5. Souvenirs d’un âge d’or ?
pp.194-227
En pages194-195 : Innombrables sont les contes et les récits qui chantent le fabuleux David. […] On se souvient également de son fils, Salomon, comme du plus sage des rois et du plus prestigieux des bâtisseurs.
En page 195 : Jusqu’à récemment, nombre de savants estimaient que la monarchie unifiée était la première période biblique que l’on pouvait considérer comme authentiquement historique.
En page 196 : Les fouilles entreprises à Jérusalem n’ont apporté aucune preuve de la grandeur de la cité à l’époque de David et de Salomon. Quant aux édifices monumentaux attribués jadis à Salomon, les rapporter à d’autres rois paraît aujourd’hui beaucoup plus raisonnable. Les implications d’un tel réexamen sont énormes. En effet, s’il n’y a pas eu de patriarches, ni d’Exode, ni de conquête de Canaan – ni de monarchie unifiée et prospère sous David et Salomon – devons-nous en conclure que l’Israël biblique tel que nous le décrivent les cinq livres de Moïse, et les livres de Josué, des Juges et de Samuel, n’a jamais existé ?
En page 197 : Samuel les met en garde contre les dangers de la royauté, dans l’un des passages les plus antimonarchiques de la Bible (1 S 8,10-18) mais Dieu lui ordonne de satisfaire la demande du peuple. Dieu lui révèle également son choix : le premier roi d’Israël sera Saül, fils de Qish, de la tribu de Benjamin. […] Du temps que Saül régnait sur Israël, il ignorait que son successeur avait déjà été choisi. En effet, un beau jour, Dieu avait ordonné à Samuel de se rendre chez Jessé, à Bethléem, en lui disant (1 S 16,1) : « Je me suis choisi un roi parmi ses fils. » Ce sera au plus jeune, un beau pâtre aux cheveux roux nommé David, qu’il incombera d’apporter le salut à Israël.
Vous ne trouvez pas que Jessé, ça sonne comme J.-C. ?
En page 198 : David échappe à la fureur assassine de Saül et devient le chef d’une bande de hors-la-loi et de mercenaires…
Suite à une bataille où ses fils trouvent la mort, Saül met fin à ses jours. Cet épisode ouvre la porte à David pour accéder au trône.
En page 200 : Mais David, même parvenu au faîte de sa gloire, ne connaîtra pas la paix. Des conflits familiaux éclatent – dont une rébellion de son fils, Absalom – qui menacent gravement l’avenir de sa dynastie.
Comme je disais, depuis les débuts de l’association YHWH / Abram, celle-ci est jalonnée de querelles, de conflits familiaux, de situations problématiques, de guerres, d’exil, d’exode, de relations troubles, voire incestueuses. Quel individu sain d’esprit voudrait être associé à une telle divinité ? On se croirait dans la télésérie « Game of Thrones / Le Trône de Fer » ! Ne fait-il pas un beau David ? Surtout qu’il vient du royaume du Nord… Winterfell.
********************************************************************************
AJOUT
En parlant de Game of Thrones, l'auteur George R.R. Martin a élaboré sa fiction sur des faits historiques et la géographie. Ça me fait penser à l'élaboration de la Bible sous Josias, mise en évidence par La Bible dévoilée.
Lien vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=MSc83aBEvwo
Sous-titres :
. Le nom d’Horemheb / Demain fête pour Adonaï
. Aaron et Horemheb collecteurs d’impôts
. Retourner en Égypte… / La révolte de Qorah
. Car Aaron est Pharaon
. Le veau d’or / Naissance d’un pharaon
. Les juges
En page 421 : Les éléments de la titulature du pharaon Horemheb ont servi de base pour mettre en scène les personnages bibliques.
Lien pour « titulature » :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titulature_royale_dans_l%27Égypte_antique
Extrait : Dans l'Égypte antique, la titulature royale est l'ensemble des noms officiels par lesquels un pharaon est désigné dans les textes légaux et les grandes inscriptions dédicatoires. La titulature du roi d'Égypte se compose de cinq « Grands Noms », chacun formé d’un titre suivi d’un nom proprement dit. Ces cinq appellations définissent la nature royale et constituent en même temps une idéologie du pouvoir. L'usage de la titulature se met en place dès l'aube de la monarchie pharaonique et perdure jusqu'à la fin de l'institution au moment de l'incorporation de l'Égypte dans l'Empire romain.
À partir du Moyen Empire égyptien, les cinq noms se suivent dans un ordre canonique et invariable. Les quatre premiers sont attribués à l'occasion du couronnement. Le nom d'Horus est le plus ancien titre attesté par les sources. Dès l'époque prédynastique, il place le détenteur de la charge royale sous la protection du dieu faucon Horus ; une très ancienne divinité céleste et solaire adorée à Nekhen. Ce nom s'inscrit invariablement dans le serekh qui est l'image stylisée du palais royal. À partir de la Ire dynastie, le nom de Nebty ou des Deux Maîtresses place le roi sous la protection de Nekhbet et Ouadjet, les déesses vautour et serpent protectrices de la Haute et Basse-Égypte. À partir de la IIIe dynastie, le nom d'Horus d'or associe le dieu Horus à l'éclat de l'or. Il s'agit d'une évocation de la brillance de l'astre diurne dans le ciel mais aussi une référence voilée au dieu Seth par ailleurs surnommé « Le doré ». Dès la Ire dynastie, le nom de Nesout-bity fait référence à la royauté en tant qu'institution divine et pérenne (nesout) mais aussi en tant que charge éphémère (bity) exercée par un mortel. Ce nom s'inscrit dans un cartouche et a la préférence des Égyptiens lorsque le pharaon n'est désigné que par un seul de ses titres.
Le nom de Sa-Rê ou Fils de Rê, en usage à partir de la IVe dynastie, est le nom de naissance du prince héritier, attribué par sa mère dès le premier jour de son existence. Comme le précédent, ce nom se trouve inscrit dans un cartouche à partir de l'intronisation. C'est aussi le nom auquel les égyptologues ajoutent un nombre romain (Amenhotep III ou Ramsès II par exemple) afin de distinguer les monarques entre eux au sein d'une même dynastie. Cette pratique, totalement ignorée des Anciens Égyptiens, est un mode de désignation commode. Aussi, se trouve-t-il invariablement utilisé dans les livres de vulgarisation à l'adresse du grand public.
Chaque titulature est élaborée par un collège de prêtres au moment de l'accession au trône. Elle est ensuite officiellement promulguée et diffusée auprès des différentes autorités subalternes du pays. Dès la mise en place de l'écriture hiéroglyphique, les scribes ont fait œuvre d'archivistes. On possède ainsi des listes nominales plus ou moins exhaustives sur papyrus et sur pierre. Certaines se trouvent gravées au sein des temples dans le cadre du culte funéraire royal. La monarchie pharaonique s'est fortement appuyée sur certaines valeurs fondamentales et les titulatures sont le reflet de ce fait idéologique. Plusieurs concepts ont sans cesse été mis en exergue comme la piété envers le dieu solaire, le principe de la dualité monarchique, l'attachement à la Maât (ordre social et cosmique), l'entretien des forces vitales ou le combat face aux forces hostiles.
Se basant sur la double cartouche royale d’Horemheb, les auteurs la décortiquent pour légitimer leur assertion qu’il est le Aaron biblique. De même, ils donnent un sens surprenant à la « Myriam » et le « Hor » bibliques qui accompagnent Aaron.
En page 426 : La véritable prononciation d’Horus serait Hor…
En page 430 : Les paroles de Dathân et Abiram, prêtres et notables, sont explicites : le pays où coulent le lait et le miel est l’Égypte.
La révolte (Aaron ?) contre Moïse dans le désert, qui ne s’expliquent point selon les miracles qui auraient été pourtant accomplis, est bien expliquée. De même les châtiments qui en découlent. Les auteurs donnent vraiment un sens à l’Exode biblique en nous dévoilant les références égyptiennes qui le sous-tendent et qui lui donnent un sens vraisemblable.
En page 435 : Les versets bibliques furent traduits par les hellénistes au début de l’ère chrétienne. La langue maîtresse était l’araméen, l’hébreu antique n’était plus parlé depuis longtemps. L’origine égyptienne de l’écriture biblique appartenait déjà à un passé révolu. La traduction grecque à partir du texte hébreu en souffrit, car plusieurs expressions et mots hébraïques avaient perdu leur sens originel. Une lecture simple, mot à mot, pouvait cependant cacher un fait historique.
Et les auteurs en donne un exemple avec le culte du « veau d’or ».
En page 437 : Pendant l’absence de Moïse, Aaron-Horemheb était devenu pharaon. À la mort de Aï, Horemheb avait devancé Ramessou en se faisant couronner pharaon.
On y explique l’ascendance que procure le « bâton sacré » pour l’accession au trône en Égypte.
L’Exode mené par deux frères généraux, Parmessou (Moïse) et Horemheb (Aaron) tourne au vinaigre lors du décès de Aï (le pharaon oublié) pour sa succession. Le culte du veau d’or symbolise le désir des exilés de revenir au culte d’Amon pour pouvoir revenir en Égypte, leur « paradis terrestre ».
En page 442, extrait pour Dr. MK Ultra et autres qui ne regardent pas dans la bonne direction pour la lignée dite « davidique » : Horemheb, frère probable de Ramsès Ier, fut nommé pharaon grâce au droit d’aînesse. Au préalable, promu gouverneur du royaume par Toutankhamon (sous l’égide de Aï), il est représenté en tenue de Grand prêtre, portant le vase d’huile d’onction. Il reçoit les colliers d’or, le châle ou vêtement sacré, ainsi qu’au autre vase d’huile sainte, destinés à confirmer sa nouvelle charge. Les prêtres l’acclament et se prosternent devant lui.
Alors si Grand Monarque il y a, la lignée dite davidique serait égyptienne remontant à Horus (Osiris/Enki/Ptah) et Isis.
En page 443 : La qualité de Grand prêtre attribuée à Aaron permet de comprendre pourquoi Moïse ne l’a jamais sanctionné dans le récit biblique. La description des vêtements sacrés d’Aaron et sa fonction sacerdotale le situent hiérarchiquement au-dessus de Moïse.
CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?
Sous-titres :
. Ramses Ier sépare les eaux
. Sauvé des eaux / Car des eaux je l’ai retiré - Car avec Amon je l’ai enfanté
. Le buisson ardent
. Les deux signes de Aï
. Le bâton de Moïse / Le voile de Moïse
. Aï et Moïse recherchent la considération de l’Égypte
. Le commandement
. Le Tav
. Le doigt de Dieu
. L’homme à la main puissante / Les bras de Moïse
. L’autre côté du fleuve / Depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, l’Euphrate
. La tombe d’Aaron et la tombe de Moïse
. Les quarante jours
. Mont Sinaï ou tombe de Aï ? / Les tables brisées de Aï
Les auteurs nous démontrent que la tombe de Ramses Ier recèle une explication vraisemblable sur Moïse et la séparation des eaux.
En page 450 : La légende de Moïse, prince sauvé des eaux, fut empruntée comme tant d’autres à la Mésopotamie et à l’Égypte.
Les auteurs font le point sur les racines égyptiennes du nom « Moïse ». On se réfère à la cartouche de Ramses Ier pour corroborer les versets bibliques qualifiant « Moïse ».
En page 453 : Moïse est un être princier, lumineux, voguant sur une arche parmi les roseaux d’un fleuve de lumière, conformément à Pharaon selon les Textes des Pyramides.
