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RETRACER UNE LIGNÉE DE 1000 ANS

par corbeau, lundi 29 mai 2023, 14:20 (il y a 325 jours)

Pourront-ils se rendre à 2000 ans ?
Doux Jésus !


FRACASSER LE MUR DU TEMPS GRÂCE À L’ADN

À l’ère des tests génétiques bon marché, la généalogie mène à des découvertes inédites. Quitte à brasser l’arbre généalogique de milliers de Québécois !

Raphaelle Derome 25-08-2022

Depuis quatre ans, Dominic Gagnon passe beaucoup de temps sur Internet. Le jour, l’homme de 41 ans est professeur d’anglais au primaire dans une école de Québec. Mais dans ses temps libres, plusieurs heures par semaine, il fait ses recherches. Avec quelques collaborateurs chevronnés, il débusque des affaires aux ramifications internationales et révèle des secrets qui viennent ébranler certaines des plus grandes familles québécoises. « On n’est pas des tripeux de sous-sol. Ce qu’on fait, personne d’autre ne le fait », souligne-t-il. Complotistes ? Lanceurs d’alerte ? Non. Généalogistes amateurs.

« Je suis conscient que mes proches me trouvent drôle », admet Dominic Gagnon en parlant de son loisir peu commun. Son intérêt pour la généalogie remonte à l’adolescence. « J’ai commencé de manière traditionnelle, en lisant sur l’histoire des Gagnon. J’ai ensuite passé un test génétique pour vérifier si j’étais vraiment un Gagnon. Mais ça fait longtemps que je ne m’intéresse plus juste à l’histoire de ma famille ! »

Pendant des décennies, la généalogie a été affaire de vieux papiers : actes de naissance, de mariage et de décès, recensements, registres paroissiaux – aujourd’hui numérisés par millions et accessibles d’un clic. Mais la popularité grandissante des tests génétiques bouscule bien des choses dans le petit monde de la généalogie. Grâce à l’ADN, on atteste de la véracité de légendes familiales millénaires. On découvre des origines ethniques insoupçonnées. Et on révèle aussi des histoires d’adultères ou d’adoptions restées secrètes… « Certains auraient préféré ne pas savoir, reconnaît Dominic Gagnon. Mais on ne reviendra pas en arrière. Le génie est sorti de la bouteille. »

« C’est la compulsion de compléter le puzzle. Tu commences par un bout, mais la famille est un système... les uns dépendent des autres. »

MARISE MURPHY, AMATRICE DE GÉNÉALOGIE
Pour moins de 200 dollars, n’importe qui peut se procurer sur Internet un kit de test auprès d’un laboratoire privé (comme AncestryDNA, 23andMe, MyHeritage, FamilyTreeDNA, etc.). Selon le forfait choisi, ce test révélera nos origines ethniques, nos prédispositions génétiques à certaines maladies ou, dans le cas qui nous occupe, nos liens de parenté plus ou moins étroits avec d’autres utilisateurs.

Si un client consent à se découvrir une parenté, il peut entrer en contact avec ceux et celles qui ont une proximité génétique avec lui. Reste alors à déterminer – grâce aux documents – quel lien familial les unit.

À ce chapitre, « il y a beaucoup d’entraide, par exemple pour les personnes adoptées qui cherchent leur famille biologique », souligne Marise Murphy, enseignante retraitée qui fouille l’histoire de sa famille depuis 15 ans. Une véritable passion ! « C’est la compulsion de compléter le puzzle. Tu commences par un bout, mais la famille est un système. Les uns dépendent des autres. Quand tu t’approches de ce que tu veux trouver, tu ressens une certaine ivresse… »

Les informations trouvées par les uns pouvant enrichir la quête des autres, il existe aussi des projets communautaires de recherche sur la généalogie d’une région ou d’un patronyme particulier. Avec d’autres bénévoles passionnés, Dominic Gagnon administre plusieurs groupes du genre sur le site de FamilyTreeDNA. Certains comptent plus de 10 000 membres. « C’est vraiment de la science participative ! » Au sein des projets Québec ADN et French Heritage DNA, M. Gagnon et ses acolytes croisent des informations pour retrouver les signatures génétiques des pionniers et pionnières du Canada français.

