
-OUI,IL Y A EU DE VERITABLES COMPLOTS
-LIEN:-20 théories du complot qui se sont révélées être vraies-
Depuis la nuit des temps, l’être humain a orchestré des complots, souvent pour l’argent ou pour le pouvoir. Les dernières décennies ont d’ailleurs été marquées par des complots qui sont passés à l’histoire, que ce soit le scandale du Watergate ou le récit sur les armes de destruction massive en Irak, qui en fait n’existaient pas.Il y en a eu des milliers au cours des siècles et certains de ceux-ci ont été déjoués, d’autres n’ont pas abouti et plusieurs ont été clairement mis en évidence, après leur réussite.Après réflexion, et pour s’en tenir à quelques exemples historiques bien documentés du court XXe siècle, il ne semble pas injustifié de le penser : de la prise de pouvoir des Bolcheviks en octobre 1917 appuyée financièrement par le ministère des affaires étrangères allemand de l’époque, au renversement du Président iranien Mossadegh dans lequel la CIA fut impliquée (1953), en passant par la déstabilisation du Premier Ministre Lloyd George en 1920 par le renseignement militaire britannique, qui voyait d’un mauvais oeil ses tentatives de rapprochement diplomatique avec l’Union soviétique, l’histoire paraît traversée par les complots.Dans chacun des événements mentionnés, on retrouve les conditions nécessaires et suffisantes à la définition du complot dans son acception politique. A savoir : 1) un plan secret, 2) établi par un groupe d’individus, 3) décidés à contester, sinon à redéfinir, à leur échelle, un rapport de force ou une situation politique 4) au moyen d’une action concertée.Lorsqu’elles sont étudiées de manière responsable, les théories du complot fonctionnent dans le cadre d’un spectre conceptuel d’analyse avec lequel nous pouvons étudier les abus du gouvernement et des sociétés et la fabrication de la «réalité consensus». Au XXIe siècle, lorsque la transmission de l’information peut être considérée comme criminelle, être un théoricien responsable de la conspiration signifie simplement que vous pratiquez la diligence raisonnable et la soif de la vérité.
Les cas de l’ingérence de la CIA dans les élections étrangères et les gouvernements comprennent les suivants : Corée du Sud (fin des années 40) ; Italie (1948-milieu des années 1970) ; Guatemala (1954) ; Congo (1960), République dominicaine (1961) , Vietnam du Sud (1963) , Brésil (1964) ; Uruguay (1969) ; Bolivie (1971) ; Chili (1970-1973) ; Argentine (1976) ; Australie (1975) ; El Salvador (1980) ; Iran (fin des années 1970) ; Grenade (1983) Haïti (1986) ; Panama (1990) Nicaragua (1990) ; Tchécoslovaquie (1990) ; Pérou (1990-2000) Yougoslavie (2000). Ce n’est qu’un petit échantillon de pays où même les principaux points d’information et dans de nombreux cas, la CIA elle-même admet une implication calamiteuse des États-Unis. Il y en a littéralement des dizaines d’autres et bien sûr, cela restreint la conversation à des coups doux ; sinon, nous pourrions certainement inclure la décimation militaire complète de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Libye et d’autres pays du Moyen-Orient pendant la guerre contre la terreur, ainsi que la myriade de guerres impériales contre les menaces communistes perçues.