L’Égyptien tué par « Moïse » (le général Ramessou, qui deviendra Ramses Ier), serait-il Akhénaton ? Les auteurs expliquent pourquoi ils prennent sérieusement en considération cette possibilité.
En page 459 : Les textes bibliques évoquent Moïse et Aaron utilisant la magie devant Pharaon et ses sages. Les versets se réfèrent aux anciennes croyances égyptiennes sur la puissance de Pharaon. Dans les Textes des Pyramides, le bâton est symbole de pouvoir et de vie éternelle. Celui-ci, représenté par le sceptre, incarne l’unicité, l’autorité, la justice Mâat ainsi que la connaissance Thot.
D’autres informations complémentaires viennent sur ce fameux bâton de Moïse et changent notre perception sur les versets bibliques le concernant.
En page 462 : Les prêtres yahouds transposèrent dans la Bible les souvenirs du serpent, du bâton, des cornes et des rayons de lumière (Râ), que l’on retrouve dans la tombe d’Horemheb et Ramses Ier.
Lien vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8lQ5ZF0odX8&feature=youtu.be
Extrait VOR180203 sur le sujet des écoles de mystères à 0H55:14 :
Claude-Gérard Sarrazin : « Officiellement, lorsque l’empire romain est devenu chrétien, mais ce n’est pas le christianisme de Jésus-Christ, c’est un christianisme plus normal comme on connaît, plus règlementaire, ils ont fermé les écoles de mystères et tous les temples grecs, romains, et surtout égyptiens, puisque tout venait de l’Égypte. Les Grecs ont été initiés en Égypte. »
Sur les commandements, en page 466 : En dehors de l’interdiction d’avoir plusieurs dieux, de fabriquer des images, les écrits hiéroglyphiques démontrent que les commandements existaient dans la sagesse égyptienne. […] Les « caractères divins » sont des hiéroglyphes puisque l’hébreu écrit n’existait pas au moment de l’exode.
Les auteurs parlent du lien entre la lettre « Tav » et Hathor et des analogies entre Hathor et Thora. Hathor, qui est presque l’anagramme de la Thora. Ils mentionnent aussi, toujours en s’appuyant sur des preuves, que la symbolique égyptienne de la « main puissante » se retrouve à plusieurs occasions dans des versets bibliques. Ils expliquent de quoi il en retourne avec les « bras » de Moîse et les expressions « de l’autre côté du fleuve » et « mort sur la montagne ». De même, du point de vue de l’égyptologie, on nous démontre à quoi correspond l’absence de Moïse qui profite à Aaron. De même, on fait un lien entre les « cailles » et les tribus d’Israël, et ensuite entre les tables brisées de Moïse et les cartouches brisées dans la tombe du pharaon Aï. Finalement, on parle des prêtres artistes parmi les exilés qui obtiennent la faveur de pouvoir revenir en Égypte.
CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?
Les auteurs nous expliquent la signification égyptienne de « fils de Noun » pour les pharaons en lien avec le Josué biblique. Puis ils établissent un parallèle entre la campagne [militaire] de Sethi Ier et la campagne de Josué, de même qu’entre les stèles de ceux-ci.
En page 506 : La puissance égyptienne n’aurait jamais permis les campagnes bibliques de Josué, à moins que celui-ci ne fût son allié.
Puis les auteurs évoquent le lien égyptien qui caractérise le caractère hébraïque « Zaïn », les trompettes d’argent et les guerres meurtrières de la Bible.
CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM
En page 518 : Depuis le serpent de la Genèse aucun animal n’a parlé dans la Bible.
Les racines de Balak, du prophète Balaam, de l’ânesse et de l’ange de cet épisode de l’Exode évoquent encore un lien direct avec l’Égypte, et le premier commandement.
En page 522-523 : La période biblique est à l’origine de l’immense tournant pris par la civilisation égyptienne, tentant d’échapper au monothéisme en le transférant à Canaan. Elle aurait sans doute pu réintégrer les prêtres dans l’orthodoxie amonienne, si la compassion demandée par les exilés avait touché le cœur de l’autorité.
CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ
En page 526 : Il existe un peuple aux traditions millénaires, vivant au Kenya et en Tanzanie, ayant gravé en son passé une histoire analogue à celle de la Bible : les Massaïs. Comment les Massaïs ont-ils épousé un monothéisme biblique avec des noms divins analogues aux dieux égyptiens ?
Les auteurs soulèvent la possibilité qu’il y ait eu deux exodes : l’un vers le Nord et l’autre vers le Sud.
Leur argumentation est surprenante !
En page 534 : Peuple ignoré de l’exode biblique, les Massaïs ne font pas moins partie intégrante de l’exode historique. Présents à Akhet-Aton, ils furent, comme les Yahouds monothéistes, contraints d’accepter un compromis territorial avec le Roi-Dieu régnant, le Divin Père Aï.
En page 535 : Le nouveau roi Semenkharé, décrit comme le pharaon « qui n’avait pas connu Joseph », ne put empêcher le plus grand drame humain de l’histoire de l’Égypte : l’exode des peuples monothéistes.
CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX
En page 538 : Les nombreuses similitudes entre Bible, tradition orale, commentaires des sages et l’histoire de l’Égypte, témoignent de l’existence d’une première Torah hébraïque disparue.
Semenkharé a payé de sa vie en tentant de réconcilier les cultes amonien et atonien pour empêcher « l’Exode biblique ».
En page 539 : Presque inconnu, désireux de perpétuer la tradition monothéiste, Semenkharé s’est opposé au départ des prêtres yahouds. Il rechercha ardemment un compromis avec l’Égypte amonienne ; c’est pour cela qu’il quitta sa capitale Akhet-Aton, où il vivait en sécurité. Il se rendit vulnérable en allant à Thèbes, fief du Divin Père Aï. Comme le pharaon de la Bible « qui n’avait pas connu Joseph », Semenkharé ignorait les ambitions du Divin Père et de ses « neveux », les généraux Horemheb (Aaron) et Parmessou (Moïse). En dehors d’Akhet-Aton, le pouvoir politique appartenait déjà depuis longtemps à la famille du Divin Père Aï.
Les auteurs abordent le sujet de « l’arche sainte » en lien avec la tombe de Toutankhamon. Puis, ils portent leur regard final sur ce qu’il dénomme « l’hérésie monothéiste amarnienne » d’Akhénaton.
--------------------------------------------------------------------------------
ENTREVUE AVEC ROGER SABBAH
LIEN SOURCE : http://jkanya.free.fr/Texte15/messagecache020215.pdf
On a découvert le message caché de la Bible
Publié le 26/11/2000
Activités et Loisirs – HISTOIRE
Les Hébreux étaient des Egyptiens adorateurs du dieu Aton. C'est ce qu'ont découvert deux chercheurs français. Une hypothèse pressentie, au siècle dernier, par Champollion.
Cette découverte fera du bruit. Elle agace, déjà, le milieu scientifique - historiens et archéologues -, et trouble le monde religieux. Le bruit court que les agents de Steven Spielberg en ont eu vent outre- Atlantique et que le grand cinéaste pourrait porter à l'écran « Les secrets de l'Exode », l'ouvrage de deux chercheurs hébraïsants (1).
Les intuitions de Sigmund Freud
Que nous disent Messod et Roger Sabbah? Ce que le Lotois Jean-François Champollion avait, bien avant eux, probablement pressenti - il est mort trop tôt pour aller au bout de ses convictions. Ce que le psychanalyste Sigmund Freud avait, il y a soixante ans, géniale intuition, soupçonné en évoquant, dans ses écrits, l'hypothèse d'une transmission aux Hébreux, par Moïse l'Egyptien, de sa propre religion, celle du dieu Aton. Messod et Roger Sabbah vont plus loin encore en soutenant que tous les Hébreux sont des descendants des anciens Egyptiens.
Ils s'appuient d'abord sur un constat: il n'y a aucune preuve archéologique de l'existence de ces Hébreux tels qu'ils sont décrits dans la Bible. Pour la plupart des savants, ils seraient vaguement assimilés, faute de mieux, aux « Apirous », peuple semi-nomade aux contours flous. Aussi s'interroge-t-on depuis des lustres: comment une population ayant vécu près d'un demi-millénaire en Egypte, forte de près de deux millions d'âmes, a-t-elle pu fuir le pays, l'armée du pharaon à ses trousses, puis s'installer en « Terre Promise », alors administrée par l'Egypte, sans qu'aucune trace ne subsiste ni de leur long séjour, ni de leur exode? Pas de trace non plus d'Abraham. Inconnu au bataillon pour les scientifiques. Pas d'inscription, pas de récit, rien dans les temples, rien sous le sable du désert.
L'obscur pharaon Aï
Nos deux chercheurs fondent ensuite leur hypothèse sur une troublante étude comparative des écritures, l'hébraïque et les hiéroglyphes. Dans le tombeau de Toutankhamon, ouvert en 1923, figuraient des inscriptions rédigées en hiéroglyphes insolites, certaines lettres ressemblant à s'y méprendre - forme, prononciation, valeur symbolique - à l'alphabet hébreu. La coïncidence, à l'époque, n'émut personne. Pas plus que celle-ci: sur un mur du tombeau, le double « cartouche (la signature gravée) d'un obscur pharaon, Aï, dont le nom, en hiéroglyphes, ressemble à celui, dans la Bible araméenne, de Dieu, prononcé Adonaï (AtonAï). Et, à l'entrée de la salle du trésor, gardant la tombe, couché sur un coffre, le chien Anubis (ou Anapi): en hébreu, « Nabi » signifie « gardien de la loi ». Chien et coffre étaient recouverts d'un tissu sacré rappelant le châle de prière des Hébreux. Le coffre à brancards, lui, pourrait s'apparenter à l' « Arche d'Alliance » telle qu'elle est décrite dans la Bible.
Arguant de ces similitudes - il y en a bien d'autres -, les frères Sabbah ont relu de fond en comble les textes. Ils en ont déduit que la langue hébraïque était issue des hiéroglyphes, stylisés. Et, dès lors, tout s'est éclairé: les énigmes de la Bible, les noms aux consonances étranges parce qu'étrangères, les personnages, l'Histoire.
Remontons 3350 ans en arrière. Akhet-Aton, capitale de l'empire d'Egypte - connue aujourd'hui sous le nom de Tell El Amarna -, est la ville du pharaon Akhénaton (« Je suis le soleil vivant ») et de la reine Nefertiti. C'est une cité d'or et de lumière, située au nord de l'actuelle Assiout, sur le Nil, c'est la cité sainte du dieu Aton, le « dieu unique », créateur du ciel et de la terre. Akhénaton a rompu, en effet, avec les divinités du panthéon égyptien, il y règne en maître absolu. Quand il meurt, Aï, qui n'est encore que grand prêtre - plus tard, il sera pharaon sous le nom du « Divin Père Aï » -, prend les rênes du pouvoir, assurant la régence en attendant que Toutankhamon (il n'a que huit ans) grandisse.
Alors, tout s'effondre: le culte ancestral d'Amon, dieu multiple, est rétabli, c'est le retour à l'orthodoxie. Aï et Toutankhamon vont faire en sorte que soit effacé tout vestige de cet Akhénaton de malheur qui laissait le reste du pays sombrer dans la misère, et de ce dieu Aton qui proclamait que les hommes étaient égaux et que seule la méchanceté les différenciait!
La ville, cet éden (s'agit-il là du biblique « paradis perdu »?) va être rapidement désertée, avant d'être, ultérieurement, totalement détruite. Tout le monde est chassé: les prêtres d'Aton, les « Yadoudaé », qui vont former le royaume de Juda, les scribes, les notables, l'élite et, avec eux, le petit peuple, « la tourbe nombreuse » dont parle la Bible, le futur Israël (en égyptien, « fils de Râ et de Dieu ») qui entrera en conflit avec Juda.
