Des belles voitures électriques propulsées au nucléaire,non merci!
Au secours à défaut de ne pas règler les problèmes, ''ils'' les aggravent...(!)
https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2071708/nucleaire-ontario-centrale-pickeri...
asmine Mehdi
Publié le 14 mai à 4 h 00 HAE
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C’est l’énergie du passé pour certains, de l’avenir pour d’autres. En Ontario, le gouvernement de Doug Ford s’est lancé dans la plus grande expansion nucléaire de l’histoire canadienne, ramenant ainsi un vieux débat, radioactif depuis des décennies.
Pickering, tout juste à l’est de Toronto, aurait pu être une station balnéaire. La centrale nucléaire, une immense structure de béton au bord du lac Ontario, est entourée de verdure et de chemins de randonnée.
Mais plus on s’approche de l'installation, plus l’atmosphère de sérénité s’estompe. La plus vieille centrale nucléaire du Canada est une véritable forteresse, entourée de barbelés et gardée par des policiers armés.
Des panneaux indiquant la présence de gardes armés à l'extérieur d'une centrale nucléaire
Les centrales nucléaires sont surveillées en permanence par des gardes armés.
L’accès y est restreint : l’endroit est fermé au grand public, rarement ouvert aux journalistes. Pour y entrer, il faut passer un contrôle de sécurité digne d’un aéroport.
Les effets personnels – y compris les téléphones – doivent rester à l’extérieur, tout comme l’eau et la nourriture. On demande aux visiteurs d’éviter de porter du polyester, une matière susceptible de retenir des particules radioactives.
Le niveau de radioactivité de chaque personne est mesuré à l’entrée et à la sortie de la centrale. L’objectif étant, toujours, de s’assurer que rien n’en sorte. Une parfaite étanchéité.
Un travailleur mesure son niveau de radiation après être sorti d'un sas de réacteur de la centrale nucléaire de Pickering.
Des scanneurs sont installés à la sortie des réacteurs pour mesurer le niveau de radiation des travailleurs.
Un sas de la centrale Pickering, avec de nombreux câbles et des signes jaunes pour indiquer un danger de rayonnement nucléaire
Des sas permettent l’accès des personnes et du matériel à l’intérieur des réacteurs — en assurant une parfaite étanchéité.
Des sas permettent l’accès des personnes et du matériel à l’intérieur des réacteurs — en assurant une parfaite étanchéité.
Des scanneurs sont installés à la sortie des réacteurs pour mesurer le niveau de radiation des travailleurs.
Ed Devlin est habitué à ce strict protocole de sécurité. "Après 30 ans, j’entends ces bruits dans mon sommeil", lance celui qui travaille à Pickering depuis 1989.
Il a commencé son emploi une vingtaine d’années après la mise en service des premiers réacteurs. Aujourd’hui directeur adjoint des opérations nucléaires, M. Devlin connaît la centrale comme le fond de sa poche.
"Les centrales nucléaires n’ont jamais l’air modernes", dit-il, en pointant les vieux boutons, leviers et tuyaux qui l'entourent. Cet équipement du siècle dernier produit pourtant 14 % de l’électricité en Ontario.
Un travailleur vêtu d'une combinaison hermétique et d'un casque.
La chaleur générée par le processus de fission nucléaire est transformée en vapeur afin de faire tourner des turbines.
Les deux autres centrales de la province – Bruce et Darlington – comblent respectivement 25 % et 30 % des besoins énergétiques.
À titre comparatif, la centrale de Gentilly-2, à Bécancour, fournissait moins de 2 % de l’électricité du Québec en 2012, sa dernière année d’activité.
Photos aériennes de la centrale nucléaire de Pickering, au début du printemps. Prise de vue le 10 avril 2024.
La centrale nucléaire de Pickering, en Ontario.
La centrale de Pickering devait couper les moteurs en 2024. Ontario Power Generation avait déjà préparé son plan de mise à l’arrêt. Des centaines d’employés comme Ed allaient prendre leur retraite ou être affectés à une nouvelle centrale.
Mais en janvier, le ministre ontarien de l’Énergie, Todd Smith, a annoncé son intention de prolonger de 30 ans la durée de vie de Pickering.
Quatre des six réacteurs de la centrale seront remis à neuf – un projet qui se chiffrera dans les milliards de dollars, mais dont le budget final reste encore à déterminer.
Todd Smith lors d'une conférence de presse devant la centrale de Pickering.
En janvier, le ministre Todd Smith a annoncé le plus grand projet d'expansion nucléaire de l'histoire ontarienne.
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
"L’Ontario connaît une croissance fulgurante", assure le ministre Smith en entrevue. "Des entreprises commencent à revenir en Ontario, après l’avoir quittée parce que le prix de l’électricité était trop imprévisible et trop élevé."
