Macron le Destructeur de la France

Les actions de Lockheed Martin crèvent le plafond et sont à contre courant des autres compagnies qui piquent du NEZ (d'avion)

Aweille, on signe ça sans débat à la va vite, ça coûtera ce que ça coûter d'acheter des avions furtifs aussi chers que fragiles...

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1946859/avions-chasse-fac-aviation-capacites-proje...

Ottawa signe avec Lockheed Martin pour acheter 88 chasseurs F-35
Le gouvernement Trudeau prévoit une pleine capacité opérationnelle pour l'ensemble de la flotte d'ici 2034.

Un avion de chasse F-35A Lightning II en plein vol.
La ministre de la Défense, Anita Anand, a confirmé lundi que le Canada achèterait des avions de chasse F-35 pour remplacer ses CF-18 vieillissants.

Radio-Canada
10 h 25 | Mis à jour à 14 h 39
C'est officiel : les CF-18 vieillissants de l'Aviation royale canadienne (ARC) seront remplacés par des F-35, et non par des Gripen du constructeur aéronautique Saab.

La ministre de la Défense nationale, Anita Anand, a confirmé dans une conférence de presse virtuelle lundi matin la conclusion d'une entente avec le gouvernement américain ainsi qu'avec les fournisseurs Lockheed Martin et Pratt & Whitney, avec qui Ottawa avait entamé des négociations finales en mars 2022.

En vertu de l'accord présenté, l'ARC mettra la main sur 88 avions de chasse. Le coût du projet, y compris l'équipement, la technologie et les installations connexes, est estimé à 19 milliards de dollars.

Si le nombre de chasseurs à acquérir et le budget du programme étaient déjà connus, l'annonce de lundi vient mettre un terme aux prétentions de Saab, qui avait terminé deuxième dans le processus d'appel d'offres, et vers qui Ottawa se réservait le droit de se tourner en cas d'échec des pourparlers avec les Américains.

La société suédoise s'était d'ailleurs plainte du déroulement de ces négociations, l'automne dernier, arguant que de telles discussions n'avaient pas lieu d'être en vertu des règles commerciales en vigueur.

En faisant l'acquisition de cette flotte, nous améliorerons les capacités du Canada dans notre espace aérien, et nous permettrons une coordination plus étroite et plus fluide avec nos alliés, a fait valoir la ministre Anand lundi.

« Cette nouvelle flotte de chasseurs assurera la capacité du Canada à remplir ses obligations militaires chez nous et lui permettra de respecter ses engagements dans le cadre du NORAD et de l'OTAN. »

— Une citation de Anita Anand, ministre de la Défense nationale
Le gouvernement Trudeau prévoit une pleine capacité opérationnelle pour l'ensemble de la flotte entre 2032 et 2034. Les CF-18 actuels auront 50 ans en 2032.

Le communiqué de l'annonce indique qu'il s'agit du plus important investissement dans l'ARC au cours des 30 dernières années. Il précise en outre que l'acquisition des chasseurs sera effectuée de manière progressive.

En conférence de presse, le ministre Anand a d'ailleurs confirmé les informations rapportées le mois dernier par La Presse canadienne selon lesquelles la Défense nationale fera d'abord l'acquisition d'une première tranche de 16 chasseurs F-35, puis passera d'autres commandes ponctuelles au cours des prochaines années.

Des CF-18 sur le tarmac de la base militaire de Bagotville.
La base militaire de Bagotville abrite l'une des deux unités d'avions de chasse au Canada.

PHOTO : RADIO-CANADA / VICKY BOUTIN

Les quatre premiers appareils devraient être livrés en 2026, mais ils seront au départ basés aux États-Unis, pendant que l'armée canadienne préparera les installations nécessaires à Bagotville, au Québec, et à Cold Lake, en Alberta.