Injustices généalogiques

Tous ne sont pas égaux devant l’histoire. D’abord, les paysans européens du Moyen Âge : comme ils ne détenaient ni titres terriens ni armoiries familiales, l’histoire de leurs lignées s’est perdue dans les méandres du temps. Ensuite, il y a les ancêtres non européens, pour lesquels il existe mille cas de figure, dont celui des Afro-Américains descendants d’esclaves pour qui remonter le fil du temps est difficile. Dépouillés de leur histoire, plusieurs cherchent à renouer avec des ancêtres inconnus en passant un test génétique. « Mais les résultats sont parfois très déstabilisants, relève le généticien Simon Girard. On voit la même chose ici avec les personnes qui s’identifient comme issues des Premières Nations. » Imaginons un homme dont l’arrière-grand-mère était métisse. Et cette dame a transmis sa culture à ses descendants. Comme il y a brassage et dilution génétique à chaque génération – et que les tests ne sont pas parfaits –, le test ne révélera presque aucune appartenance autochtone, même si l’héritage culturel est bien présent. « L’identité n’est pas que génétique, rappelle le chercheur. Ce qu’on a dans notre génome, c’est une seule partie de la réponse. »

C’est possible grâce à la technologie particulière employée depuis une vingtaine d’années par FamilyTreeDNA. La plupart des concurrents offrent des tests dits « d’ADN autosomique » et analysent notre génome dans son ensemble. Cela nous renseigne sur les gènes hérités de nos ancêtres récents (entre 5 et 8 générations, donc entre 100 et 200 ans). Mais les tests de FamilyTreeDNA sont les seuls à se pencher de manière aussi détaillée sur l’ADN du chromosome Y (ou ADNy) et sur l’ADN mitochondrial (ADNmt). Le premier se transmet, intact, de père en fils seulement. Quant à l’ADNmt, il est présent chez les deux sexes, mais ce sont presque exclusivement les femmes qui le transmettent à leur descendance. Ces tests permettent de remonter beaucoup plus loin dans le temps, mais uniquement sur la lignée paternelle ou maternelle.

Au paradis généalogique

« Avez-vous le nom de votre grand-père, la date de son mariage ou encore le nom de votre arrière-grand-père ? » me demande Dominic Gagnon. Partageant son écran en visioconférence, il entre les informations dans une base de données généalogiques québécoise (nosorigines.qc.ca). En quelques clics, il remonte devant mes yeux interloqués la lignée de mes ancêtres paternels, jusqu’à Denis Derome, né à Auxerre, en France, en 1624.

À l’en croire, ce n’est pas un grand tour de force. Il faut dire que le Québec est un peu le paradis de la généalogie, d’abord grâce à sa tradition catholique française. En 1539, le roi François Ier ordonnait aux curés de tenir un registre des baptêmes, créant la première forme d’état civil. La pratique s’est maintenue en Nouvelle-France : sur quatre siècles, les prêtres catholiques ont consigné – religieusement ! – le nom des deux parents, y compris le nom de jeune fille de la mère. (Alors que dans le monde protestant, on désignait la femme selon le nom de son mari, ce qui compliquait les recherches généalogiques de ses descendants.) « Je suis à cheval entre deux origines, écossaise et irlandaise, et je vois tout de suite la différence quand j’arrive dans les registres. C’est beaucoup plus facile de remonter une lignée catholique ! » constate Marise Murphy.

