En tout cas et pour ma part, je ne l’ai jamais ressenti négativement, d’autant plus, d’ailleurs, que je n’étais pas conscient de cette particularité. Je croyais que les autres fonctionnaient similairement. Et même cette phase de jeunesse (que ma mère et d’autres adultes percevaient comme de la timidité extrême) ne représentait pas pour moi une calamité. J’étais comme ça et c’était tout, en quelque sorte. Quand ma mère m’a fait prendre conscience que ça pourrait devenir un gros problème plus tard dans ma vie adulte, j’ai simplement vu cela comme une tendance que je devais absolument corriger et je me suis concentré dessus, un peu comme s’il s’agissait d’un adversaire et non pas comme si cela m’appartenait.
Idem pour moi, c'est-à-dire que j'ai ressenti cette hypersensibilité comme tout à fait naturelle et normale dès le départ. C'est après ce que mon entourage m'a servi comme formatage que j'ai commencé à comprendre qu'un tel comportement était carrément vu comme hors-norme, et même à en faire un complexe d'infériorité. C'est pour vous dire les interdits en la matière. De nos jours, il semble que cette tendance s'atténue quelque peu, mais principalement dans des milieux spécialisés, comme les thérapies ou approches dite douces, où l'on ne voit plus ce phénomène comme une déviance, mais plutôt comme quelque chose de normal, à mieux comprendre, à apprivoiser, voire quelque chose recelant un potentiel inexploré et inexploité. Comme vous, j'ai dû faire des prises de conscience et entreprendre un cheminement afin de mieux apprendre à vivre avec ce qui se pose comme un sacré défi.
![]()
C'est un peu comme si l'Humanité découvrait sa complexité ou devenait un peu plus adulte.
En effet, ou encore, paradoxalement et à la fois, comme si elle retrouvait son innocence et son cœur d'enfant. Mais une partie seulement de l'Humanité, malheureusement, une grande partie de celle-ci étant encore malheureusement sous l'emprise du Système, quand elle n'a pas été carrément assimilée par celui-ci...
Oui. Ça en a tout l'air.
Toutefois, je crois bien que l'hypersensibilité favorise le talent artistique, car cela nous met au diapason des courants vibratoires, tant individuels que collectifs, que chacun pourra ensuite traduire à l'aide du médium et de la manière qui lui conviennent le plus. Je crois que l'on se rejoint parfaitement à ce niveau.
Peut-on d'ailleurs être vraiment artiste sans être hypersensible ?
Voilà une excellente question. Ce serait bien que tous les artistes fassent le test de l'hypersensibilité. Tout comme vous, je soupçonne que les résultats pourraient être étonnants.
Ici, je ne considère pas l'art moderne, car à mes yeux ça ressemble trop souvent bien plus à de la m... ou à du chaos qu'à de l'art.
On pourrait bien dire que ça va avec les reste de notre époque… Mais il n'en demeure pas moins que c'est de l'art, et que ces artistes transmettent ce qu'ils perçoivent dans les courants subtils de notre société, soit de la m... ou du chaos. Bien sûr, on peut avoir ses antennes tournées ailleurs, ce qui fait que l'on voit à l'occasion (mais trop peu souvent, j'avoue) poindre de petits bijoux d'art qui sont comme un baume sur l'absurdité et la folie de notre époque.
Je comprends ce point de vue, qui est voisin de celui exprimé dans l'article suivant : Effets de l’art moderne. Cependant, je pense qu'un artiste peut choisir la source de son inspiration et qu'il n'est donc pas obligé de se contenter de ce qu'il y a de plus bassement vibratoire et représentatif de son époque.
Oui, c'est un peu ce que j'exprimais lorsque je disais que l'artiste peut choisir de tourner ses antennes ailleurs.
L'artiste peut probablement autant stimuler le monde qu'être stimulé par lui. Il peut grandement favoriser ce qu'il y a de plus beau et de plus noble, plutôt que ce qu'il y a de plus laid et de plus vil.
En effet, ce choix lui appartient. Dis-moi ce que tu crées et je te dirai qui tu es.