Dans leurs bagages, ils emportent leur foi monothéiste - la première de l'histoire humaine -, leurs traditions. Après des années d'errance et de querelles, ces « Egyptiens » vont adopter leur écriture « hébraïco- hiéroglyphique » et conserver le souvenir de l'âge d'or. Aï a fait d'une pierre deux coups: il s'est débarrassé de ces encombrants monothéistes et les bannis lui servent de « zone tampon » contre les Hittites, l'ennemi du nord!
Chassés du « paradis »
Episode annexe de ce grand départ, la fuite, vers le sud, de la police pharaonique composée de Nubiens, les « Medzaï » (« Fils d'Aï »). Au Kenya, note- t-on, les Masaï se réclament aujourd'hui d'un dieu unique, évoquent leur âge d'or, au nord, et portent des ornements qui ne sont pas sans rappeler les symboles sacrés de l'Egypte ancienne...
Bien des siècles après cette épopée, nous disent Messod et Roger Sabbah, les scribes, lors de l'exil à Babylone, ennemi juré de l'Egypte, vont rédiger un texte, la Bible, maintes fois remanié, où ne figure plus cette lointaine et gênante origine égyptienne, où les noms sont maquillés. Inventé donc, Abraham, inventée sa naissance en Mésopotamie!
Sarah, c'est Nefertiti
Et tout concorde, pour nos deux chercheurs: la chronologie des pharaons, leurs vies, leurs actions, la Bible et l'histoire égyptienne. Abraham (« Ab-Rah-Am », père du dieu Râ et Amon)? C'est Akhénaton lui-même: d'un côté l'Abraham biblique à qui Dieu parle, qui rejette le polythéisme et égorge le bélier en lieu et place de son fils Isaak (le pharaon Semenkharé, en égyptien Saak- Ka-Râ?); de l'autre Akhénaton, qui converse avec Aton, rompt avec les divinités, sacrifie le bélier (Amon). Sarah, c'est la belle Nefertiti, Agar, c'est Kiya, la seconde épouse. Moïse (« Mésés »)? C'est Ramsès Ier, homme de guerre, impulsif. Aaron? C'est Horemheb, général puis pharaon. Joseph? C'est Aï: l'un et l'autre ont été enterrés en « pharaons d'Egypte » et leurs momies ont disparu...
Pas de peuple réduit en esclavage, pas de « peuple élu », pas de terre promise par Dieu: si elle les a étourdis - on le serait à moins -, cette découverte n'a pas fait chanceler la foi de Messod et Roger Sabbah, issus d'une lignée de rabbins: ils assurent être toujours croyants.
* « Les secrets de l'Exode », Messod et Roger Sabbah, éditions Jean-Cyrille Godefroy, 556 pages, 185 F/28,20 euros.
Philippe BRASSART
« Abraham = Akhénaton »
Les auteurs des « Secrets de l'Exode » ne sont ni des farfelus ni des iconoclastes. Messod et Roger Sabbah sont issus d'une lignée de rabbins et de grands rabbins, ils ont effectué des études bibliques et talmudiques poussées. Leur livre est le fruit de vingt ans de recherches. « Si tout ceci était un canular, dit Roger Sabbah, nous nous cacherions... »
DDD. / LA DEPECHE DU DIMANCHE.- Pensez-vous que Champollion, s'il n'était pas mort prématurément, aurait abouti aux mêmes conclusions que vous?
R. S. / ROGER SABBAH.- Certainement. D'ailleurs, dans son dernier ouvrage, il exhorte les chercheurs à la critique de la Bible. C'est son grand message: il a voulu dire que l'Egypte devait servir à appréhender la Bible d'une façon différente. La Bible elle-même nomme 700 fois le mot Egypte, ce sont des clins d'oeil pour dire: fouillez là-bas pour approcher la vérité! Notre recherche à nous va se poursuivre car il y a bien d'autres analogies entre la Bible et l'histoire de l'Egypte ancienne. Par exemple, à propos de la sagesse, 2000 ans avant notre ère, un pharaon écrivait: « Si tu respectes ton père et ta mère, tu vivras longtemps ». Or on retrouve le même rapport dans le troisième commandement. Toutes ces concordances existent, nous ne les avons pas inventées. Maintenant, c'est au lecteur de décider de ce qu'il doit croire ou de ne pas croire. Notre livre ne fait qu'évoquer une hypothèse.
DDD.- Pour vous, le monothéisme est vraiment né en Egypte?
R. S.- C'est une certitude. Les empires assyrien et babylonien étaient tous polythéistes. Le culte d'Aton est vraiment le premier monothéisme de l'Histoire, un pur monothéisme affirmant: il n'y a pas d'autres dieux. Ce qui rejoint le commandement biblique: tu n'auras pas d'autres dieux que moi. Nous nous sommes donc demandé qui pouvait bien être ce personnage fabuleux nommé Abraham. Et, petit à petit, en étudiant isolément le cas Abraham et le cas Akhénaton, nous avons abouti à cette conclusion: l'un est probablement le mythe de l'autre. Abraham n'est pas né en Mésopotamie.
À noter qu'Enki aurait quitté comme Abraham la Mésopotamie pour l'Atlantide sous le pseudonyme de Ptah et pour l'Égypte sous le pseudonyme d'Asar (Osiris ressuscité en Horus).
DDD.- Vous parlez du pharaon Moïse, du pharaon Aaron. Mais où et quand auraient-ils régné?
R. S.- Après Akhénaton, Semenkharé, Toutankhamon et Aï, sous les noms d'Horemheb et de Ramsès Ier. Le tout sur une durée de quarante ans, ce qui - hasard? - correspond aux quarante années des Hébreux dans le désert. Tout cela s'est passé en Egypte, où certains Hébreux étaient revenus. Quand Moïse est parti - « dans la montagne » d'après la Bible - en déléguant son autorité à Aaron, ce dernier en a profité pour prendre le pouvoir. D'où l'histoire du veau d'or, symbole, pour les Egyptiens, de la mise sur le trône d'un nouveau pharaon. Il faut bien comprendre que l'histoire biblique est un transfert.
DDD.- Si on prolonge l'analyse, on en déduit que Jésus est d'origine égyptienne...
R. S.- Certains soutiennent même qu'il n'a pas existé, qu'il est un symbole de l'Egypte ancienne. D'autres disent que c'est en Egypte qu'il a découvert la véritable histoire des Hébreux et qu'à partir de là, révolté, il a justement voulu tout chambouler...
DDD.- Comment est perçue votre découverte? Elle est tout de même dérangeante pour les égyptologues, et surtout pour les juifs qui verraient, si vous dites vrai, toutes leurs valeurs s'effondrer...
R. S.-Les égyptologues font front commun contre nous. Mais ils ne remettent pas en cause les découvertes principales: il y a trop d'analogies pour qu'il n'y ait pas un fondement. Nous pensons que l'égyptologie a fait une faute de parcours, négligé l'étude des religions. Quant à la symbolique juive, elle garde sa valeur. La mystique juive fait partie d'une certaine forme de fondement de l'être humain. J'espère en tout cas que ce livre rapprochera les trois religions monothéistes qui ont un tronc commun.
DDD.- En quel dieu croyez-vous? Pas le Yahweh de la Bible mais alors lequel: l'Aton égyptien?
R. S.- Je reviendrais peut-être davantage à la religion amonienne! Dans la mesure où Dieu y a une dimension universelle et inconnue. L'Egypte ancienne avait compris l'immense problème que l'humanité d'aujourd'hui n'a toujours pas résolu: celui de la tolérance, mais à la base, aller vers le Bien, considérer le divin comme une universalité et les dieux comme des projections de cette universalité, des morceaux du divin. Le drame, c'est la cassure qu'il y a eu quand un homme a déclaré - c'était Akhénaton - qu'il était lui-même Dieu et qu'il fallait donc l'adorer...
Ph. B.
La Dépêche du Midi
En sous-titres :
. Les chameaux d’Abraham / Our-Kasdim
. La vallée du roi
. Abraham, berger ou roi ? / Les idoles de son père
. Hérodote et les prêtres égyptiens
. Les temples d’Aton / Origine de la prière monothéiste sur le pain
. Le temple de Jérusalem était-il un temple égyptien ?
. À trois jours de marche… / Le sacrifice du dieu bélier
. Sarah et Nefertiti / La belle est venue / Saraï et Sarah / Agar l’Égyptienne / Enterrement de Sarah
. La torpeur d’Abraham / Grand Hymne à Aton (extraits) et Psaume 104 (extrait)
. Le Samekh « S »
. Abraham et Isaak / Le sourire d’Akhénaton
. Abimelek est Aménophis III
. Rébécca et Sarah / L’énigme de la tombe No 55
. Abraham et Jacob / La pierre / L’échelle / Le roi Abraham / Le combat avec Dieu / Les stèles
. Jacob et Israël
. Le Soleil sur Jacob / Et Jacob se prosterna sept fois / Le Dieu de ton père
. À l’est d’Éden / À l’est d’Akhet-Aton
. Le mystère de Laban
. Laban est en paix / Amon est en paix
. Les dix-sept années de Jacob
En page 259 : Les historiens et les archéologues ont recherché Abraham en vain dans tout le Moyen-Orient. […] Qui est Abraham ? Existe-t-il en Mésopotamie, à Canaan ou en Égypte un homme répondant à la personnalité d’Abraham ?
Confirmé par du livre d’archéologie « La Bible dévoilée ».
Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=145685
Les auteurs nous parlent de l’impact de l’exil des Judéens en Babylone, en -585 ans de notre ère, sur les écrits bibliques.
En page 261 : Durant cette période trouble, les prêtres yahouds abandonnèrent leur dieu égyptien Aï au profit du Dieu Yahvé. […] Pour protéger leur vie, les prêtres yahouds firent en sorte que l’Égypte, leur pays d’origine, devienne la nation « détestable », responsable de tous les maux. L’Égypte devint alors l’abomination, la terre maudite.
En page 262 : Cependant, ils demeurèrent fiers de leur passé et cachèrent subtilement dans les écrits bibliques la marque de l’Égypte.
Les auteurs s’affairent à nous en donner les preuves, ce qui donne des explications plausibles pour les anachronismes bibliques qui auraient été sciemment voulus par les scribes. Ainsi, Abraham serait en fait Akhénaton. Commence alors une livraison géniale des auteurs pour établir à chaque étape de l’histoire d’Abraham sa contrepartie égyptienne sous Akhénaton. Ils se réfèrent, entre autres, à des cartouches de pharaons dont celle évidemment d’Akhénaton et Néfertiti, ainsi qu’à des stèles et à des commentaires de Rachi, de Cyril Aldred et d’autres références comme Hérodote. Ils décortiquent aussi le nom d’Abraham y trouvant des racines égyptiennes. Ils s’attardent aussi à nous démontrer qu’Abraham était plus qu’un berger pasteur semi-nomade ; il était un puissant roi.
En page 269 : Le parallèle entre Abraham et Akhénaton se précise.
En page 275 : Abraham (Ab-Râh-Amon) est par conséquent un nom purement lié à l’Égypte ancienne.
En page 278 : Les scribes ont caché la lignée royale d’Abraham (Akhénaton) dans le terme hébreu « Roé Tsé-One », ce qui leur permettait d’avoir une attitude d’humilité devant les rois babyloniens.