Les documents ont aussi été mieux conservés ici qu’en Europe, où nombre d’archives ont été détruites par les guerres ou les révolutions. Enfin, des projets universitaires ajoutent de l’eau au moulin. BALSAC, basé à l’Université du Québec à Chicoutimi, est un fichier de population qui reconstitue les familles et les lignées généalogiques d’ici sur quatre siècles. L’autre mastodonte étant le Programme de recherche en démographie historique, mené par l’Université de Montréal et l’Institut généalogique Drouin.

Résultat, la plupart des Québécois arrivent à remonter jusqu’à leur premier ancêtre européen ayant immigré ici. « Retrouver des documents en Europe est très compliqué, précise Dominic Gagnon. Et si on en trouve, la trace documentaire s’arrête la plupart du temps en 1539. Là, on se heurte à un mur ! » Mais il arrive que les données génétiques permettent de fracasser le mur… et de battre un record mondial.


Les dessous de l’ADNy et de l’ADNmt

La majorité de l’ADN d’un individu provient du brassage aléatoire des gènes de ses deux parents. Mais il existe deux fragments particuliers d’ADN qui se transmettent de génération en génération de manière presque inchangée et qui peuvent agir comme « signature génétique ancestrale » : l’ADN du chromosome Y (ADNy) et l’ADN mitochondrial (ADNmt). Ce dernier est un génome « à part » qui se cache dans nos mitochondries, les sortes d’usines à énergie de nos cellules.

Un test d’ADNy réalisé chez un homme révélera les secrets de sa lignée paternelle, alors qu’un test d’ADNmt réalisé chez une femme ou un homme révélera les secrets de la lignée maternelle.

Si deux personnes partagent une même séquence, elles ont forcément un ancêtre commun. Si deux frères n’ont pas le même chromosome Y, il faut en conclure qu’ils n’ont pas le même père biologique. Et si deux frères et/ou sœurs ne partagent pas le même ADNmt, ils n’ont pas la même mère biologique.

L’analyse des signatures ADN est possible grâce aux mutations qui s’inscrivent spontanément dans le code génétique – toutes les trois ou quatre générations en moyenne. Une mutation de type SNP (pour single-nucleotide polymorphism, ou polymorphisme nucléotidique) correspond à la modification d’une seule unité de notre code génétique. À partir du moment où une mutation apparaît sur le chromosome Y d’un homme ou dans le génome mitochondrial d’une femme, leur descendance va en hériter pour toujours. Ces mutations s’accumulent au fil des générations, ce qui permet de distinguer les différentes branches des familles, « comme avec les variants de la COVID-19 ! » relève l’amateur de généalogie génétique Dominic Gagnon.

Jusqu’au Moyen Âge

Dominic Gagnon et ses collègues viennent justement de publier un tel record, au Québec dans la revue L’Ancêtre et en France dans la Revue de l’Avranchin. L’histoire commence en 2019, quand Dominic Gagnon propose à son propre cousin, un certain David Fauchon, de passer un test génétique. « J’étais curieux de connaître l’histoire de ce nom de famille peu commun. » Dans la base de données du site FamilyTreeDNA, une correspondance apparaît. Un Français, capitaine de marine marchande dans la trentaine, membre de la famille de Verdun, possède la même séquence sur son chromosome Y. Coup de chance : l’homme dispose déjà de son arbre généalogique, qui remonte jusqu’au Moyen Âge. Son plus lointain ancêtre, le seigneur normand Bertram de Verdun, a participé en 1066 à la conquête de l’Angleterre aux côtés de Guillaume le Conquérant.

Dans la base de données, d’autres hommes sont aussi porteurs du même chromosome Y que David Fauchon : un Varden dans l’État de Washington, un Vardon en Ontario, un Battaglia de Chicago… Seraient-ils tous descendants du Bertram en question ? Pour résoudre le casse-tête, il faudra tester plus de membres des différentes branches de la potentielle famille. Dominic Gagnon contacte plusieurs inconnus pour les convaincre de passer un test.