En tout cas et pour ma part, je ne l’ai jamais ressenti négativement, d’autant plus, d’ailleurs, que je n’étais pas conscient de cette particularité. Je croyais que les autres fonctionnaient similairement. Et même cette phase de jeunesse (que ma mère et d’autres adultes percevaient comme de la timidité extrême) ne représentait pas pour moi une calamité. J’étais comme ça et c’était tout, en quelque sorte. Quand ma mère m’a fait prendre conscience que ça pourrait devenir un gros problème plus tard dans ma vie adulte, j’ai simplement vu cela comme une tendance que je devais absolument corriger et je me suis concentré dessus, un peu comme s’il s’agissait d’un adversaire et non pas comme si cela m’appartenait.
Idem pour moi, c'est-à-dire que j'ai ressenti cette hypersensibilité comme tout à fait naturelle et normale dès le départ. C'est après ce que mon entourage m'a servi comme formatage que j'ai commencé à comprendre qu'un tel comportement était carrément vu comme hors-norme, et même à en faire un complexe d'infériorité. C'est pour vous dire les interdits en la matière. De nos jours, il semble que cette tendance s'atténue quelque peu, mais principalement dans des milieux spécialisés, comme les thérapies ou approches dite douces, où l'on ne voit plus ce phénomène comme une déviance, mais plutôt comme quelque chose de normal, à mieux comprendre, à apprivoiser, voire quelque chose recelant un potentiel inexploré et inexploité. Comme vous, j'ai dû faire des prises de conscience et entreprendre un cheminement afin de mieux apprendre à vivre avec ce qui se pose comme un sacré défi.
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C'est un peu comme si l'Humanité découvrait sa complexité ou devenait un peu plus adulte.
En effet, ou encore, paradoxalement et à la fois, comme si elle retrouvait son innocence et son cœur d'enfant. Mais une partie seulement de l'Humanité, malheureusement, une grande partie de celle-ci étant encore malheureusement sous l'emprise du Système, quand elle n'a pas été carrément assimilée par celui-ci...
]]>Toutefois, je crois bien que l'hypersensibilité favorise le talent artistique, car cela nous met au diapason des courants vibratoires, tant individuels que collectifs, que chacun pourra ensuite traduire à l'aide du médium et de la manière qui lui conviennent le plus. Je crois que l'on se rejoint parfaitement à ce niveau.
Peut-on d'ailleurs être vraiment artiste sans être hypersensible ?
Voilà une excellente question. Ce serait bien que tous les artistes fassent le test de l'hypersensibilité. Tout comme vous, je soupçonne que les résultats pourraient être étonnants.
Ici, je ne considère pas l'art moderne, car à mes yeux ça ressemble trop souvent bien plus à de la m... ou à du chaos qu'à de l'art.
On pourrait bien dire que ça va avec les reste de notre époque… Mais il n'en demeure pas moins que c'est de l'art, et que ces artistes transmettent ce qu'ils perçoivent dans les courants subtils de notre société, soit de la m... ou du chaos. Bien sûr, on peut avoir ses antennes tournées ailleurs, ce qui fait que l'on voit à l'occasion (mais trop peu souvent, j'avoue) poindre de petits bijoux d'art qui sont comme un baume sur l'absurdité et la folie de notre époque.
Je comprends ce point de vue, qui est voisin de celui exprimé dans l'article suivant : Effets de l’art moderne. Cependant, je pense qu'un artiste peut choisir la source de son inspiration et qu'il n'est donc pas obligé de se contenter de ce qu'il y a de plus bassement vibratoire et représentatif de son époque.
L'artiste peut probablement autant stimuler le monde qu'être stimulé par lui. Il peut grandement favoriser ce qu'il y a de plus beau et de plus noble, plutôt que ce qu'il y a de plus laid et de plus vil.
]]>
Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
Ce qui peut être perçu comme une lacune par certains peut être perçu par une bénédiction par d'autres. C'est bien pour dire que tout est relatif, n'est-ce pas?
Probablement, oui.