Tous les personnages bibliques découlant d’Abraham, Joseph et ses frères, les épouses des patriarches et autres, ainsi que, par exemple, les villes de Sodome et Babel, trouvent une correspondance, voire une origine ou une réalité égyptienne grâce à la démonstration des frères Sabbah.
On traite des temples d’Aton et des offrandes du pain et du vin qui seraient à l’origine des rituels monothéistes. De plus, l’architecture du temple de Jérusalem serait calquée sur celle de l’Égypte.
En page 289 : Pourquoi Jérusalem a-t-elle été choisie par les prêtres Yahouds comme ville sainte ? La lettre EA 287 dans laquelle Abdi-heba, gouverneur de Jérusalem, se plaint des attaques des Apirous, précise qu’Akhénaton avait « placé son nom à Jérusalem » …
En page 290 : Akhénaton sacralisa Jérusalem, lui conférant un statut supérieur à celui des autres villes.
La séparation des cultes d’Amon (Thèbes / Aménophis III) et d’Aton (Akhet-Aton / Akhénaton) sert de toile de fond à la démonstration des frères Sabbah concernant les « trois jours de marche » récurrents dans les écrits de l’Exode biblique.
En page 292 : Le bélier d’Abraham est le symbole du dieu Amon. Son âne, le symbole de l’Égypte.
En page 293 : Aï, continuant la politique d’Aménophis III, sépara l’Égypte amonienne de l’Égypte atonienne.
Les auteurs poursuivent la validation de leurs découvertes en analysant les épouses des trois patriarches bibliques et leur progéniture en fonction de personnages équivalents dans l’entourage d’Akhénaton. On identifie ainsi qui serait chez les Égyptiens les Sarah, Agar, Rébécca, Ismaël, Isaak, Jacob (l’échelle de, libation d’eau et d’huiles saintes), Laban et autres personnages bibliques.
En page 297 : Pourquoi Abraham et Sarah, présentés dans le récit biblique comme des Hébreux, abomination des Égyptiens, sont-ils graduellement élevés aux dignités de princes, rois et d’êtres célestes affiliés à Pharaon ?
On nous explique le sens qu’il faille donner aux mots « sœur », « fils » chez les Égyptiens et le lien égyptien entre le « Grand Hymne à Aton » et le Psaume 104, de même entre l’Abimelek biblique et Aménophis III, le père d’Akhénaton.
Régulièrement, les auteurs tracent un bref résumé succinct établissant un parallèle entre la Bible et l’Histoire égyptienne.
En page 326 : Cette comparaison [pierres en repose-tête] montre que la tradition orale hébraïque, avant les découvertes archéologiques, avait gardé le souvenir d’objets précis [pierre de Jacob] remontant à l’Ancienne Égypte.
En page 330 : Les scribes bibliques gardèrent en mémoire le sourire et la hanche proéminente d’Akhénaton. Abraham, dignité de Râ, Isaac et le sourire, Jacob et la hanche luxée symbolisent Pharaon, fondateur du monothéisme. Tel est le message des prêtres et scribes yahouds exilés à Babylone, cachant dans les textes leur appartenance à l’immense civilisation égyptienne.
Comme Abraham et Jacob, Aménophis IV change de nom pour devenir Akhénaton.
En page 336 : Les trois patriarches de la Bible sont l’image d’Akhénaton, père du monothéisme.
Les auteurs font un parallèle entre Caïn / Abel, Jacob / Esaü et Akhénaton / Thoutmosis. Puis se tournent vers l’expression biblique « en paix » pour lui extirper son équivalent égyptien.
En page 349, avec en référence Mathieu, XVI, 18 : Le Nouveau Testament se réfère spirituellement à l’Ancienne Égypte.
Pourquoi les Gouverne « ments » s’appuient sur la Bible : parce qu’elle contient l’Ancien et le Nouveau Test à « ment » !
Les auteurs nous expliquent comment Akhénaton et Jacob partage le chiffre « 17 ».
CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ? / Le chandelier
En sous-titres :
. Potifar et Pharaon / La coupe de Pharaon
. Ils arrivèrent à soixante-dix
. L’ablution des mains / Origine de l’ablution des mains (Nétilat-Yadayim)
. L’ablution des pieds
. Jacob et Joseph embaumés
En page 359, les auteurs posent la question : Comment Joseph, un Hébreu, a-t-il pu obtenir une telle position officielle, sans connaître les traditions, les mœurs, l’écriture sacrée et la langue de Pharaon ?
Et ils tentent d’y répondre en établissant des liens entre le Joseph biblique et le Divin Père Aï, et en rétablissant certains faits qui étaient déjà connus de Pharaon, comme les rêves de Joseph « sept vaches / gerbe ». Ils identifient qui est Potifar, le puissant Égyptien / Pharaon, qui achète Joseph à ses frères.
En page 371 : Les recherches sur les talatates de Karnak permirent de retrouver l’image gravée d’Akhénaton, élevant sa coupe vers Aton pour l’offrande du vin. La prière monothéiste sur le fruit de la vigne a pour origine l’ancienne Égypte, premier pays à consacrer la « boisson des dieux ».
En page 372 : Comme pour le pain sacré, la prière sur le vin, tradition familiale à Aket-Aton, remerciant Dieu d’avoir créé les fruits de la vigne, fut conservée par les Yahouds dans les différents rituels.
En page 383 : La tradition du lavement des mains (en hébreu : nétilat-yadayim) a été pratiquée par les prêtres judéens (Yahouds), et jusqu’à nos jours dans certaines traditions monothéistes. Une main verse de l’eau sur l’autre, chacune jouant le rôle de « serviteur ». Les talatates de Karnak permettent de reconstituer ce rituel. Elles montrent un serviteur versant de l’eau sur les mains d’Akhénaton.
De même pour l’ablution des pieds qui origine de l’Égypte. Si tous les rituels catholiques proviennent d’Égypte, pourquoi il en serait autrement du Christ Jésus (Horus) ?
Les auteurs posent d’autres bonnes questions en page 386 : L’arche emportée par les Yahouds contenait-elle les tables de la Loi, ou la momie d’Akhénaton ? Y avait-il plusieurs arches ?
Conclusion en page 388 : Joseph n’ayant aucune réalité historique, les scribes de la Bible ont révélé à travers lui la plus extraordinaire figure de l’Ancienne Égypte : le Divin Père Aï, le pharaon oublié.
CHAPITRE 10 : L’EXODE
En sous-titres :
. La face de Dieu
. Mort des premiers-nés
. Itinéraire / La fête de Soukkot
. Le passage de la Mer Rouge
. Le secret de Jéthro
. La femme à l’oiseau
. Deux campagnes militaires
. Pitom et Ramses / La stèle de Merenptah
On apprend que :
1. Comme pour « Dieu », on ne peut voir la face de Pharaon.
2. Que la décision de faire la circoncision à la naissance plutôt qu’à 13 ans, serait à l’origine du décès de plusieurs de ceux-ci.
En page 395 : Rompant avec les anciennes traditions religieuses égyptiennes (circoncision à treize ans), Abraham est l’innovateur de la circoncision à huit jours.
Mauro Biglino donne une explication des plus intéressantes sur le pourquoi de la circoncision à huit jours.
3. Qu’en fait, l’exode est plutôt une déportation des monothéistes d’Akhet-Aton, encadrée par l’armée égyptienne.
En page 398 : L’ambition politique de Aï était de repeupler la nouvelle terre sainte de Canaan avec une population soumise, assurant une zone [tampon] sécuritaire entre l’Égypte et l’ennemi du nord.
4. Qu’il n’est pas question d’une errance de 40 ans dans le désert mais plutôt une attente parce que l’armée égyptienne a été confrontée à des difficultés pour mener à terme cette déportation à Canaan.
En pages 399-400 : Par conséquent, les échecs de la campagne de Moïse correspondent aux revers historiques de l’armée égyptienne commandée par les généraux Horemheb et Paramessou, au cours de la première année du règne de Toutankhamon.
En page 410 : Quarante ans séparent les campagnes [militaires] sous Toutankhamon et Sethi 1er. Pour établir les déportés sur les terres de Canaan.
5. Que selon les Textes des Pyramides, Pharaon a le pouvoir de séparer les eaux. Que ce n’est pas la Mer Rouge, mais la Mer des Roseaux, avec une toute autre signification.
En page 402 : La Mer des Roseaux est l’océan des pharaons, le « noun » dans lequel triomphe le Divin Père Aï sur Akhénaton et Semenkharé, les pharaons monothéistes. La séparation des eaux représente la rupture entre Amon et Aton, entre l’Égypte et ses prêtres.
6. Que l’Égypte a dû complètement se réorganiser sous les directives de Jéthro, Akhénaton l’ayant affaiblie sur tous les plans pour créer sa ville sainte d’Akhet-Aton qui abritait sa doctrine monothéiste. De même, on nous dévoile qui était en fait ce « Jéthro » biblique dans la hiérarchie égyptienne.
7. On nous explique pourquoi il est improbable que l’Exode se soit déroulé sous les Ramses.
8. On tente de cerner qui serait « Moïse » parmi la hiérarchie égyptienne.
CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?
CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?
CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?
CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM
CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ
CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX
BIBLIOGRAPHIE
]]>
LA DERNIÈRE MARCHE DES DIEUX
de l’Atlantide à AbydosAnton Parks
Éditions Pahana Books (La Source de nos Origines)
2013Son troisième essai.
En pages 36-37 : L’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska effectua ce même voyage à la fin des années 50 pour vérifier la valeur des textes antiques ainsi que les propos d’Hérodote.
En page 39 : Les informations que l’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska découvrit de son côté et qu’Albert Slosman comprit à son tour d’une toute autre façon, confirment que les rescapés des îles atlantiques des Canaries abordèrent les côtes du Maroc après la catastrophe. Ensuite, ils se lancèrent dans une longue marche boueuse vers l’Égypte, à travers les grandes étendues et les canyons du Sahara, autrefois verdoyants.
Lien extrait du Complément Surprenant VOR180113 : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=150434
]]>
Marcelle Weissen-Szumlanska déduit que la civilisation du Nil remonte à environ 10 000 à 12 000 années.Explorant le Sud marocain, Mme Weissen-Szumlanska reconnut, du cap Draa à Reggane, le tracé de la piste des grands nomades continuant la route impériale de la carte d'Hérodote. Cette route, qui va de Djerba, en Tunisie, au lac Tritonis, aurait été celIe qu'empruntaient les Atlantes avant le déluge pour commercer avec l'Égypte...
LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux
Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.
Avec toute l’information sur l’Exode que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.
AJOUT :
LE RÉVEIL DU PHÉNIX
Les Chroniques du ĞÍRKÙ III
Anton Parks
Éditions Nouvelle Terre
2010
Voici de l’information partagée par Parks sous forme de roman. Mais dans son essai « La Dernière Marche des Dieux », il nous précise en page 24 : La série des Chroniques du Girku est une chose, mes recherches parallèles en sont une autre. L’histoire écrite avec le cœur et inspirée par "l’Âme du Monde" se distingue de l’Histoire scientifiquement vérifiable. Dans le monde quantique au sein duquel nous évoluons et que nous appréhendons progressivement, ces deux formes de rédaction ne sont pas antagonistes. Elles se complètent. C’est par exemple le cas pour mes ouvrages Ádam Genisiš et Eden qui traitent d’un même sujet, mais de façon totalement différente. Je remarque pourtant que ces deux approches touchent de nombreux lecteurs d’horizons différents qui ne s’entendent pas toujours. Ceux qui comprennent ma démarche savent que je ne peux présenter une Chronique comme la seule vérité. Cette vérité, la mienne, demande une analyse et un réexamen sans concession, à la lumière des sources archéologiques et des écrits consignés par les anciens. Telle est la discipline que je m’impose. Certains auteurs, et non des moindres, se contentent de répandre leur "vérité invérifiable" et "leurs traditions orales inconnues" en leur âme et conscience ; ce ne sera jamais mon cas. Que chacun de mes lecteurs soit assuré que je cède à aucun compromis sur la recherche historique et scientifique. Tous les moyens possibles sont mis en œuvre ; telle est ma ligne de vie, tel est mon engagement.
