernant les Hébreux.

En page 133 : Il n’existe aucune représentation humiliante des Hébreux, alors que pour l’expulsion des Hyksos, les pharaons les montrent rabaissés, amoindris, chassés du pays.

On fait un bref historique de cette dynastie pour retracer comment le culte d’Aton a pu prendre forme sous Akhénaton. Et il y a encore là des analogies à faire avec les Hébreux.

On aborde le nom d’Aton avec beaucoup d’explications qui tournent autour de Yahvé, Adonaï, avec d’autres correspondances avec l’Hébreu. On aborde aussi d’autres lettres hébraïques en exhibant leur origine.

En page 143 : La lettre « Beth » n’a subi aucune transformation par rapport à son homologue hiéroglyphique. Elle est de forme identique aussi bien en égyptien ancien qu’en hébreu. Elle trouve son analogie parfaite dans le double cartouche d’Aton, dans lequel elle figure quatre fois, après le signe Râ majoritaire (six fois).

CHAPITRE 5 : LA BIBLE DE AÏ

En page 155 : Suite à l’exil d’Akhet-Aton, les Judéens (les Yéhoudim ou Yahouds) s’installèrent en Judée, et les Hébreux (enfants d’Israël, « la tourbe nombreuse ») furent relégués dans les territoires du Nord.

Les auteurs se réfèrent à la Bible araméenne (et aussi Champollion) pour soutenir certains points dont le nom oublié de Dieu par les scientifiques et les biblistes : « Yod-Yod ».

En page 157 : La Judée, ou Juda (Yéhouda) יהודה, était le pays des prêtres « Yahouds », les exilés d’Égypte, et adorateurs de Pharaon, le dieu Aï ײ (Yod-Yod).

[…]

Aï est un homme de guerre, Aï est son nom. (Exode XV, 3, Bible araméenne)
Yahvé est un homme de guerre, Yahvé est son nom. (Exode XV, 3, Bible hébraïque)

[…]

C’est probablement après sa mort [Akhénaton] et celle de Semenkharé que le nom de Aï devint Adone-Aï, le seigneur Aï. Dans la continuité de cette tradition, beaucoup plus tard en exil babylonien, le nom de Yahvé (Jéhovah) devint lui aussi Adonaï.

Par conséquent, « Adonaï » trouve sa racine dans Akhénaton…

Divers cartouches (à Karnak et chambre funéraire de Toutankhamon) viendraient confirmer ce lien entre le royaume de Juda et l’Égypte d’Akhénaton et d’Aï.

Les frères Sabbah utilisent dans une séquence le terme Elohim comme un pluriel.

En page 160 : Pour le peuple Yahoud, la divinité Aï intègre tous les dieux (Elohim), y compris Jéhovah (Yahvé).

La Bible araméenne se distingue de la Bible hébraïque notamment en différenciant les Hébreux des Yahouds. Il s’agit plus d’une distinction de classe sociale. Les auteurs donnent des exemples.

Il est question de l’impact de Nabuchodonosor sur la Bible.

En page 170 : Les populations qui ne pouvaient fuir en Égypte furent contraintes à la soumission, dont la finalité fut la transformation, en Babylonie, de l’histoire biblique, fondamentalement égyptienne, en histoire mésopotamienne.

Les auteurs font la démonstration que les pharaons d’Égypte seraient en fait les Elohims / « dieux uniques ».

CHAPITRE 6 : LA GENÈSE

Le concept de création se retrouve dans l’ancienne Égypte, bien avant les écrits bibliques. Les auteurs nous le partagent.

En page 180 : L’analyse du premier verset de la Bible, selon les rapports hiéroglyphiques, met en évidence des analogies troublantes.

Voilà un petit passage dans la démonstration des auteurs qui vient, à mon sens, soutenir mon hypothèse qu’Abraham serait en fait Enki / Ptah / Asar (Osiris).

En page 191 : Bé-hé-baram est l’anagramme de Bé-Abraham, ce qui relie Abraham à la création du monde.

S’ajoutent d’autres précisions et qualificatifs égyptiens sur Akhénaton en lien avec la création.

En page 201 : Les lettres hébraïques s’apparentent parfaitement aux divinités égyptiennes. Les scribes monothéistes arrivés à Canaan, fiers de leur appartenance à l’Égypte, les introduisirent dans l’alphabet hébraïque, et ceci malgré le deuxième commandement biblique interdisant les représentations imagées des dieux amoniens Mout (Mêm), Thot (Thet), Ptah (Aïn et Pé) et Hator (Tav). Les Égyptiens considéraient que leur écriture était formée d’images des dieux.

S’ajoutent d’autres traditions égyptiennes qui se retrouvent dans la culture juive.

CHAPITRE 7 : LE PARADIS PERDU

En page 209 : À travers la légende du paradis perdu, la Bible restitue avec précision le mythe égyptien des origines. L’étude minutieuse des lettre hébraïques renvoie aux symboles fondateurs de ce mythe.