De fil en aiguille, grâce aux tests d’ADNy de 15 descendants actuels (que Dominic Gagnon a traqués sur LinkedIn et même parfois par la poste !), la recherche révèle que Bertram de Verdun est bel et bien l’ancêtre des Verdon britanniques, des Fauchon du Québec, des Battaglia de Sicile et même des Haviland de Guernesey. Chaque lignée est documentée jusqu’à aujourd’hui, sur plus de mille ans. Pour compenser le manque de documents au Moyen Âge, le groupe se base notamment sur les titres de propriété et le motif des armoiries familiales.

Ces travaux établissent l’année de naissance de Bertram de Verdun à 1040 ou avant, ce qui ferait de sa lignée la plus vieille lignée documentée et attestée par ADNy. Précédemment, des chercheurs de l’Université d’Oxford avaient réussi à établir la lignée ADNy du roi Somerled, né vers 1110. « Qu’un groupe d’amateurs comme nous arrive à détrôner un record d’Oxford, c’est tout à fait inespéré ! » s’exclame M. Gagnon. Un exploit rendu possible « grâce à la richesse des archives anglo-normandes aux 11e et 12e siècles, et au fait que cette famille ait assuré une descendance patrilinéaire sans interruption, tant en France qu’en Angleterre ».

Squelette royal

L’alliance entre généalogie et génétique permet une variété de projets, notamment l’identification de restes anciens. Les plus célèbres sont sans doute ceux du roi anglais Richard III, tué au combat en 1485 puis enterré dans une tombe anonyme. Des restes retrouvés lors de fouilles en 2012 et présumés comme étant les siens ont pu être identifiés en comparant l’ADN prélevé sur le squelette à celui de descendants vivants de la famille royale. Richard III n’ayant eu qu’un fils, mort en bas âge, et aucun petit-fils, on a dû avoir recours aux descendants de sa sœur, Anne d’York. Frère et sœur étaient en effet porteurs de la même séquence d’ADN mitochondrial, héritée de leur mère. De mère en fille, Anne d’York a ainsi pu transmettre la signature génétique féminine à ses descendants sur plus de 17 générations. C’est cet ADN mitochondrial qui a permis d’identifier formellement la dépouille de Richard III, puis de la réinhumer lors de fastueuses cérémonies.

Dommages collatéraux

Les documents anciens regorgent de bonnes anecdotes. « J’ai découvert que j’étais une descendante de l’empereur Charlemagne ! dit en riant Marise Murphy. Mais j’ai aussi trouvé parmi mes ancêtres un couple d’assassins qui a fini sur la potence… »

Si les documents racontent une histoire, l’ADN en raconte parfois une autre. Au Québec, il existe au moins 150 associations de familles, regroupant en tout 20 000 membres. Tournois de golf, conférences, cabane à sucre : des réunions permettent aux membres de se rencontrer et de célébrer la mémoire de leurs ancêtres Perron, Boucher, Trudel, Martineau… Mais la famille Fournier est la première à avoir fait face à une découverte génétique venant remettre en question l’appartenance à une lignée, à une famille, à un patronyme.

En 2020, dans la revue de vulgarisation Histoire Québec, le linguiste et historien Pierre Gendreau-Hétu (qui fait également partie des administrateurs du projet collaboratif Québec ADN avec Dominic Gagnon) révélait que l’ancêtre Charles Fournier, né en 1677, n’était pas le fils biologique du pionnier Guillaume Fournier. Les tests génétiques menés sur des descendants dudit Charles ont démontré qu’ils portaient en réalité la signature génétique de Jean Gaudreau, voisin des Fournier. Scandale !