En tout cas et pour ma part, je ne l’ai jamais ressenti négativement, d’autant plus, d’ailleurs, que je n’étais pas conscient de cette particularité. Je croyais que les autres fonctionnaient similairement. Et même cette phase de jeunesse (que ma mère et d’autres adultes percevaient comme de la timidité extrême) ne représentait pas pour moi une calamité. J’étais comme ça et c’était tout, en quelque sorte. Quand ma mère m’a fait prendre conscience que ça pourrait devenir un gros problème plus tard dans ma vie adulte, j’ai simplement vu cela comme une tendance que je devais absolument corriger et je me suis concentré dessus, un peu comme s’il s’agissait d’un adversaire et non pas comme si cela m’appartenait.
Idem pour moi, c'est-à-dire que j'ai ressenti cette hypersensibilité comme tout à fait naturelle et normale dès le départ. C'est après ce que mon entourage m'a servi comme formatage que j'ai commencé à comprendre qu'un tel comportement était carrément vu comme hors-norme, et même à en faire un complexe d'infériorité. C'est pour vous dire les interdits en la matière. De nos jours, il semble que cette tendance s'atténue quelque peu, mais principalement dans des milieux spécialisés, comme les thérapies ou approches dite douces, où l'on ne voit plus ce phénomène comme une déviance, mais plutôt comme quelque chose de normal, à mieux comprendre, à apprivoiser, voire quelque chose recelant un potentiel inexploré et inexploité. Comme vous, j'ai dû faire des prises de conscience et entreprendre un cheminement afin de mieux apprendre à vivre avec ce qui se pose comme un sacré défi.
C'est un peu comme si l'Humanité découvrait sa complexité ou devenait un peu plus adulte.
]]>Toutefois, je crois bien que l'hypersensibilité favorise le talent artistique, car cela nous met au diapason des courants vibratoires, tant individuels que collectifs, que chacun pourra ensuite traduire à l'aide du médium et de la manière qui lui conviennent le plus. Je crois que l'on se rejoint parfaitement à ce niveau.
Peut-on d'ailleurs être vraiment artiste sans être hypersensible ?
Voilà une excellente question. Ce serait bien que tous les artistes fassent le test de l'hypersensibilité. Tout comme vous, je soupçonne que les résultats pourraient être étonnants.
Ici, je ne considère pas l'art moderne, car à mes yeux ça ressemble trop souvent bien plus à de la m... ou à du chaos qu'à de l'art.
On pourrait bien dire que ça va avec les reste de notre époque… Mais il n'en demeure pas moins que c'est de l'art, et que ces artistes transmettent ce qu'ils perçoivent dans les courants subtils de notre société, soit de la m... ou du chaos. Bien sûr, on peut avoir ses antennes tournées ailleurs, ce qui fait que l'on voit à l'occasion (mais trop peu souvent, j'avoue) poindre de petits bijoux d'art qui sont comme un baume sur l'absurdité et la folie de notre époque.
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Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
Ce qui peut être perçu comme une lacune par certains peut être perçu par une bénédiction par d'autres. C'est bien pour dire que tout est relatif, n'est-ce pas?
Probablement, oui.
En tout cas et pour ma part, je ne l’ai jamais ressenti négativement, d’autant plus, d’ailleurs, que je n’étais pas conscient de cette particularité. Je croyais que les autres fonctionnaient similairement. Et même cette phase de jeunesse (que ma mère et d’autres adultes percevaient comme de la timidité extrême) ne représentait pas pour moi une calamité. J’étais comme ça et c’était tout, en quelque sorte. Quand ma mère m’a fait prendre conscience que ça pourrait devenir un gros problème plus tard dans ma vie adulte, j’ai simplement vu cela comme une tendance que je devais absolument corriger et je me suis concentré dessus, un peu comme s’il s’agissait d’un adversaire et non pas comme si cela m’appartenait.
Idem pour moi, c'est-à-dire que j'ai ressenti cette hypersensibilité comme tout à fait naturelle et normale dès le départ. C'est après ce que mon entourage m'a servi comme formatage que j'ai commencé à comprendre qu'un tel comportement était carrément vu comme hors-norme, et même à en faire un complexe d'infériorité. C'est pour vous dire les interdits en la matière. De nos jours, il semble que cette tendance s'atténue quelque peu, mais principalement dans des milieux spécialisés, comme les thérapies ou approches dite douces, où l'on ne voit plus ce phénomène comme une déviance, mais plutôt comme quelque chose de normal, à mieux comprendre, à apprivoiser, voire quelque chose recelant un potentiel inexploré et inexploité. Comme vous, j'ai dû faire des prises de conscience et entreprendre un cheminement afin de mieux apprendre à vivre avec ce qui se pose comme un sacré défi.
