La question qu’j’me pose tout l’temps
Repose en paix Karl
https://www.youtube.com/watch?v=sYRp8oP0yiw
Au moment de ton départ, le ciel a mis ses plus beaux habits pour t’accueillir comme il se doit.
Tu étais d’une bonté extrême. Tu t’arrangeais toujours pour que tout le monde soit bien autour de toi.
Tu étais une force tranquille, le pilier d’une famille, d’un groupe et de milliers de fans.
Un homme heureux. Tu trouvais le bonheur beaucoup plus émouvant que le malheur.
Toujours positif et réconfortant, tu ne demandais jamais rien… sauf des câlins ❤️.
Depuis quelques mois, tu avais besoin d’aide.
Mon gros, ce fut un immense bonheur pour moi d’inverser enfin les rôles. De t’apporter tout le soutien, l’amour et les soins nécessaires à ton confort.
Tu m’appelais « mon infirmière privée d’amour ».
Tu n’aimais pas être affaibli mais tu restais fort, toujours.
Un grand homme.
Tu continueras à vivre à travers nos filles. Elles ont hérité beaucoup de toi.
Chéri, au retour de l’hôpital, Mel et Dom ramenaient nos filles. Il n’y avait qu’une étoile dans le ciel, impossible d’en voir une autre. Notre belle Simone a dit : « Papa est déjà monté au ciel pour nous saluer! » et notre petite Pauline a répliqué : « Si c’était parrain Jean-François qui était décédé son étoile ne serait sûrement pas déjà là car, lui, il est toujours en retard! »
Je sais que tu dois rire en ce moment ?
Elles sont magnifiques. Ne t’en fais pas, je vais bien m’en occuper.
Je t’aime.
Tu vas tellement nous manquer.
27 215 169 vues 3 oct. 2019
Extrait de l'album LES ANTIPODES - Disponible le 4 octobre 2019
Paroles et musique : JF Pauzé
Producteur, réalisateur et directeur photo: Louis-Philippe Eno
Producteur: Pascal Bascaron
Coordination de production : Marie-Michèle Dubois
Chorégraphe: Nathalie Pelletier
Directeur artistique: Sylvain Dion
Assistant réalisateur: Bruno Bazin
Monteur: Carl D'Amours
Post-production: ChopChop
Production : La Tribu 2019
PAROLES
Encore un jour à se l’ver
En même temps que le soleil
La face encore un peu poquée
D’mon quatre heures de sommeil (yeah!)
J’tire une coup’ de poffes de clope
Job done pour les vitamines
Pis un bon café à l’eau d’mope
Histoire de s’donner meilleure mine
J’prends le Florida Turnpike
Demain soir ch’t’à Montmagny
Non trucker c’pas vraiment l’Klondike
Mais tu vois du pays (yeah!)
Surtout ça t’fait réaliser
Que derrière les beaux paysages
Y’a tellement d’inégalités
Et de souffrance sur les visages
La question qu’j’me pose tout l’temps :
Mais comment font tous ces gens
Pour croire encore en la vie
Dans cette hypocrisie?
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Moi je traîne dans ma remorque
Tous les excès d’mon époque
La surabondance surgelée
Shootée, suremballée (yeah!)
Pendant qu’les vœux pieux passent dans l’beurre
Que notre insouciance est repue
C’est dans le fond des containers
Que pourront pourrir les surplus
La question qu’j’me pose tout l’temps :
Mais que feront nos enfants
Quand il ne restera rien
Que des ruines et la faim?
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Sur l’Interstate 95
Partent en fumée tous les rêves
Un char en feu dans une bretelle
Un accident mortel (yeah!)
Et au milieu de ce bouchon
Pas de respect pour la mort
Chacun son tour joue du klaxon
Tellement pressé d’aller nulle part
La question qu’j’me pose tout l’temps :
Mais où s’en vont tous ces gens?
Y’a tellement de chars partout
Le monde est rendu fou
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Un aut’ truck stop d’autoroute
Pogné pour manger d’la ch’noute
C’est vrai que dans la soupe du jour
Y’a pu’ tellement d’amour (yeah!)
On a tué la chaleur humaine
Avec le service à la chaîne
À la télé un aut’ malade
Vient d’déclencher une fusillade
La question qu’j’me pose tout l’temps :
Mais comment font ces pauvres gens
Pour traverser tout le cours
D’une vie sans amour?
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Ouais, n’empêche que moi aussi
Quand j’roule tout seul dans la nuit
J’me d’mande des fois c’que j’fous ici
Pris dans l’arrière-pays (yeah!)
J’pense à tout c’que j’ai manqué
Avec Mimi pis les deux filles
Et j’ai ce sentiment fucké
D’être étranger dans ma famille
La question qu’j’me pose tout l’temps :
Pourquoi travailler autant
Éloigné de ceux que j’aime
Tout ça pour jouer la game
C’est si triste que des fois quand chu loin de la maison
Assis dans mon vieux camion
J’ai toute l’Amérique qui pleure
Que’q’part au fond du cœur
---
Si vous voyez quelque chose
tomber en poussière,
sachez que la lumière approche.
A l'annonce de sa venue, la terre trésaille,
et tout s'écroule,
qui n'est pas rempli du Verbe Eternel.
D A avec l'ange
La pensée que j'ai tout l’temps
Repose en paix Karl
https://www.youtube.com/watch?v=sYRp8oP0yiw
J'ai beaucoup de respect pour ce que je connais de la personne de François Chartrand.
Et chaque fois que j'entend cette chanson, je ne peux m'empêcher d'avoir une profonde pensée pour cette personne qui fût un jour un camionneur.
On pourrait dire un peu aussi que cette chanson semble un peu aussi être composé un peu pour lui.
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☆AMMABAOTH☆
7ième Conférence Mondial des Religions
https://youtu.be/IbmCooXRuLw
Ammabaoth@gmail.com