On ignore la cause de ce qui est appelé pudiquement un « événement non parental ». Infidélité ? Viol ? Adoption ? Quoi qu’il en soit, on estime que cette rupture généalogique affecte aujourd’hui un demi-million de descendants vivants. « Ça a créé de grosses déceptions chez certains, témoigne Hélène Fournier, présidente depuis 2018 de l’Association des Fournier d’Amérique, qui vise la fraternisation et la consolidation de l’histoire et du patrimoine des porteurs du patronyme. Les curieux de nature apprécient le côté scientifique et l’ouverture nouvelle sur leurs origines, mais pour d’autres, ça ne passe pas du tout. C’est même traumatisant ! »

D’un strict point de vue génétique, la contribution de chacun ou chacune de nos ancêtres, Charles Fournier inclus, n’est pas très élevée : moins de 1 % de notre ADN au bout de 300 ou 400 ans… « La lignée paternelle [le fils du fils du fils du fils… de Charles Fournier, jusqu’aux Fournier de 2022] ne contribue pas plus que les autres au patrimoine génétique d’un individu… C’est simplement qu’elle est mieux connue parce qu’elle transmet le patronyme », rappelle la démographe Hélène Vézina, professeure au Département des sciences humaines et sociales de l’Université du Québec à Chicoutimi et directrice du projet BALSAC.

Il n’empêche que, pour les membres de la famille Fournier, le lien avec l’ancêtre est important. « C’est plus un lien émotif, reconnaît Hélène Fournier. Certains ont voyagé en France sur la terre des ancêtres, consulté les archives là-bas, essayé de trouver la maison où Guillaume Fournier a habité… Cette annonce vient démolir des années de recherches, de déplacements, de lectures ! »

Ce sont les dommages collatéraux des tests d’ADN. Hélène Fournier déplore que la quête d’une poignée d’individus en affecte indirectement d’autres, qui n’ont rien demandé… Elle prône néanmoins la transparence. « Une fois qu’on détient une information, ça ne sert à rien de la cacher. »

Redéfinir la filiation

Charles n’a pas hérité des gènes de son père (adoptif) Guillaume Fournier, soit. Mais il a tout de même hérité du patronyme, du patrimoine (terre et bâtiments), des valeurs familiales… Hélène Fournier propose aux descendants de Charles Fournier d’ajouter de nouvelles branches à leur arbre généalogique. Celui-ci comprendra une lignée patronymique (nom de famille) et une lignée patrilinéaire (génétique).

Chose certaine, « on ne changera pas notre nom de famille aujourd’hui parce qu’on découvre qu’il y a 300 ans, un de nos ancêtres n’était pas le fils biologique d’un Fournier ! » conclut-elle.

Le généticien Simon Girard, de l’Université du Québec à Chicoutimi, adopte la même philosophie. « Pendant longtemps, les projets de généalogie étaient bloqués pour les personnes adoptées », déplore celui qui a lancé, il y a quelques mois, la Cohorte participative du Québec (CopaQ). Ce projet de recherche en génétique des populations invite les citoyens ayant passé des tests d’ascendance génétique à soumettre leurs résultats à sa base de données en échange de rapports scientifiques vulgarisés et personnalisés – personnes adoptées incluses.

« Pour nous, une adoption, c’est juste une information de plus. La personne choisira si elle fournit sa généalogie adoptive ou biologique. Et on va travailler avec ça. » Le chercheur pense qu’on pourrait un jour redéfinir la notion de lien généalogique. « Au Québec, on considère seulement la mère et le père biologiques. Mais en Afrique, la mère, c’est celle qui élève l’enfant, pas nécessairement celle qui lui donne naissance. Pourrait-on adapter notre format d’arbre généalogique pour modéliser ces liens-là ? On n’y est pas encore, mais j’aimerais essayer ! »

« C’est un raccourci trop direct de ne considérer que les gens qui ont contribué à ta biologie, dit Simon Girard. De plus en plus, en recherche, on va tout prendre en compte : où tu as grandi, comment tu as grandi… pas seulement comment tu es bâti. »