]]>
Ce serait plutôt 62 ans d'indi(go)gestion. Mais je ne me prétends pas Indigo, Cristal, ou whatever. J'aime bien l'expression que Vulcain a employée : atypique. Et je préfère être atypique que typique (Tit-Pic-Bois*).
On n'est pas sortis du bois, certes non, alors touchons du bois en attendant que tout ce bois mort débarrasse le plancher, faisons flèche de tout bois, question de démontrer que nous avons plus d'une corde à notre arc, en-ciel ou de Triomphe, c'est selon et cela !
![]()
A+
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*Il me semblait bien qu'il manquait quelque chose… Ça peut échapper même à ceux qui n'ont pas la gueule de bois…![]()
Toutefois, je crois bien que l'hypersensibilité favorise le talent artistique, car cela nous met au diapason des courants vibratoires, tant individuels que collectifs, que chacun pourra ensuite traduire à l'aide du médium et de la manière qui lui conviennent le plus. Je crois que l'on se rejoint parfaitement à ce niveau.
Peut-on d'ailleurs être vraiment artiste sans être hypersensible ?
Ici, je ne considère pas l'art moderne, car à mes yeux ça ressemble trop souvent bien plus à de la m... ou à du chaos qu'à de l'art.
Nous n’avons pas tous la chance d’être moins émotifs que mon ami Spock
![]()
Lui, il doit se rapprocher de l’émotion.
Qu'il prenne son temps, car sait-il vraiment dans quoi il s'embarque ?
Je vais peut-être ici quelque peu vous surprendre. Il se trouve que je présente une bonne majorité des caractéristiques de l'hypersensibilité mentionnées par Baryton, sauf qu'apparemment comme Asperger, j'ai limité son expression en ce qui concerne le registre purement émotionnel.Néanmoins, lorsque j'étais jeune, et ceci jusqu'à 15 ans au moins, j'étais dominé par une forme d'anxiété ou de terreur extrême à la simple idée de devoir aller dans de nouveaux endroits ou de parler à des étrangers à la famille. Devoir répondre ou réciter une leçon en classe était comme une torture.
J'ai dû travailler sur moi ensuite pendant une dizaine d'années pour dépasser cette peur fondamentale et ses diverses expressions dans ma vie.Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
Ce qui peut être perçu comme une lacune par certains peut être perçu par une bénédiction par d'autres. C'est bien pour dire que tout est relatif, n'est-ce pas?
Probablement, oui.
En tout cas et pour ma part, je ne l’ai jamais ressenti négativement, d’autant plus, d’ailleurs, que je n’étais pas conscient de cette particularité. Je croyais que les autres fonctionnaient similairement. Et même cette phase de jeunesse (que ma mère et d’autres adultes percevaient comme de la timidité extrême) ne représentait pas pour moi une calamité. J’étais comme ça et c’était tout, en quelque sorte. Quand ma mère m’a fait prendre conscience que ça pourrait devenir un gros problème plus tard dans ma vie adulte, j’ai simplement vu cela comme une tendance que je devais absolument corriger et je me suis concentré dessus, un peu comme s’il s’agissait d’un adversaire et non pas comme si cela m’appartenait.
Ce serait plutôt 62 ans d'indi(go)gestion. Mais je ne me prétends pas Indigo, Cristal, ou whatever. J'aime bien l'expression que Vulcain a employée : atypique. Et je préfère être atypique que typique (Tit-Pic-Bois*) .
On n'est pas sortis du bois, certes non, alors touchons du bois en attendant que tout ce bois mort débarrasse le plancher, faisons flèche de tout bois, question de démontrer que nous avons plus d'une corde à notre arc, en-ciel ou de Triomphe, c'est selon et cela !