Dans la deuxième partie du livre, intitulée « LE RÉVEIL DU FAUCON », au deuxième chapitre nommé « AU-DELÀ DE L’HORIZON DES ÉVÉNEMENTS », Horus / Neb-Heru, par un genre de voyage astral ou de projection de conscience, effectué dans la chambre du roi de la Grande Pyramide, veut aller à la rencontre de son père Osiris parce qu’il peine à croire qu’il est la réincarnation de celui-ci, contrairement à son entourage qui le considère comme Osiris ressuscité. Mais sa sortie hors du corps ne se déroule pas comme prévu. Des abeilles viennent à sa rescousse. Il fait part de son expérience à sa génitrice Isis et à son entourage proche composé de divers dieux.
En page 221 : "Où veut-il se rendre ? Le roi veut se rendre au ciel pour toutes vies et autorité afin qu’il puisse voir son père [Osiris] et qu’il puisse voir la lumière."
- Textes des Pyramides, 914c-915a
En pages 227-228 : Djehuti [Thot] reprit son air grave et me demanda à quel danger j’avais dû faire face au cœur de Bit-Râ-Hem. Je leur retraçai volontiers mon aventure en n’omettant aucun détail important pour bien leur montrer le courage que j’avais eu face à mon adversaire. Vint ensuite le passage concernant les abeilles…
- Tu as vu des abeilles dans le plafond du Shetat ("chambre du roi") ? demanda Djehuti.
- Oui., ce sont elles qui m’ont secouru lorsque j’ai combattu l’ombre armée. Elles sont innombrables.
- N’en parle pas à personne, Heru [Horus], reprit Aset [Isis]. Tu viens de découvrir un secret important que nul ne doit connaître.
Je sais depuis mon plus jeune âge que l’abeille est notre symbole royal par excellence et qu’il provient de mon père [Osiris]. Nombre d’entre nous prétendent qu’Asar [Osiris] possédait une colonie importante de ces insectes dont il s’était occupé pendant de nombreuses années, jusqu’à ce qu’il trépasse. Il en avait en A’amenptah (Atlantide) et en Kemet (l’Égypte). Mais nous avions depuis perdu leur trace. C’est ma mère qui m’avait parlé de ces abeilles au cours de mon enfance. Elle m’avait raconté que le passage du Benu Céleste (le Phénix) avait fait monter les eaux un peu partout sur Uraš (la Terre). Les survivants de l’A’amenptah avaient suivi les abeilles d’Asar vers Kemet, alors que le sol était recouvert de boue et de cadavres de tout genre. Les souterrains qui reliaient autrefois l’A’amenptah à Kalam (l’Afrique) s’étaient effondrés. Dehors les paysages que nos ancêtres connaissaient étaient totalement méconnaissables. De plus, la planète avait basculé sur son axe, les points cardinaux n’étaient plus les mêmes. Les survivants, exténués par leur longue marche vers l’Est actuel, avaient finalement atteint le royaume de Ta-Ur (Abydos) par le sommet des montagnes.
C'est comme un autre morceau du "puzzle" qui s'ajoute aux autres pour donner une version qui m'apparaît dès plus vraisemblable d'un exode fastidieux. Chose certaine, Moïse et les 40 ans dans le désert alors que les Hébreux sont à 10 jours de marche de Canaan, c'est à reléguer aux oubliettes. Mais jusqu'à preuve du contraire, les croyances continuent d'enterrer ce qui s'approche le plus du vraisemblable.
]]> LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux
Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.
Avec toute l’information que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période convenue de l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.
LA DERNIÈRE MARCHE DES DIEUX
de l’Atlantide à Abydos
Anton Parks
Éditions Pahana Books (La Source de nos Origines)
2013
Son troisième essai.
LIEN DU VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=X3Iky2GtYP4
Extraits « Note de l’auteur »
En page 19 : Ces dernières années, lorsque mon épouse et moi-même avons eu la chance de partir quelques jours et de quitter notre intense labeur quotidien, ce fut à chaque fois pour des séjours studieux, trop sans doute. Îles Canaries, Maroc, Égypte… Nous nous sommes retrouvés à chaque fois dans des lieux historiques marquants, en rapport avec l’émergence de l’Égypte préhistorique ; mais aussi, sans le savoir, dans les pas de l’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska…
Nous avions commencé en 2007 et 2008 par Edfu et Abydos en Haute Égypte, c’est-à-dire par le bout de la piste antique des grands nomades qui traverse le nord du Sahara, et dont l’extrémité se situe au Maroc, en face des Îles Canaries.
En page 20 : Cette ville [Abydos] étrange et peu fréquentée est pourtant le centre religieux de toute l’Égypte et la ville d’Osiris par excellence. La légende transmise dans les Textes des Pyramides soutient qu’Osiris y aurait été un jour assassiné par son frère Seth et ses complices. […] Ces événements se déroulèrent à une période sombre de notre histoire, à une époque lointaine, juste avant que les dieux de l’Égypte ne quittent leurs îles mystérieuses, détruites par un cataclysme, pour rejoindre Abydos avec l’espoir de recréer ce qui avait été à jamais perdu.
Dans le présent ouvrage, nous étudierons les textes liés à cette histoire. Ces anciens documents attribués à Thot confortent les dires de Platon à propos de l’Atlantide et plus encore. Ils soutiennent aussi ma thèse inédite développée dans mes ouvrages le Testament de la Vierge et le Réveil du Phénix, à propos des piliers d’énergie ou Djed, lesquels fonctionnent probablement sur le principe des bobines Tesla.
En page 23 : Pour un confort de lecture, j’ai respecté l’ordre chronologique historique et archéologique qui entoure l’histoire d’Abydos. Cette quête du passé démarre par les textes de Thot sur l’Atlantide, en passant par la longue marche des rescapés jusqu’à Abydos…
1ère partie : REGARDS SUR L’HORIZON
En page 27 : Dès les époques reculées, le culte du dieu [Osiris] disparu et ressuscité était pratiqué à Abydos. […] Abydos était la Jérusalem ou la Mecque de l’antiquité.
En page 29 : Si l’on se réfère aux récits mythologiques gravés sur les murs du temple d’Edfu, cette communauté divine à la science surnaturelle provenait probablement des îles atlantiques de l’A’amenptha (l’Atlantide).
En page 34 : Osiris achevait son rôle dans le mythe de la royauté et descendait dans le monde du bas pour devenir le dieu des morts. Mais sa résurrection sous la forme de son fils posthume, Horus, redonna espoir à l’humanité.
ESPOIR : N’est-ce pas là le thème de l’année 2018 ?!
Toujours en page 34, Anton Parks, se basant sur les textes des Pyramides et le Livre des Morts égyptiens, nous livre l’événement qui arriva à peu près à la même période de la mort d’Osiris et qui bouleversa la planète, ce qui entraîna, entre autres, la destruction de l’Atlantide : L’exode des rives de l’Atlantique vers le Nil s’effectua en petits groupes… Tous quittèrent l’A’amenptah pour rejoindre la patrie d’Osiris et le lieu de son assassinat : Abydos.
En page 35 : Le trajet qu’ils empruntèrent pour gagner l’Égypte coupe toute l’Afrique du nord en deux, juste au-dessus du tropique du Cancer, Ce circuit est connu depuis la préhistoire. L’historien et géographe grec Hérodote le connaissait comme étant la troisième route conçue et parcourue par les anciens Égyptiens.
En pages 36-37 : L’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska effectua ce même voyage à la fin des années 50 pour vérifier la valeur des textes antiques ainsi que les propos d’Hérodote.
En page 39 : Les informations que l’anthropologue Marcelle Weissen-Szumlanska découvrit de son côté et qu’Albert Slosman comprit à son tour d’une toute autre façon, confirment que les rescapés des îles atlantiques des Canaries abordèrent les côtes du Maroc après la catastrophe. Ensuite, ils se lancèrent dans une longue marche boueuse vers l’Égypte, à travers les grandes étendues et les canyons du Sahara, autrefois verdoyants.
OU LIEN VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=B3_8AHNdeo0
En page 40 : Les textes funéraires égyptiens (Textes des Pyramides et des Sarcophages et le chapitre 17 du Livre des Morts) affirment que les dieux égyptiens étaient issus d’un lieu dénommé A’amenptah "le lieu grand et stable du façonneur Ptah-Osiris" ou Amentet "le Pays de la Vérité et de Parole". Ce domaine est symbolisé par la déesse de la Vérité, Maât, dont la tête porte une plume. Au cours de la journée qui suivit l’assassinat d’Osiris, il y eut une sorte d’éclipse, nous disent les textes funéraires, la lune ou un objet céleste passa devant le soleil, et de grandes flammes emplirent l’obscurité… Existe-t-il d’autres documents en Égypte qui évoquent les îles originelles des dieux et un cataclysme ? Oui ! Il s’agit des textes sacrés de Thot gravés sur les murs du temple d’Edfu.
]]> LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux
Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.
Avec toute l’information que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période convenue de l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.
AJOUT :
J'ai fait du découpage de ce lien de mon "Dossier Anton Parks" pour mettre en évidence le sujet : De l'Atlantide à l'Égypte...
Lien : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=134262
![]()
Son troisième essai :
LA DERNIÈRE MARCHE DES DIEUX
de l'Atlantide à Abydos
LIEN DU VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=X3Iky2GtYP4
Lien : http://www.antonparks.com/main.php?page=dernieremarche
Extraits :
Extrait #1. Surpris. Nous le sommes de nouveau avec ce dernier opus de l'auteur des Chroniques du Girku. Il confirme une fois de plus qu'aucun de ses bouquins ne se ressemble... Avec un style assez léger bien que déployant une trame narrative parfois grave, Anton Parks nous entraîne avec La Dernière Marche des Dieux sur les pas des survivants de l'archipel atlante. Ensemble d'îles qui, selon toute vraisemblance, se seraient situées exactement là où Platon les avaient localisées il y a près de 2500 ans dans ses célèbres textes du Timée et du Critias. Il n'en demeurerait guère aujourd'hui que les Canaries et les Açores. Ce troisième essai n'aurait pu contenir que les traductions égyptiennes de la première partie qu'il n'en aurait pas été moins fameux. Mais l'auteur est allé plus loin, pour notre plus grand plaisir...
Que dire de la traduction de ces textes ? Ils sont reconnus, d'une part, puisque visibles à qui le souhaite sur les murs du temple d'Edfu (dédié au souverain Horus) et réputés être de la main même du dieu de la Sagesse, Thot. Ce qui nous fascine, d'autre part, est la capacité de Parks à s'accaparer une langue antique afin de nous fournir des traductions souvent inédites de ces innombrables textes - dont la traduction définitive ne sera terminée par l'archéologie officielle que d'ici plusieurs années. Travail monumental, pour ne pas dire mégalithique - et d'une rare honnêteté intellectuelle -, qui en rebuterait plus d'un, mais pas notre spécialiste de l'Orient ancien ! Que disent donc ces hiéroglyphes ? Pas moins que ce que l'auteur a déjà évoqué dans sa série des Chroniques du Girku (notamment le Tome 3, le Réveil du Phénix), à l'exception près que ce n'est plus là l'évocation de souvenirs mais bien des récits « palpables » et gravés dans la roche. Une validation de plus qui va dans le sens des informations apportées par Parks depuis 2005. Les écrits de Thot évoquent la vie en Amenti, les conflits qui opposent les clans des dieux Horus et Seth, les passages de l'Oeil du Son destructeur (Vénus) et les reconstructions qui en découlent ainsi que la marche qui conduira les rescapés de l'archipel mythique vers Abydos, la ville sacrée d'Osiris qui illuminera l'Égypte entière. Ces traductions ne sont pas livrées telles quelles mais encore une fois complétées par des preuves géologiques, anthropologiques, archéologiques et linguistiques qui valident ce scénario historique.