En attendant, Dominic Gagnon et sa bande continuent leurs recherches sur les familles pionnières du Canada français. « Moi, le désir qui m’anime, c’est que les gens s’approprient leurs histoires familiales. On est chacun assis sur de belles histoires et on ne trouve pas ça intéressant ! On se dit que les historiens ou les généalogistes savent déjà tout… » C’est loin d’être le cas. « Nous avons répertorié environ 900 signatures ADN dans notre catalogue, sur environ 5000 pionniers. « On en a à peine effleuré le cinquième… C’est certain qu’on va découvrir autre chose. »

Des milliers d’ancêtres

Par le passé, les gens se contentaient souvent de retracer leur lignée généalogique paternelle. Traditionnellement, la lignée maternelle (de mère en fille) était plus complexe à bâtir : « Les femmes prenaient le nom de leur mari, donc la lignée changeait de nom à chaque génération », explique la généalogiste Marise Murphy.

Aujourd’hui, avec les bases de données sur Internet, il est beaucoup plus facile de réaliser un arbre complet. Cela demeure toutefois une tâche immense, qui nécessite un logiciel spécialisé. Comme le nombre d’ancêtres double à chaque génération, on se retrouve à jongler avec 8192 noms au bout de 13 générations !

Source : https://www.quebecscience.qc.ca/societe/fracasser-mur-temps-grace-adn/

;-)

RETRACER UNE LIGNÉE DE 1000 ANS

par F Fernand, lundi 29 mai 2023, 22:22 (il y a 325 jours) @ corbeau

Salut corbeau

Je penses que je vais faire des tests dans ce sens génétique.

Il y a plusieurs années, j'avais l'Impression de avoir du sang juifs ansciens et du sang de émériendien, qui me coulait dans les veinnes, je me demande si tout cela est de fausse impression de mon mental, ou une réalité génétique d'un lointain passé.

En faisant des tests je vais surement montrer des choses. je vais investir a se sujet.

Salut corbeau

Fernand

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RETRACER UNE LIGNÉE DE 1000 ANS

par corbeau, jeudi 01 juin 2023, 14:31 (il y a 322 jours) @ F Fernand

Salut corbeau

Je penses que je vais faire des tests dans ce sens génétique.

Il y a plusieurs années, j'avais l'Impression de avoir du sang juifs ansciens et du sang de émériendien, qui me coulait dans les veinnes, je me demande si tout cela est de fausse impression de mon mental, ou une réalité génétique d'un lointain passé.

En faisant des tests je vais surement montrer des choses. je vais investir a se sujet.

Salut Fernand,

Ces tests sont intrigants, mais qui sait s'ils ne peuvent pas se retourner contre nous? La tentation de la connaissance peut avoir un prix!

Bye

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Mise en garde (Génétique)

par ophelyia, jeudi 01 juin 2023, 21:21 (il y a 322 jours) @ corbeau

Merci Corbeau, j'attendais que quelqu'un lui dise à F Fernand!!! Kiwan en a déjà parlé, dans un de ses Vidéorandias, du danger de ces tests génétiques... À vous d'y réfléchir...

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Mise en garde (Génétique)

par corbeau, jeudi 08 juin 2023, 12:21 (il y a 315 jours) @ ophelyia

Merci Corbeau, j'attendais que quelqu'un lui dise à F Fernand!!! Kiwan en a déjà parlé, dans un de ses Vidéorandias, du danger de ces tests génétiques... À vous d'y réfléchir...

:-)

RETRACER UNE LIGNÉE DE 1000 ANS

par F Fernand, mercredi 31 mai 2023, 00:39 (il y a 324 jours) @ corbeau

Salut corbeau

On parle de corbeau, il y a un films qui parle: a l'Ombre des corbeaux.

Je vais aller voir ce films.. C'est roff toute cette histoire des amériendiens.

Si nous regardons ce qui c'est passé aux moyen orine et les religions naissances du culte de cain, se fut un vrais génocide.