A+
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*Il me semblait bien qu'il manquait quelque chose… Ça peut échapper même à ceux qui n'ont pas la gueule de bois…
Toutefois, je crois bien que l'hypersensibilité favorise le talent artistique, car cela nous met au diapason des courants vibratoires, tant individuels que collectifs, que chacun pourra ensuite traduire à l'aide du médium et de la manière qui lui conviennent le plus. Je crois que l'on se rejoint parfaitement à ce niveau.
Ce qui peut être perçu comme une lacune par certains peut être perçu comme une bénédiction par d'autres. C'est bien pour dire que tout est relatif, n'est-ce pas?
Nous n’avons pas tous la chance d’être moins émotifs que mon ami Spock
![]()
Lui, il doit se rapprocher de l’émotion.
Qu'il prenne son temps, car sait-il vraiment dans quoi il s'embarque ?
Je vais peut-être ici quelque peu vous surprendre. Il se trouve que je présente une bonne majorité des caractéristiques de l'hypersensibilité mentionnées par Baryton, sauf qu'apparemment comme Asperger, j'ai limité son expression en ce qui concerne le registre purement émotionnel.Néanmoins, lorsque j'étais jeune, et ceci jusqu'à 15 ans au moins, j'étais dominé par une forme d'anxiété ou de terreur extrême à la simple idée de devoir aller dans de nouveaux endroits ou de parler à des étrangers à la famille. Devoir répondre ou réciter une leçon en classe était comme une torture.
J'ai dû travailler sur moi ensuite pendant une dizaine d'années pour dépasser cette peur fondamentale et ses diverses expressions dans ma vie.Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
Ce qui peut être perçu comme une lacune par certains peut être perçu par une bénédiction par d'autres. C'est bien pour dire que tout est relatif, n'est-ce pas?
Bonjour Vulcain,
Un compte de 81 de mon côté. Bien sûr, comme vous le dites si bien, à prendre avec certaines réserves.
Je ne sais pas s'il y a un rapport, mais j'ai découvert (tout dernièrement seulement) que j'étais (et ai toujours été) hypersensible. Je ne cherche pas à me réfugier derrière, mais cela explique tellement de choses ! Un hypersensible est plutôt mal adapté pour le monde de violence, d'égoïsme, de cupidité, de tromperie et d'injustice dans lequel nous vivons... J'en sais quelque chose depuis mon enfance avec tous les quolibets et les remontrances dont j'ai fait l'objet à ce sujet. J'en ai même fait une maladie psychosomatique à l'âge de 8 ans... Quand je vois l'un des mes petits-fils hypersensible (j'allais dire atteint de la même malédiction), je ne puis qu'avoir beaucoup de sympathie et d'empathie par rapport à ce qui l'attend… Notre société voit cet état comme une faiblesse, une maladie qui doit être soignée à tout prix par la psychologie et la psychiatrie, plutôt que d'essayer de la comprendre, ce qui rend les gens hypersensibles encore plus vulnérables. Je vous jure que ce n'est pas facile à gérer.
Bonjour Baryton,Il est probable qu'il y a un rapport. Certains donnent d'autres noms à ces tendances : enfants Indigo, enfants Cristal, etc. De manière générale, je dirais qu'il s'agit de tendances atypiques, non purement Homo Sapiens.
Les Atypiques représenteraient finalement une population à part au sein de la population générale. Ils sont souvent pris comme soufre douleurs par les autres pendant leur jeunesse.
En effet, je tends à souscrire à vos propos, bien que, comme je le mentionnais à l'ami Michel, l'adjectif atypique me convient mieux que Indigo, Cristal, etc. Il s'agit d'une personne sur cinq selon les statistiques (fondées sur les cas déclarés ou diagnostiqués, bien entendu. Combien de cas non déclarés ou mal diagnostiqués? That is the question…)
]]>
Trop tard, vous vous en êtes déjà mêlé ! Il fallait y penser avant, hein ? Mais non, cher ami, vous êtes libre de vous mêler de ce qui vous chante !
*** De toute manière, impossible d’effacer ici. C’est un fait que me voilà fait ou refait ou défait. Je vous laisse faire vos conclusions
Oui, vaut mieux s'effacer que d'effacer, bien que je conclue que je dois éviter de conclure !
Tiens, tiens, et pourquoi cela ne m'étonne-t-il pas du tout ?