Le Nil serait au cœur du mythe du « paradis perdu » (Jardin d’Éden), avec le Tigre et l’Euphrate, selon les fleuves décrits dans les textes bibliques.

La description donnée dans la Bible correspondrait au jardin d’Akhénaton.

En page 213 : Il comportait les mêmes éléments : jardins, temple à colonnes, arbre sacré [Ished], vignes et bassins d’eau douce alimentés par le Nil.

Avec, en arrière-plan, le péché originel, les auteurs remontent le lien à Atoum, Osiris, Isis, Seth et Horus, etc. La décomposition de ces noms renvoie à des racines intéressantes.

En page 218 : La notion d’Arbre de Vie se retrouve dans le Grand Hymne au dieu Amon.

En page 219 : En accord avec la Bible, l’arbre de vie a pour fonction de conférer longévité à Pharaon ou à celui qui mange ses fruits.

Les frères Sabbah donnent une version différente de Biglino concernant l’épée flamboyante qui garde l’accès du « paradis perdu » (Jardin d’Éden).

À ce stade-ci de ma lecture, avec en arrière-plan mes lectures d’Anton Parks, je dirais que Biglino se concentre à faire une lecture littérale de la Bible tandis que les frères Sabbah découvrent le lien qui unit les Hébreux à l’Égypte à l’intérieur de cette même Bible. Si les Égyptiens ont leur « Jardin d’Éden », il serait plutôt inspiré du Jardin d’Éden qui est dans leur mémoire, une mémoire ancestrale que s’est appropriée toutes les dynasties de pharaons. D’ailleurs, ces pharaons s’attribuent des qualificatifs et des caractéristiques qu’ils empruntent aux dieux antédiluviens.

Grâce au Nil, les Égyptiens ont réussi à recréer l’essence de ce Jardin d’Éden, ce « paradis perdu ». Alors les biblistes relateraient ce Jardin d’Éden de par cette mémoire égyptienne ancestrale, et sumérienne à cause de leur exil en Mésopotamie sous Nabuchodonosor.

Il serait hasardeux de dire que le Jardin d’Éden primordial serait d’Égypte, du simple fait qu’on en ait fait mention dans la Bible par des égyptiens exilés, les Hébreux.

Le fait qu’Enki (le serpent biblique) emprunte d’autres pseudonymes en quittant Sumer, vient un peu mêler les cartes. Il serait ainsi connu sous le nom de Ptah en Atlantide et d’Asar (Osiris) en Égypte.

Donc, le Jardin d’Éden devrait bel et bien être localisé en Mésopotamie même si au fil du temps, divers pharaons s'en sont inspirés pour tenter de le recréer dans leur cour.

Les auteurs dénombrent certaines caractéristiques qui pourraient prouver que Sodome serait en fait la ville d’Akhet-Aton.

En page 223 : Comme à Akhet-Aton, les habitants de Sodome avaient le culte du soleil.

Les auteurs poursuivent en mettant en lumière de nombreux liens et caractéristiques que la Bible partage avec l’Égypte et ses pharaons, notamment Akhénaton et le vizir Aï.

En page 239 : Le véritable sens du mot Elohim symbolise donc « les pharaons d’Égypte ».

Surprenante sémantique des mots Elohim et Nephilîm, reliée à la noblesse pharaonique et sa nombreuse descendance.

Et concernant le pluriel du mot Elohim, en page 240 : Cyril Aldred souligne qu’Akhénaton avait proscrit de l’écriture sacrée la forme plurielle du mot « dieu », afin de valoriser sans ambiguïté son unicité.

Les frères Sabbah s’attarde au Déluge, à la tour de Babel avec de surprenantes hypothèses toujours interreliées avec l’Égypte (Akhénaton/Akhet-Aton vs Père Divin Aï).

En page 248 : Dans le temple d’Abou Simbel sont gravées les paroles suivantes : Le maître d’œuvre construit un temple dont le sommet est aussi haut que le ciel. Le soleil se lève par amour pour lui.

Du même souffle, les auteurs identifient les différentes influences qui ont créé l’hébreu.

En page 254 : Par conséquent, le berceau de la langue hébraïque se trouve à Akhet-Aton où vivaient à côté des prêtres yahouds une « pluralité de nations », que la Bible appelle le « érèb-rav » ou « arab-rab », la tourbe nombreuse, origine du nom « hébreu », et du nom « arabe », représentant les nations nouvellement converties au monothéisme.

En page 255 : Il était normal que ces diverses nations trouvent un langage commun pour se comprendre.

CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN

CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ?

CHAPITRE 10 : L’EXODE

CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?

CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?

CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?

CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM

CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ

CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX

BIBLIOGRAPHIE

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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908

P(3)58

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