Je pesne corbeau ce qui c'est pasé avec les amériendiens pour son génocide, sa ressemble ce qui c'est passé au moyen orien dans la nuit des temps.

Inconssciemment les dessendent religieux du moyen orien on recopier envers les amérienden ce que eux on subit au moyen orien des envehisseurs venant du ciel, on les a appeler les néhélim. Les néphélim étaient des anges qui avaient été expulsés du ciel et qui faisaient des destructions dans les mondes inférieurs comme la terre et toutes les autres planète du sytsème solaire.

De tel théorie peut te apparaitre bien bisard, si un jour tu atteind la révélation historique de la terre et de ses descendents, tu vas mieux comprendre ce monde et le monde de l'Invisible les anges.

Comme je disais l'HOmme doit se séparé des anges de fason passive, et prendre sa vrai nature de origine.

L'Homme a aucun lien de origine par rappert aux anges. Dieu les a créer indépennndemment des anges. L'HOmme par respect a son créateur, doit se sépraÉ définitime du monde des anges et devenir l'esprit réelle de son créatuer.

Les chats sauveges,...

Les oiseaux du ciel éternelle.

Le monde des ombres c'est puissnt en destrction, ceux et celles qui réussissent a évchapper a de tel emprise sont des héros galactiques. Leur nombre est petit.


Salut corbeau

Fernand

RETRACER UNE LIGNÉE DE 1000 ANS

par F Fernand, mercredi 31 mai 2023, 03:08 (il y a 324 jours) @ corbeau

Salut corbeau

Il est certain que les anges qui se sont révoltés contre dieu, et qui on voulu admètre aucunne de ses créations qui ne passait pas le test des anges, sa les a ofusquer.

Le créateur a priorité sut sa création. Le créateur met un effort de lui même dans sa création.

Vouloir devenir dieu et mangé son créateur est ce une chose normal, ou une auto destruction des êtres créer de cette exprérienre ce création.

Les anges on jamais voulu admètre cette création de la terre qui est bien spécial. Une entité normal qui s'incarne sur terre et qui veut faire des bonnes choses dans cette création en suivant les intentions du créateur a surement des choses intéressente a faire. Même si l'esprit est de nature éternelle, le créateur qui est plus éternelle que l'esprit qui a des l'éternités, il est bon pour un esprit de apprendre a connaitre cette matière et a participer a la création de cet unvers.

Dieu dans toutes ces éternités, avec la révolte des anges, tout ces anges en incompréation de ces créations on encore bien des choses a faire avant même de comprendre eux même dans ces créations.

Vouloir aller au ciel comme la religion dit, ce sont des religions de anges. Les êtres créer dans la matièse selon les intentions du crateur on des travaux de hercule a faire, et si tout va bien dans ces travaux, ils pourront commenser a visiter un univers, ou des univers de dieu a mesure qeu leur compréntions passive de la vie de eux même et de l'Univers qui les enctoures, leur seront plus familiariser.

Au lieu de être des destructions des univers, il pourront particilper au grand oeurvre éternelle de dieu. Personne ne connait le début et la fin de ces univers. Le petit poisson oeuvre dans la mer cosmique.

Il faut se tenir loin de ceus qui se prenne pour l'Univers et qui veulent tout détruire, il finitont au compost cosmique.

Si il y a des gens qui on du temps en incarnation, sa veut dirent que leurs actions est comforme a l'univers, sinon il aurait une fin existentiel.

Rester vivant dans son être c'est quelque chose de bon.

Ceux qui veule devenir autre chose que eux même, c'est un autre problème de existence.

La vie a beson de vivre, et non de mourir.

S'auto détruire et se penser éterntelle par l'auto destruction, c'est une monde bien bisard. Il y en a qui diront sa prend tout de drole de monde pour exister. Chacun fait ses choix sa existe ou sa meurt.

Salut corbeau

fernand

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