Dans la Dernière Marche des Dieux, nous sommes donc transportés à une époque finalement pas si lointaine où les dieux foulaient encore la Terre. Ici, celle de l'Égypte antique, contrée dont les mystères s'évaporent à mesure qu'Anton Parks rédige ses ouvrages. Et dans ce dernier, comme dans les cinq précédents, vous obtiendrez nombre de révélations une fois de plus inédites impliquant des répercussions considérables sur notre connaissance du passé.
onnouscachetout.com, mars 2014
Extrait #2. Lorsque l'on évoque l'Atlantide, les plus attentifs d'entre nous se souviennent que la légende grecque attribue cette version à un prêtre de l'Égypte antique. De nombreux spécialistes et admirateurs de l'Égypte ancienne évoquent ici et là l'existence d'une Atlantide égyptienne - ainsi que la "véritable histoire de l'Atlantide" - sans pour autant nommer la source de cette information, ni même son contenu. Inutile de faire durer le suspens plus longtemps, cette version se trouve simplement et exclusivement sur les murs du temple d'Edfu en Haute-Égypte.
OU LIEN VIDÉO : https://www.youtube.com/watch?v=SzhC3bHfEy8
]]>E.VI, 118,1-4[/color][/b]
Extrait #8. Extrait du chapitre 2 de la 6e partie : -3114 / 2012, le début et la fin :
Aux alentours de 3200 et 3000 ans av. J.-C., sans aucune raison apparente, le monde se réveille d'un long chaos et l'histoire marque ses premiers pas d'une empreinte indélébile encore visible dans le sol. Cette époque manifeste les premiers arts et les premières civilisations historiques. Au-delà, nos livres d'histoire ne mentionnent rien, si ce n'est cette éternelle et énigmatique préhistoire qui débuta avec la naissance de l'homme dont les experts ont toujours beaucoup de mal à définir la date d'apparition. Ainsi, entre 3200 et 3000 ans av. J.-C., sous une énigmatique impulsion d'une durée de deux à trois siècles seulement, et sans aucune logique explicable scientifiquement, le monde se réveille de nulle part et les premiers rois historiques commencent à régenter le genre humain d'Égypte à Sumer...
Si l'on en croit les manuels d'histoire, des arts et des techniques totalement révolutionnaires et inédits apparaissent déjà formés "à partir de rien". Parmi les nombreuses révolutions culturelles et civilisatrices de cette époque-clé, nous pouvons noter l'apparition de la roue qui fait franchir à l'humanité un pas de géant. Elle révolutionne les transports, les déplacements et l'art du combat. Sans conteste, elle ouvre la voie au développement des communications et des échanges. Sa mise en service semble commencer en Ancien Orient. Sa plus ancienne représentation parvenue jusqu'à nous provient de la gravure d'une tablette du temple d'Inanna à Erech (Sumer) où l'on voit un chariot à deux roues. On date cet objet entre 3200 et 3100 avant notre ère.
A la même époque, apparaissent entre l'Égypte et Sumer, le clou, la scie et la soudure. Les premiers hiéroglyphes officiellement retrouvés datent de cette même période. L'archéologue allemand Günter Dreyer les découvre en 1988 dans la tombe Uj d'Umm el-Qaab. Près de 190 artéfacts en os, en bois et en ivoire sont mis au jour. Ils forment les premiers hiéroglyphes connus. L'écriture cunéiforme sumérienne fait son apparition sensiblement au même moment. Toujours vers 3100 av. J.-C., apparaissent également les plus anciens instruments de musique comme la flûte et la harpe. La poterie était déjà présente, au moins depuis le huitième millénaire avant notre ère, mais le tour du potier ne se manifeste que vers -3000 en Égypte.
A cette époque, l'humanité passe de la hutte à la cité et aux transactions commerciales dans l'Ancien Orient. Les premiers vignobles entretenus par l'homme se retrouvent encore dans cette tranche d'âge ainsi que le parfum. La domestication des abeilles en Égypte date également de cette période. La mesure du temps apparaît avec les premiers outils sophistiqués et les villes. En ces temps incroyables, nous pouvons également mentionner l'utilisation de l'araire et de la charrue, l'utilisation intensive des premiers instruments en cuivre et en bronze, l'invention du savon, de l'épingle, du miroir... Que s'est-il passé ?
En 1991, David O'Connor fait la fantastique découverte de 12 énormes bateaux ancrés dans le désert, le long du mastaba ouest et de l'enceinte du roi Khasekhemwy. Depuis cette date, on trouva deux autres navires, ce qui rallonge la liste à 14 bateaux, soit le nombre sacré d'Osiris. La découverte d'embarcations n'est pas inédite en Égypte, de grandes barques se trouvent à Saqqarah, près des tombes fictives des premiers rois historiques, et aussi dans les cimetières d'Helwan. Ces navires forment généralement des barques funéraires prêtes à embarquer les âmes des souverains pour les aider à traverser l'éternité lors de leur dernier voyage. La grande différence entre les embarcations d'Abydos et les barques funéraires déjà connues, se trouve dans leurs tailles plus imposantes. Leurs proues et leurs poupes démesurées créaient également la grande distinction avec les traditionnels navires funéraires. De plus, les barques d'Abydos ne sont aucunement associées à des rois. En fait, leur utilisation reste, à ce jour, un mystère complet.
Les barques d'Abydos s'étalent sur le sable de façon régulière, les unes à côté des autres le long du mur de l'enceinte du roi Khasekhemwy. David O'Connor note que d'un point de vue stratigraphique, les navires abydiens sont plus anciens que l'enceinte elle-même ; découverte d'ailleurs confirmée lors de la datation des embarcations. Les longueurs des embarcations varient entre 18 et 24 m et chacune d'entre elles se cale dans une tranchée en brique d'une moyenne de 26,25 m de long, revêtue d'une épaisse couche de plâtre et blanchie à la chaux. Quoi que mal conservées et leurs bordages endommagés par les termites, nous savons que les coques, d'une soixantaine de centimètres de profondeur, s'enfilent en mortaise par des cordages tandis que les planches en bois sont tapissées de roseaux. Il s'agit d'une technique totalement inconnue pour les navires égyptiens.
Extrait #10. Lors de cette fête, le roi doit redresser symboliquement le pilier Djed renversé par Seth lors de l'assassina de Ptah-Osiris. Le Djed assure l'équilibre d'où son nom Djed ("stabilité" et "durée"). Ce rituel très ancien renouvelle l'acte d'Horus signalé dans les textes de Thot à Edfu. On se souvient que la destruction des piliers Djed dans l'ancienne Amenti (Atlantide) provoqua sa destruction. En redressant ou restaurant le pilier originel, le roi assure ainsi la prospérité et la protection au pays tout entier. Par ce geste, le souverain reproduit aussi un rite millénaire très sacré. Lorsque le roi Akhenaton effectue ce rituel réalisé quelques années à peine après son père, il ne se doute pas un seul instant que son geste va marquer le début de sa propre perte [...].
LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux
Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.
Avec toute l’information que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période convenue de l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.
AJOUT
Lien : Dossier Anton Parks / Mes sources de réflexion http://www.orandia.com/forum/index.php?id=134340
Vidéo : (Spécial Noël table ronde sur Jésus) / Ésotérisme Expérimental
Décembre 1993
avec François Payotte, Robert Saint-Onge et Robert Domingue
Lien vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xvwkd7
Extrait :
]]>À 08:04 : L’Atlantide
Richard Glenn : Là, j’en arrive avec une question fort intéressante pour tout le monde qui aime l’insolite, l’Égypte, est-ce que ce serait issue de ce que l’on a appelé l’Atlantide ?
Robert Saint-Onge : Bien, selon les textes, selon les traductions de certains textes, oui. C’est directement issue de l’Atlantide. […] Mais si on prend l’hypothèse fondamentale, c’est que l’Atlantide se serait scindée en deux parties. [Un peu de chaque partie s’est [retrouvée] en Égypte, les fils de Bélial, les fils de la loi de Un, mais la plus grosse partie des fils de Bélial se serait [retrouvée] ici en Amérique centrale. Et l’autre partie des fils de loi de l’UN [s’est retrouvée] en Égypte. De là est arrivée la civilisation égyptienne.
LES SECRETS DE L’EXODE
L’origine égyptienne des Hébreux
Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.
Avec toute l’information que j’ai accumulée [particulièrement Anton Parks], je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région lors de la période dévolue à l'Exode biblique ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.
VOR180113 : D'Atlantide à l'Égypte à 1H02'06"
Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 3 : LA STÈLE DU RETOUR À AMON
Elle est dénommée « Stèle de Restauration » ou « Stèle de Toutankhamon ». C’est une description de la difficile situation des Égyptiens qui va conduire à la contre-réforme religieuse. Parce qu’Akhénaton aurait tout centralisé son monothéisme dans une ville qu’il crée de toutes pièces pour ce faire et ce, au détriment du reste de l’Égypte.
On passe de Amon à Amen / en vérité.
En page 109 : Pourquoi Moïse fait-il injonction au peuple de prononcer Amen, le nom du dieu multiple Amon ?
On explique pourquoi et de quelle façon le Père Divin Aï va procéder pour revenir au culte d’Amon après avoir sincèrement cru au culte d’Aton. Il s’agit d’une déportation, d’un exil en Canaan pour les monothéistes, dont les prêtres Yahouds avec les biens et les richesses de l’Égypte. D’ailleurs, Akhénaton aurait séjourné quelques temps à Jérusalem au début de son règne.
Les auteurs nous renvoient constamment à des versets bibliques de l’Exode en lien avec ce qu’ils décrivent en Égypte.
Toujours selon les auteurs, la description des objets sacrés de la Bible transpire les secrets de l’art égyptien, et ils l’explicitent. De même pour la musique.
En page 120-121 : Par une alliance religieuse avec les prêtres monothéistes, Aï réglait en même temps un problème crucial, politique, indispensable de la région. Il repeupla la province cananéenne, délaissée par Akhénaton et envahie par les bandes d’Hapirous, comme l’affirment les nombreuses lettres d’Amarna, véritables cris de détresse et appels au secours à l’attention d’Akhénaton…
Mouvement stratégique pour établir en même temps une zone tampon d’avec les Hittites.
Les auteurs mentionnent que la province de Canaan n’était qu’à dix jours de marche d’Akhet-Aton. On est loin des « 40 ans » dans le désert avec Moïse et Josué. Personnellement, quelques siècles plus tard, à l’époque de Josias, les descendants des monothéistes exilés se sont probablement rabattus sur un autre « exode », celui-là beaucoup plus crédible, parce qu’il faisait partie de leur tradition orale et/ou hiéroglyphique et, en tant qu’exilés, on avait besoin de raccrocher leur situation au passé.