Les pilotes et les techniciens de l'ARC s'entraîneront au début dans des bases américaines, pendant que ces préparatifs sont en cours. Les F-35 ne devraient pas arriver au Canada avant 2029, ont indiqué vendredi de hauts fonctionnaires du gouvernement canadien.

Lors d'un breffage technique ayant précédé l'annonce officielle, ces responsables ont par ailleurs estimé à 70 milliards de dollars les coûts totaux qu'entraîneront l'acquisition et l'exploitation des 88 chasseurs américains au cours des prochaines décennies.

Un sentiment de déjà-vu
Ce n'est pas la première fois que le Canada se tourne vers les États-Unis pour remplacer ses CF-18 désuets.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper s'était engagé en 2010 à acheter 65 F-35, sans appel d'offres, avant que les inquiétudes exprimées par le vérificateur général du Canada concernant le coût et les capacités du chasseur ne l'obligent à revenir à la planche à dessin.

Justin Trudeau, de son côté, s'était fait élire en 2015 en promettant de commander des avions moins chers pour réinvestir les sommes économisées dans la marine – un engagement pour lequel il avait été ridiculisé. Sept ans plus tard, tout porte à croire qu'il a changé d'avis.

L'avion a mûri, a plaidé la ministre Anand, lundi. Et nous voyons maintenant que beaucoup de nos alliés [...] utilisent le F-35.

Les libéraux avaient entre-temps songé à acheter sans appel d'offres 18 Super Hornet de Boeing à titre de mesure transitoire. Ce plan avait toutefois été abandonné dans la foulée d'un litige commercial lancé par le constructeur américain contre Bombardier.

Le meilleur avion de chasse sur le marché
Le Canada est l'un des huit pays partenaires qui contribuent depuis 1997 aux coûts de développement du F-35 avec les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie, l'Italie, la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas.

Pour cette raison, Ottawa devrait payer environ 85 millions de dollars américains (114 millions $ CA) par avion de chasse – soit le même prix que Washington, ont précisé des responsables, lundi.

Au cours des derniers mois, d'autres pays, comme l'Allemagne et la Suisse, ont signé des contrats pour mettre la main sur les F-35 de Lockheed Martin, considérés actuellement comme les chasseurs les plus performants malgré une série de pépins et de problèmes mécaniques très médiatisés.

Je confirme que le Canada achète le meilleur avion de chasse sur le marché au meilleur prix, a précisé lundi la ministre Anand.

Anita Anand en conférence de presse.
« Ce projet revêt une importance accrue au moment où notre monde s'assombrit, avec l'invasion illégale et injustifiable de l'Ukraine par la Russie et le comportement de plus en plus affirmé de la Chine dans la région indo-pacifique », a expliqué la ministre Anita Anand, vendredi. « C'est le moment d'assurer la défense de notre pays, y compris de l'Arctique », a-t-elle ajouté.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / SEAN KILPATRICK

Codirecteur du Réseau d'analyse stratégique et professeur titulaire de science politique à l'UQAM, Justin Massie est d'accord pour dire que le F-35 représente un choix judicieux pour le Canada.

Il faut comprendre qu'on défend l'espace aérien canadien conjointement avec les États-Unis, a-t-il expliqué lundi matin sur ICI RDI. Donc avoir le même appareil va permettre de partager l'information [et de] mieux coordonner la défense du Canada.

Il s'agit en outre du même avion de chasse qu'utilisent la majorité des pays qui, comme le Canada, partagent leur frontière nordique avec la Russie, fait remarquer le professeur Massie, et ce, alors que les tensions se font de plus en plus vives entre Moscou et l'Occident depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Les projections de coûts l'inquiètent, cela dit. On parle aujourd'hui d'un "estimé" de 19 milliards de dollars, rappelle-t-il, soulignant que la facture pourrait grimper fortement dans les prochaines années.

Ce budget, que le gouvernement s'est fixé en mars l'an dernier, n'a d'ailleurs pas été révisé à la hausse, lundi, malgré l'inflation qui a fait exploser les enveloppes réservées à d'autres grands programmes fédéraux au cours des derniers mois.