Le gouvernement progressiste-conservateur invoque trois raisons pour justifier l’expansion nucléaire : la croissance démographique, l’électrification des transports et les besoins de l’industrie.
"Pour la première fois en 20 ans, la demande en électricité augmente en Ontario", souligne Todd Smith, qui est responsable de ce portefeuille depuis trois ans et qui est rapidement devenu un champion du nucléaire.
Des travailleurs assemblent un CR-V à l'usine de Honda à Alliston le 5 avril 2023.
L'usine de Honda à Alliston, au nord de Toronto, doit être transformée pour la production de véhicules électriques. (Photo d'archives)
Le gouvernement de Justin Trudeau semble aussi plus chaud à l’idée de favoriser le nucléaire, une source d’énergie qui génère des déchets radioactifs, mais très peu d’émissions polluantes.
En février, Ottawa investissait 50 millions de dollars dans le projet d’expansion de la centrale Bruce, sur la côte est du lac Huron – le premier investissement de la sorte en plus de 30 ans.
Je pense que le gouvernement fédéral réalise qu’il ne sera pas capable d’atteindre son objectif de carboneutralité [en 2050] sans le nucléaire.
Une citation de Todd Smith, ministre ontarien de l'Énergie
En plus de rénover ses centrales nucléaires, l’Ontario veut devenir la première province en Amérique du Nord à opérer de petits réacteurs modulaires (PMR).
Des panneaux de signalisation sur un chantier de construction. Sur un panneau, on peut lire « Futur emplacement du premier PRM au Canada ».
Les quatre petits réacteurs modulaires que veut construire l'Ontario se trouveront tout près de la centrale de Darlington.
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
Ces mini-réacteurs sont relativement rapides à construire et prennent moins d’espace qu’une centrale traditionnelle. Chaque PRM peut produire 300 mégawatts, assez pour alimenter 300 000 foyers.
L’Ontario espère une première mise en marché en 2029, à condition d’obtenir le feu vert de la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
"Le nucléaire connaît une renaissance en Ontario", dit en souriant Subo Sinnathamby, chef de projets pour l’Ontario Power Generation.
Un travailleur en uniforme.
Des travailleurs s'entraînant à charger un réacteur dans un centre de formation de la centrale nucléaire de Darlington.
=
Cette société d’État est le plus grand producteur d’électricité de la province. Elle s’attend à ce que la demande en énergie double d’ici 2050 – une réalité qui nécessitera la construction de petits réacteurs, mais aussi de nouvelles centrales.
Selon la Société indépendante d'exploitation du réseau d'électricité, la demande va passer de 47 000 à 88 000 mégawatts d’ici 2050, dont plus de 18 000 mégawatts qui devront provenir du nucléaire.
"Il nous faudra probablement cinq centrales de la taille de Darlington pour combler cet écart", précise Mme Sinnathamby.
Subo Sinnathamby photographiée à la centrale nucléaire de Darlington
Subo Sinnathamby est cheffe de projets pour Ontario Power Generation. L'ingénieure de formation travaille dans le domaine du nucléaire depuis plus de 20 ans.
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
Mili Roy se désole de cette expansion du nucléaire, "une énergie du passé", "contraire à l’intérêt public", selon elle.
Ophtalmologue, professeure à l’Université de Toronto et militante au sein de l’Ontario Clean Air Alliance, elle décrit le nucléaire comme une source d’énergie coûteuse, dangereuse et néfaste pour l’environnement – notamment en raison de la création des déchets nucléaires, qui demeurent radioactifs pour des millions d’années.
"S’il y a un accident, les conséquences sont si graves que ça ne vaut la peine de prendre ce risque, surtout quand on a d’autres options qui sont nettement supérieures", estime-t-elle, en faisant référence aux énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien, qui représentent pour l’instant moins de 10 % de l’apport énergétique en Ontario.
Mili Roy dans une salle d'examen.
Mili Roy est une militante anti-nucléaire de longue date.
Photo : Radio-Canada / Maxime Beauchemin
Greenpeace partage cet avis. En janvier (Nouvelle fenêtre), l’organisme environnementaliste avait dénoncé l’expansion nucléaire de l’Ontario et accusé le gouvernement Ford de prendre une décision "basée sur l’idéologie, pas sur l’économie".
"Toute analyse coût-avantages indépendante et crédible démontrerait que nous devrions investir dans le système énergétique alimenté par les énergies renouvelables de l’avenir, plutôt que de verser des milliards de plus dans la reconstruction de réacteurs nucléaires bien au-delà de leur date de péremption", avait alors déclaré Keith Stewart, le stratège principal en énergie de Greenpeace Canada.