***Arrêtez, je vais pleurer là…
Faut-il pleurer, faut-il en rire, Font-ils envie ou bien pitié, Je n'ai pas le cœur à le dire, On aurait bien pu s'en passer...
Embêtant, mais non, chiant au boutte, oui, tout à fait ! Je crois que l'on est plutôt près de la conscience unifiée comique, car c'est là une bien mauvaise plaisanterie que l'on se joue à soi-même…
*** L’humour du ciel est essence-ciel, mais amanché comme nous le sommes, c’est carrément à ciel ouvert.
Oui, en autant que le ciel n'ouvre pas les vannes.
Oui, il faut apprendre à gérer tout cela (ce que je tente de faire depuis bientôt 62 ans…)
***62 ans sans pouvoir de gestion, c’est long, je vous comprends, je partage la même lacune. La gestation est sur 9 mois dans la matière, mais comme le temps est relatif dans le monde de la non-forme, il faut multiplier 9 MOI en 9 vies. On n’est pas sortie du bois.![]()
Ce serait plutôt 62 ans d'indi(go)gestion. Mais je ne me prétends pas Indigo, Cristal, ou whatever. J'aime bien l'expression que Vulcain a employée : atypique. Et je préfère être atypique que typique (Tit-Pic). On n'est pas sortis du bois, certes non, alors touchons du bois en attendant que tout ce bois mort débarrasse le plancher, faisons flèche de tout bois, question de démontrer que nous avons plus d'une corde à notre arc, en-ciel ou de Triomphe, c'est selon et cela !
]]>A+
[/color]
***Voilà qui est bien.
Un nouveau point commun![]()
Par contre, je ne pourrais plus faire mon capitaine Kirk se moquant de Spock.
Tu as déjà le sens de l’humour…et tu es trop fort en science pour moi, meilleur en français, créatif, mmm mouais, me voilà fichu.
Une petite belote peut-être ?![]()
Tu es excellent en création graphique, notamment pour les bandes dessinées.
]]>Je vais peut-être ici quelque peu vous surprendre. Il se trouve que je présente une bonne majorité des caractéristiques de l'hypersensibilité mentionnées par Baryton, sauf qu'apparemment comme Asperger, j'ai limité son expression en ce qui concerne le registre purement émotionnel.
Néanmoins, lorsque j'étais jeune, et ceci jusqu'à 15 ans au moins, j'étais dominé par une forme d'anxiété ou de terreur extrême à la simple idée de devoir aller dans de nouveaux endroits ou de parler à des étrangers à la famille. Devoir répondre ou réciter une leçon en classe était comme une torture.
J'ai dû travailler sur moi ensuite pendant une dizaine d'années pour dépasser cette peur fondamentale et ses diverses expressions dans ma vie.Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
***Voilà qui est bien.
Un nouveau point commun![]()
Par contre, je ne pourrais plus faire mon capitaine Kirk se moquant de Spock.
Tu as déjà le sens de l’humour…et tu es trop fort en science pour moi, meilleur en français, créatif, mmm mouais, me voilà fichu.
Une petite belote peut-être ?![]()
Je vais peut-être ici quelque peu vous surprendre. Il se trouve que je présente une bonne majorité des caractéristiques de l'hypersensibilité mentionnées par Baryton, sauf qu'apparemment comme Asperger, j'ai limité son expression en ce qui concerne le registre purement émotionnel.
Néanmoins, lorsque j'étais jeune, et ceci jusqu'à 15 ans au moins, j'étais dominé par une forme d'anxiété ou de terreur extrême à la simple idée de devoir aller dans de nouveaux endroits ou de parler à des étrangers à la famille. Devoir répondre ou réciter une leçon en classe était comme une torture.
J'ai dû travailler sur moi ensuite pendant une dizaine d'années pour dépasser cette peur fondamentale et ses diverses expressions dans ma vie.
Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
***Voilà qui est bien.
Un nouveau point commun
Par contre, je ne pourrais plus faire mon capitaine Kirk se moquant de Spock.
Tu as déjà le sens de l’humour…et tu es trop fort en science pour moi, meilleur en français, créatif, mmm mouais, me voilà fichu.
Une petite belote peut-être ?