Une troisième Guerre Mondiale improvisée à la sauce incompétence libérale... de quoi faire mourir de RIRES le Kremlin...

https://www.journaldemontreal.com/2022/06/20/investissement-majeur-de-49-milliards--en-...
Défense: 4,9 G$ pour des radars contre les bombes russes

Défense: 4,9 G$ pour des radars contre les bombes russes
Ottawa annonce 4,9 G$ pour voir les missiles arriver, mais rien pour les détruire avant qu’ils ne frappent


Anita Anand, ministre de la Défense

ANNE CAROLINE DESPLANQUES
Lundi, 20 juin 2022 11:26
MISE À JOUR Lundi, 20 juin 2022 23:39
OTTAWA | Le gouvernement Trudeau promet 4,9 milliards $ pour de nouveaux radars capables de détecter les missiles modernes russes, mais boude un bouclier antimissile qui nous protégerait de ces bombes en les détruisant avant qu’elles n’atteignent leur cible.

«La dissuasion intégrée, ça veut dire être capable de se battre pour se défendre des menaces, mais il n’y avait pas grand-chose pour ça dans cette annonce», déplore Robert Huebert, professeur à l’Université de Calgary et directeur associé du Centre pour les études militaires et stratégiques.

La ministre de la Défense Anita Anand a annoncé lundi un investissement de 4,9 milliards $ sur six ans pour moderniser le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), géré conjointement avec les États-Unis.

Urgence

Dans un contexte de tensions géopolitiques élevées, cet investissement devrait permettre de détecter des missiles dès leur lancement depuis le sol, la mer ou sous l’eau à l’extérieur de nos frontières, a expliqué le lieutenant-général Alain Pelletier, directeur adjoint de NORAD.

Pour M. Huebert, «c’est un bon début, absolument nécessaire», mais c’est trop peu et trop lentement face à l’urgence.

Il souligne que la Russie s’est lancée en guerre en 2014 en envahissant la Crimée, et s’est réarmée massivement entre 2002 et 2010, tout ça sans qu’Ottawa prenne la mesure du danger.

«Si quelque chose tourne mal en Ukraine et pousse Vladimir Poutine à mettre à exécution sa menace de guerre nucléaire, nous aurons raté le bateau», prévient-il.

D’ici la livraison des nouveaux radars, «les systèmes actuels ne sont pas en mesure de détecter les missiles hypersoniques qui ont été utilisés en Ukraine par les Russes», a confirmé le major général Paul Prévost, de l’état-major interarmées stratégique, devant le Sénat lundi.

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«On est très au courant de la menace qui évolue», a assuré le lieutenant-général Pelletier. Si tel est le cas, le Canada devrait adhérer au plus vite au programme de défense antimissile américain qui permet de détruire en vol les missiles balistiques intercontinentaux, estime M. Huebert.

Bouclier

Washington réclame depuis des années que ce bouclier soit intégré à NORAD.

Mais la ministre Anand s’est ralliée à la position historique des libéraux, qui craignent depuis Paul Martin que cette technologie accroisse les tensions internationales et mène à une militarisation de l’espace.

NORAD en Amérique du Nord
UN SYSTÈME À MODERNISER

Anita Anand, ministre de la Défense
INFOGRAPHIE LE JOURNAL
Ottawa veut entre autres moderniser le Système d’alerte du Nord (SAN), une chaîne de 50 radars de courte et longue portée qui se trouvent dans l’Arctique, et dont 47 se trouvent en sol canadien.

Cette série de radars construite à la fin de la guerre froide est conçue pour détecter des avions et des missiles volant à basse altitude. Ces instruments ne peuvent rien, aujourd’hui, contre les missiles de croisière avancés et les armes hypersoniques.

— Avec Raphaël Pirro et Guillaume St-Pierre