Le nucléaire bloque le progrès qu’on peut faire pour développer les énergies renouvelables [...] qui sont devenues les moins chères du monde.
Une citation de Mili Roy, militante anti-nucléaire
Le ministre Todd Smith rétorque que le nucléaire est une option "abordable" si on considère la durée de vie des centrales.
Pour ce qui est des énergies renouvelables, un champ de panneaux solaires ou d’éoliennes devrait occuper "beaucoup plus de terrain" qu’une centrale nucléaire pour produire la même quantité d’électricité, souligne-t-il.
Un travailleur d'Ontario Power Generation est photographié à la centrale nucléaire de Pickering
La centrale de Pickering a une capacité de production de 3100 mégawatts.
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
Vue de la piscine de combustible irradié située sur le site de la centrale nucléaire de Pickering, près de Toronto.
Vue de la piscine de combustible irradié située sur le site de la centrale nucléaire de Pickering, à l'est de Toronto.
Photo : Reuters / Carlos Osorio
Des cartes d'accès à la centrale nucléaire de Pickering, près de Toronto.
Des cartes d'accès à la centrale nucléaire de Pickering, près de Toronto.
Vue de la piscine de combustible irradié située sur le site de la centrale nucléaire de Pickering, à l'est de Toronto.
La centrale de Pickering a une capacité de production de 3100 mégawatts.
Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui
En dépit de nombreuses inquiétudes environnementales, l’Ontario a choisi de miser sur le nucléaire.
La province croit d’ailleurs que d’autres gouvernements pourraient lui emboîter le pas : l’Alberta, la Saskatchewan et peut-être même le Québec.
"L’Ontario et le Québec partagent de l’électricité, donc les Québécois reçoivent déjà l’énergie nucléaire de l’Ontario", signale Todd Smith, selon qui l’opinion publique se range de plus en plus du côté nucléaire, face à la demande en électricité qui ne cesse de grimper. ''
]]>L’éolienne Aeromine devrait surpasser l’énergie solaire ! En matière d’énergie renouvelable, les enjeux sont cruciaux. Tous les pays du monde sont donc à la recherche d’une véritable indépendance énergétique, notamment dans les milieux urbains. L’entreprise Aeromine Technologies semble avoir trouvé la solution idéale. Les éoliennes urbaines seraient donc un marché en pleine expansion, notamment grâce à la mise au point de l’éolienne Aeromine. Mais peut-elle vraiment surpasser l’énergie solaire ?
https://www.youtube.com/watch?v=783Q4LfHns8
Mais évidemment, la planche de salut énergétique, c'est pas pas l'éolien, ni le solaire, ni les marées, ni les mouvements humains, mais c'est le NUCLÉAIRE,avec ses si sympathiques et subtils déchets nucléaires qui ont une date d'expiration aussi lointaine qu'utopique...
]]>Pendant ce temps là au Kébeck ça nous tente la petite séduction de réouvrir des centrales nucléaires! Quand une histoire ne fait pas de sen$ suivez l'Argent pour comprendre...T'sé veut dire...
How Turkey is building "Unlimited electricity from Vertical Wind turbine"!
Welcome to our channel! In this exciting video, we take you on a captivating journey through Turkey's groundbreaking innovation - the Vertical Wind Turbine! Discover how this revolutionary project is transforming the future of energy generation in Turkey. With its limitless potential, this innovative turbine is set to harness the power of wind and provide sustainable electricity on an unprecedented scale. Join us as we delve into the engineering marvel behind this awe-inspiring project, exploring the vision, technology, and impact it holds for Turkey's energy landscape and beyond.
Turkey's Vertical Wind Turbines: The Future of Renewable Energy?
Unlimited Electricity from Vertical Wind Turbines: Turkey's Groundbreaking Innovation
How Turkey is Revolutionizing the Wind Energy Industry
Vertical Wind Turbines: The New Frontier in Renewable Energy
Turkey's Vertical Wind Turbines: A Solution to the Global Energy Crisis?
Vertical Wind Turbines: The Future of Clean Energy
Unlimited Electricity from Vertical Wind Turbines: Can It Really Happen?
Vertical Wind Turbines: The Next Big Thing in Renewable Energy
Turkey is Leading the Way in Vertical Wind Turbine Technology
https://www.youtube.com/watch?v=t9R2nvgUBQE
PS : De retour d'un voyage au Vermont d'une usine de micro éoliennes, la tendance est au mini éoliennes pour produire notamment en milieu urbain avec les courants d'air plutôt que les gigas éoliennes qui détruisent l'environnement, les oiseaux, sans compter les pannes et qui est coûtent plus cher à produire que revendu à rabai$ à nos ami$ Requin$....
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