Nous n’avons pas tous la chance d’être moins émotifs que mon ami Spock
![]()
Lui, il doit se rapprocher de l’émotion.
Qu'il prenne son temps, car sait-il vraiment dans quoi il s'embarque ?
Je vais peut-être ici quelque peu vous surprendre. Il se trouve que je présente une bonne majorité des caractéristiques de l'hypersensibilité mentionnées par Baryton, sauf qu'apparemment comme Asperger, j'ai limité son expression en ce qui concerne le registre purement émotionnel.
Néanmoins, lorsque j'étais jeune, et ceci jusqu'à 15 ans au moins, j'étais dominé par une forme d'anxiété ou de terreur extrême à la simple idée de devoir aller dans de nouveaux endroits ou de parler à des étrangers à la famille. Devoir répondre ou réciter une leçon en classe était comme une torture.
J'ai dû travailler sur moi ensuite pendant une dizaine d'années pour dépasser cette peur fondamentale et ses diverses expressions dans ma vie.
Je suis hypersensible notamment aux sons, au toucher, à la beauté et à la bonté. Par compensation, mon faible registre émotionnel et ma tendance à ressentir les émotions essentiellement dans la tête m'ont probablement permis de conserver un certain équilibre et une sérénité intérieure depuis environ l'âge de trente ans.
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Trop tard, vous vous en êtes déjà mêlé ! Il fallait y penser avant, hein ? Mais non, cher ami, vous êtes libre de vous mêler de ce qui vous chante !
*** De toute manière, impossible d’effacer ici. C’est un fait que me voilà fait ou refait ou défait. Je vous laisse faire vos conclusions
Tiens, tiens, et pourquoi cela ne m'étonne-t-il pas du tout ?
***Arrêtez, je vais pleurer là…
Embêtant, mais non, chiant au boutte, oui, tout à fait ! Je crois que l'on est plutôt près de la conscience unifiée comique, car c'est là une bien mauvaise plaisanterie que l'on se joue à soi-même…
*** L’humour du ciel est essence-ciel, mais amanché comme nous le sommes, c’est carrément à ciel ouvert.
Oui, il faut apprendre à gérer tout cela (ce que je tente de faire depuis bientôt 62 ans…)
***62 ans sans pouvoir de gestion, c’est long, je vous comprends, je partage la même lacune. La gestation est sur 9 mois dans la matière, mais comme le temps est relatif dans le monde de la non-forme, il faut multiplier 9 MOI en 9 vies. On n’est pas sortie du bois.
A+
Bonjour Vulcain,
Un compte de 81 de mon côté. Bien sûr, comme vous le dites si bien, à prendre avec certaines réserves.
Je ne sais pas s'il y a un rapport, mais j'ai découvert (tout dernièrement seulement) que j'étais (et ai toujours été) hypersensible. Je ne cherche pas à me réfugier derrière, mais cela explique tellement de choses ! Un hypersensible est plutôt mal adapté pour le monde de violence, d'égoïsme, de cupidité, de tromperie et d'injustice dans lequel nous vivons... J'en sais quelque chose depuis mon enfance avec tous les quolibets et les remontrances dont j'ai fait l'objet à ce sujet. J'en ai même fait une maladie psychosomatique à l'âge de 8 ans... Quand je vois l'un des mes petits-fils hypersensible (j'allais dire atteint de la même malédiction), je ne puis qu'avoir beaucoup de sympathie et d'empathie par rapport à ce qui l'attend… Notre société voit cet état comme une faiblesse, une maladie qui doit être soignée à tout prix par la psychologie et la psychiatrie, plutôt que d'essayer de la comprendre, ce qui rend les gens hypersensibles encore plus vulnérables. Je vous jure que ce n'est pas facile à gérer.
Bonjour Baryton,
Il est probable qu'il y a un rapport. Certains donnent d'autres noms à ces tendances : enfants Indigo, enfants Cristal, etc. De manière générale, je dirais qu'il s'agit de tendances atypiques, non purement Homo Sapiens.
Les Atypiques représenteraient finalement une population à part au sein de la population générale. Ils sont souvent pris comme soufre douleurs par les autres pendant leur jeunesse.