Avec toute l’information sur l’Exode que j’ai accumulée, je crois que les Deutéronomistes se sont inspirés de l’exode qui remonterait à Ptah (Asar/Osiris/Enki), et qui a obligé les anciens de l’Atlantide à se diriger vers l’Égypte pour se relocaliser. Ils ont dû traverser l’Afrique d’ouest en est pour ce faire et ce, à l’époque où les dieux côtoyaient les humains. Là le « 40 » ans dans le désert prendrait tout son sens ; pas un dix jours de marche ! D’autant plus que l’armée égyptienne contrôlait la région ; il lui aurait été facile de leur mettre le grappin dessus.
En page 124-125 : Le Dieu des dieux égyptiens a été diabolisé par les scribes de la Bible, de même que les pharaons et l’Égypte.
Ça va dans le sens du pourquoi on ne parle pas des pyramides dans la Bible.
On décortique aussi pourquoi les scribes bibliques parlent « d’enfants d’Israël ».
Au fil de la lecture, les auteurs se réfèrent tellement souvent à « Rachi », que j’en ai retracé la trace au début du livre pour le définir.
En page 7 : Une relecture de la Bible à partir des commentaires de Rachi 2, grand maître de la tradition écrite et orale qui utilisa la Bible araméenne comme livre de référence, apporte une lumière nouvelle confirmant cette découverte.
En page 10 : 2. Rachi, Rabbi Chelomo Ben Itzhak (1040-1105).
La centralisation autour du culte d’Aton dans la ville d’Aket-Aton et le retour au culte d’Amon laissent l’Égypte orpheline de ses traditions.
En page 128 : Aï est le pharaon oublié, le souverain discret de l’Égypte. Il est au-dessus des pharaons, celui dont « on ne voit jamais la face ». Paradoxalement, Aï est l’artisan et le sculpteur qui va modeler et marquer de son sceau la face de l’humanité.
CHAPITRE 4 : LA XVIIIe DYNASTIE
Les auteurs reculent dans cette dynastie pour évoquer l’apport des Hyksos, venus d’Orient, à la culture égyptienne. Ils se servent de ceux-ci pour leur démonstration concernant les Hébreux.
En page 133 : Il n’existe aucune représentation humiliante des Hébreux, alors que pour l’expulsion des Hyksos, les pharaons les montrent rabaissés, amoindris, chassés du pays.
On fait un bref historique de cette dynastie pour retracer comment le culte d’Aton a pu prendre forme sous Akhénaton. Et il y a encore là des analogies à faire avec les Hébreux.
On aborde le nom d’Aton avec beaucoup d’explications qui tournent autour de Yahvé, Adonaï, avec d’autres correspondances avec l’Hébreu. On aborde aussi d’autres lettres hébraïques en exhibant leur origine.
En page 143 : La lettre « Beth » n’a subi aucune transformation par rapport à son homologue hiéroglyphique. Elle est de forme identique aussi bien en égyptien ancien qu’en hébreu. Elle trouve son analogie parfaite dans le double cartouche d’Aton, dans lequel elle figure quatre fois, après le signe Râ majoritaire (six fois).
CHAPITRE 5 : LA BIBLE DE AÏ
En page 155 : Suite à l’exil d’Akhet-Aton, les Judéens (les Yéhoudim ou Yahouds) s’installèrent en Judée, et les Hébreux (enfants d’Israël, « la tourbe nombreuse ») furent relégués dans les territoires du Nord.
Les auteurs se réfèrent à la Bible araméenne (et aussi Champollion) pour soutenir certains points dont le nom oublié de Dieu par les scientifiques et les biblistes : « Yod-Yod ».
En page 157 : La Judée, ou Juda (Yéhouda) יהודה, était le pays des prêtres « Yahouds », les exilés d’Égypte, et adorateurs de Pharaon, le dieu Aï ײ (Yod-Yod).
[…]
Aï est un homme de guerre, Aï est son nom. (Exode XV, 3, Bible araméenne)
Yahvé est un homme de guerre, Yahvé est son nom. (Exode XV, 3, Bible hébraïque)
[…]
C’est probablement après sa mort [Akhénaton] et celle de Semenkharé que le nom de Aï devint Adone-Aï, le seigneur Aï. Dans la continuité de cette tradition, beaucoup plus tard en exil babylonien, le nom de Yahvé (Jéhovah) devint lui aussi Adonaï.
Par conséquent, « Adonaï » trouve sa racine dans Akhénaton…
Divers cartouches (à Karnak et chambre funéraire de Toutankhamon) viendraient confirmer ce lien entre le royaume de Juda et l’Égypte d’Akhénaton et d’Aï.
Les frères Sabbah utilisent dans une séquence le terme Elohim comme un pluriel.
En page 160 : Pour le peuple Yahoud, la divinité Aï intègre tous les dieux (Elohim), y compris Jéhovah (Yahvé).
La Bible araméenne se distingue de la Bible hébraïque notamment en différenciant les Hébreux des Yahouds. Il s’agit plus d’une distinction de classe sociale. Les auteurs donnent des exemples.
Il est question de l’impact de Nabuchodonosor sur la Bible.
En page 170 : Les populations qui ne pouvaient fuir en Égypte furent contraintes à la soumission, dont la finalité fut la transformation, en Babylonie, de l’histoire biblique, fondamentalement égyptienne, en histoire mésopotamienne.
Les auteurs font la démonstration que les pharaons d’Égypte seraient en fait les Elohims / « dieux uniques ».
CHAPITRE 6 : LA GENÈSE
Le concept de création se retrouve dans l’ancienne Égypte, bien avant les écrits bibliques. Les auteurs nous le partagent.
En page 180 : L’analyse du premier verset de la Bible, selon les rapports hiéroglyphiques, met en évidence des analogies troublantes.
Voilà un petit passage dans la démonstration des auteurs qui vient, à mon sens, soutenir mon hypothèse qu’Abraham serait en fait Enki / Ptah / Asar (Osiris).
En page 191 : Bé-hé-baram est l’anagramme de Bé-Abraham, ce qui relie Abraham à la création du monde.
S’ajoutent d’autres précisions et qualificatifs égyptiens sur Akhénaton en lien avec la création.
En page 201 : Les lettres hébraïques s’apparentent parfaitement aux divinités égyptiennes. Les scribes monothéistes arrivés à Canaan, fiers de leur appartenance à l’Égypte, les introduisirent dans l’alphabet hébraïque, et ceci malgré le deuxième commandement biblique interdisant les représentations imagées des dieux amoniens Mout (Mêm), Thot (Thet), Ptah (Aïn et Pé) et Hator (Tav). Les Égyptiens considéraient que leur écriture était formée d’images des dieux.
S’ajoutent d’autres traditions égyptiennes qui se retrouvent dans la culture juive.
CHAPITRE 7 : LE PARADIS PERDU
En page 209 : À travers la légende du paradis perdu, la Bible restitue avec précision le mythe égyptien des origines. L’étude minutieuse des lettre hébraïques renvoie aux symboles fondateurs de ce mythe.
Le Nil serait au cœur du mythe du « paradis perdu » (Jardin d’Éden), avec le Tigre et l’Euphrate, selon les fleuves décrits dans les textes bibliques.
La description donnée dans la Bible correspondrait au jardin d’Akhénaton.
En page 213 : Il comportait les mêmes éléments : jardins, temple à colonnes, arbre sacré [Ished], vignes et bassins d’eau douce alimentés par le Nil.
Avec, en arrière-plan, le péché originel, les auteurs remontent le lien à Atoum, Osiris, Isis, Seth et Horus, etc. La décomposition de ces noms renvoie à des racines intéressantes.
En page 218 : La notion d’Arbre de Vie se retrouve dans le Grand Hymne au dieu Amon.
En page 219 : En accord avec la Bible, l’arbre de vie a pour fonction de conférer longévité à Pharaon ou à celui qui mange ses fruits.
Les frères Sabbah donnent une version différente de Biglino concernant l’épée flamboyante qui garde l’accès du « paradis perdu » (Jardin d’Éden).
À ce stade-ci de ma lecture, avec en arrière-plan mes lectures d’Anton Parks, je dirais que Biglino se concentre à faire une lecture littérale de la Bible tandis que les frères Sabbah découvrent le lien qui unit les Hébreux à l’Égypte à l’intérieur de cette même Bible. Si les Égyptiens ont leur « Jardin d’Éden », il serait plutôt inspiré du Jardin d’Éden qui est dans leur mémoire, une mémoire ancestrale que s’est appropriée toutes les dynasties de pharaons. D’ailleurs, ces pharaons s’attribuent des qualificatifs et des caractéristiques qu’ils empruntent aux dieux antédiluviens.
Grâce au Nil, les Égyptiens ont réussi à recréer l’essence de ce Jardin d’Éden, ce « paradis perdu ». Alors les biblistes relateraient ce Jardin d’Éden de par cette mémoire égyptienne ancestrale, et sumérienne à cause de leur exil en Mésopotamie sous Nabuchodonosor.
Il serait hasardeux de dire que le Jardin d’Éden primordial serait d’Égypte, du simple fait qu’on en ait fait mention dans la Bible par des égyptiens exilés, les Hébreux.
Le fait qu’Enki (le serpent biblique) emprunte d’autres pseudonymes en quittant Sumer, vient un peu mêler les cartes. Il serait ainsi connu sous le nom de Ptah en Atlantide et d’Asar (Osiris) en Égypte.
Donc, le Jardin d’Éden devrait bel et bien être localisé en Mésopotamie même si au fil du temps, divers pharaons s'en sont inspirés pour tenter de le recréer dans leur cour.
Les auteurs dénombrent certaines caractéristiques qui pourraient prouver que Sodome serait en fait la ville d’Akhet-Aton.
En page 223 : Comme à Akhet-Aton, les habitants de Sodome avaient le culte du soleil.
Les auteurs poursuivent en mettant en lumière de nombreux liens et caractéristiques que la Bible partage avec l’Égypte et ses pharaons, notamment Akhénaton et le vizir Aï.
En page 239 : Le véritable sens du mot Elohim symbolise donc « les pharaons d’Égypte ».
Surprenante sémantique des mots Elohim et Nephilîm, reliée à la noblesse pharaonique et sa nombreuse descendance.
Et concernant le pluriel du mot Elohim, en page 240 : Cyril Aldred souligne qu’Akhénaton avait proscrit de l’écriture sacrée la forme plurielle du mot « dieu », afin de valoriser sans ambiguïté son unicité.
Les frères Sabbah s’attarde au Déluge, à la tour de Babel avec de surprenantes hypothèses toujours interreliées avec l’Égypte (Akhénaton/Akhet-Aton vs Père Divin Aï).
En page 248 : Dans le temple d’Abou Simbel sont gravées les paroles suivantes : Le maître d’œuvre construit un temple dont le sommet est aussi haut que le ciel. Le soleil se lève par amour pour lui.
Du même souffle, les auteurs identifient les différentes influences qui ont créé l’hébreu.
En page 254 : Par conséquent, le berceau de la langue hébraïque se trouve à Akhet-Aton où vivaient à côté des prêtres yahouds une « pluralité de nations », que la Bible appelle le « érèb-rav » ou « arab-rab », la tourbe nombreuse, origine du nom « hébreu », et du nom « arabe », représentant les nations nouvellement converties au monothéisme.
En page 255 : Il était normal que ces diverses nations trouvent un langage commun pour se comprendre.
CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN
CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ?
CHAPITRE 10 : L’EXODE
CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?
CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?
CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?
CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM
CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ
CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX
BIBLIOGRAPHIE
]]>Critique personnelle, objective et subjective
© Seld / Jean Cyrille Godefroy, octobre 2000
Format éditions « Le Livre de Poche » : septembre 2015
567 pages
Auteurs : MESSOD ET ROGER SABBAH
Endos du livre : Selon Messod et Roger Sabbah, Moïse et Abraham n’étaient pas hébreux, mais, de surcroît, ils étaient pharaons ; les Hébreux ne furent jamais esclaves, et le « peuple élu » se composait simplement des habitants – égyptiens – de la ville sainte d’Akhet-Aton.
D’autres idées sont avancées dans cet ouvrage : la Genèse reproduirait la cosmologie égyptienne, l’alphabet hébreu tirerait son origine des hiéroglyphes et les personnages historiques de l’Ancien Testament seraient des personnalités de l’histoire égyptienne…
Messod et Roger Sabbah nous convient à une lecture nouvelle de l’Ancien Testament et à la mise au jour de l’histoire véritable, dissimulée au sein de la tradition biblique.
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
PRÉFACE
En page 7 : Bien qu’une grande partie du récit biblique se passe en Ancienne Égypte, Abraham, Joseph, Moïse restent encore introuvables dans l’état actuel des recherches archéologiques.
Assertion onfirmée par le livre La Bible dévoilée.
De même pour le peuple des Hébreux.
En page 8 : Une nouvelle approche des textes bibliques associée à l’étude archéologique de l’ancienne Égypte, depuis les coutumes les plus intimes, de la circoncision jusqu’au culte des morts, permet de découvrir que la réalité historique va bien au-delà de la « vérité biblique ».
CHAPITRE 1 : LA TOMBE ET SES SECRETS
On fait référence ici à la tombe de Toutankhamon. Les secrets, eux, résident dans des inscriptions religieuses sur certains murs de la chambre funéraire qui s’apparentent à l’hébreu, dans d’autres symboles ou objets de ladite chambre funéraire qui, eux aussi, se retrouvent dans la langue hébraïque, et concernent aussi les chapelles qu’on y trouve.
En page 16 : Lorsque Howard Carter ouvrit la troisième chapelle, il remarqua sur l’un des panneaux latéraux deux anges aux ailes déployées vers le haut, évoquant les anges situés sur l’Arche sainte du récit biblique.
Les auteurs associent plusieurs objets à des versets bibliques correspondants de l’Exode.
En pages 19 : Akhénaton portait le nom de son dieu Aton sur sa poitrine, et vénérait Maât, déesse de la justice te de la vérité… La Bible parle du « pectoral du jugement » incrusté de douze sortes de pierres… [douze tribus d’Israël]
En résumé, la chambre funéraire de Toutankhamon recèle plusieurs liens avec l’Exode de l’Ancien Testament. Les auteurs expliquent pourquoi la langue hébraïque a plus de similitudes avec les hiéroglyphes qu’avec l’écriture phénicienne.
En page 22 : Faut-il rappeler que la plus grande partie de l’histoire biblique se déroule en Égypte ancienne, dans la période appartenant au Nouvel Empire ? Faut-il rappeler que Pharaon est un acteur important de la Bible même si son nom n’est pas dévoilé ? Par les nombreux enseignements qu’elle apporte, la Bible doit être considérée comme un ouvrage d’égyptologie.
À 0H34’35’’ du VOR171125 : Égypte VS Bible
Kiwan : Pourquoi dans la Bible, ils ont quitté l’Égypte, avec Moïse, et nulle part dans la Bible on parle de l’Égypte, on parle des pyramides ? Les pyramides avaient déjà été bâties.
Extrait Complément Surprenant :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=149753
« vous êtes-vous jamais demandé pourquoi les pyramides égyptiennes et les grands temples ne sont pas mentionnés dans la bible ? Savez-vous que l’Egypte est mentionnée dans la bible environ 600 fois ? Ce chiffre est phénoménal et laisse perplexe en même temps, car personne ne peut revisiter l’Egypte tant de fois et ne jamais se référer une seule fois à ses icônes passées: les Pyramides.Il n’y a même pas eu une mention des pyramides, une des merveilles du monde ancien, dans les histoires israélites. Vous ne pouvez pas demeurer si longtemps en Egypte sans remarquer les pyramides. La très vaste majorité des historiens et des leaders militaires qui vinrent en Egypte depuis l’antiquité comme Alexandre le Grand, Strabo, Diodorus Siculus et bien sûr Hérodote, tous mentionnèrent et documentèrent leurs souvenirs et commentaires au sujet de ce site si célèbre.Mais quand on en vient aux Israélites, leur bible hébraïque est complètement silencieuse non seulement au sujet des pyramides mais aussi de toute caractéristique de l’ancienne culture ou architecture égyptienne ancienne.70 ans de captivité à Babylone ont laissé leur marque sur la culture hébraïque, le talmud et la bible hébraïque. Des thèmes de la mythologie sumérienne et babylonienne comme ceux du déluge, d’Adam et Eve et de l’arbre de la connaissance peuvent être reconnus dans la bible hébraïque.Le séjour de 400 ans en Egypte aurait dû laisser une empreinte sur les Israélites et leur culture, mais on ne la trouve nulle part.Peu importe la profondeur à laquelle vous creusez dans les histoires israélites, vous ne trouverez aucune influence égyptienne, pas un gramme d’impact culturel, à part peut-être la seule mention du mot “pharaon”. »
En page 30 : Le « Hé » hébreu ה, cinquième lettre de l’alphabet, se prononce en soufflant du fond de la gorge. Il a pour signification originelle : souffle.
En page 31 : Dans la correspondance d’Amarna, (Akhet-Aton), le pharaon Akhénaton est appelé « le souffle » par ses vassaux, rois cananéens et phéniciens…
Le rapprochement continue entre la chambre funéraire de Toutankhamon : les 12 provinces de la Haute et Basse-Égypte et les 12 tribus d’Israël.
Après le « Hé », on présente le lien qui unit le « Yod » hébreu au « Yod » égyptien. De même avec d’autres lettre hébraïque et son équivalent égyptien.
En page 37 : Par contre, en ce qui concerne le « ch » hébreu figurant dans les manuscrits de la Mer Morte, il est absolument identique au « ch » hiéroglyphique du psaume d’Akhénaton.
En page 38 : Pourquoi les trois Chin’ du psaume d’Akhénaton se trouvent-ils inscrits dans la Bible dans le thème de la création, avec la même signification ?
En page 41 : Le Hé, le Chin et le Tsadé, ainsi que le Yod, le Beth, le Guimel, le Vav (comparé plus loin), se trouvent dans la première tombe de Aï, et constituent autant d’indices archéologiques mettant en évidence l’origine égyptienne et amarnienne de l’hébreu.
Pour l’anecdote, en page 44, les frères Sabbah datent le règne d’Aménophis IV / Akhénaton de 1358 à 1340… (Sur Wikipédia, on date de -1355/-1353 à -1338/-1337.) Dans le Larousse, il est dit qu’il serait de « sang-mêlé ».
http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Aménophis_IV_qui_prit_le_nom_d_Akhenaton...
Il y a une variation de dates, expliquée sur le lien :
https://www.universalis.fr/encyclopedie/akhenaton-amenophis-iv/
Mais qu’importe, pour moi, l’anecdote est de retrouver le « 358 ».
Les auteurs font un résumé biblique de l’Exode. Puis ils font la description de ce qui entoure la création de la cité d’Akhet-Aton et de son fonctionnement.
En page 47 : Toutes les richesses du pays confluaient vers Akhet-Aton. Les nourritures sacrées étaient offertes au dieu Aton avant d’être consommées. Le pain et le vin consacrés promettaient l’abondance. Les animaux autorisés étaient sacralisés dans les temples atoniens et redistribués dans le pays, comme dans le temple de Salomon.
Dans le fond, et c’est mon opinion personnelle, l’équivalent de la somptuosité dévolue au pseudo-temple de Salomon ne peut être retrouvée que dans la ville d’Akhet-Aton, puisqu’il n’y a rien dans les récentes découvertes archéologiques (La Bible dévoilée) qui vienne confirmer l’existence même de Salomon, encore moins de son temple tel que décrit dans la Bible.
Il y a aussi de nombreuses autres corrélations entre ce qui se faisait à la période d’Akhénaton et ce que l’on retrouve dans divers versets de la Bible hébraïque.
Voici un passage du livre des frères Sabbah concernant le tandem Aï / Toutankhamon, en page 58 : Par son omniprésence, Aï est le grand prêtre qui, bien avant de devenir pharaon d’Égypte, prendra la plus importante de toutes les décisions… Aï va changer le destin d’un empire, Aï va changer le destin de toute l’humanité. À la mort du pharaon Semenkharé, il prendra les rênes de l’Égypte, Touthankhaton (Touthankkamon) étant trop jeune pour régner. Il participe au couronnement et décide dans un premier temps de « transférer » le nouveau pharaon, à Thèbes selon certains égyptologues, à Memphis selon d’autres.
Toutankhaton fut couronné et, toujours sous l’influence du Père Divin Aï, prit le nom de Toutankhamon. Ce changement indique clairement la gravité de la situation : il signifiait le retour à la religion d’Amon par un pharaon trop jeune pour comprendre ce qui lui était imposé.
Passage qui me rappelle un autre du même genre dans le livre La Bible dévoilée, avec le tandem Hilqiyyahu / Josias, en page 407 : D’après le second livre des Rois, Amon « fit ce qui déplaît à Yahvé, comme avait fait son père Manassé » (2 R 21,20) Il ne s’écoula pas deux ans qu’un coup d’État éclate à Jérusalem, au cours duquel Amon est assassiné. Horrifié, « le peuple du pays » – probablement l’élite sociale et économique de Juda – tue les conspirateurs et met Josias, le fils d’Amon, âgé de huit ans, sur le trône.
Et dans un cas comme dans l’autre s’amorça une importante réforme religieuse. Et on sait que c’est sous Josias que fut principalement écrit la Bible sous l’influence nationaliste des Deutéronomistes.
En page 59, suite à la contre-réforme religieuse d’Aï : Pierre Grandet a raison en ce qui concerne le reste de l’Égypte, se conformant à la volonté des nouveaux dirigeants du pays. Par contre, il est certain que les habitants du « paradis terrestre » Akhet-Aton furent contraints d’abandonner leur ville.
Serait-ce là le véritable exode ? C’est l’objet du prochain chapitre.
CHAPITRE 2 : LE PHARAON DE L’EXODE
Toutankhamon pourrait-il être le pharaon de l’Exode et ce à l’âge de huit ans ?
Les auteurs nous réfèrent à Christiane Desroches-Noblecourt en page 67, qui : …dans son livre Ramses II La Véritable Histoire, affirme que le massacre des enfants n’était absolument pas une coutume égyptienne, et ceci dans toute l’histoire de l’ancienne Égypte. Aucun document, aucune fresque n’atteste la réalité historique d’un tel événement, ni des autres plaies…
Les auteurs nous expliquent pourquoi Semenkharé serait le pharaon de l’Exode. Puis, ils se tournent vers le Divin Père Aï pour expliquer sa contre-réforme religieuse et, ce faisant, le retour au culte d’Amon.
En page 71 : Akhet-Aton, la ville sainte entre toutes les villes, le paradis terrestre avait son corollaire : la grande misère pour le reste de l’Égypte. C’est une des raisons pour lesquelles le Divin Père Aï prend la décision irrévocable d’abandonner la religion monothéiste, la religion d’Aton, qui s’est révélée catastrophique.
Ce ne serait donc pas les « Hébreux » qui souffraient en Égypte, mais les Égyptiens. Il y avait donc une révolte qui couvait contre ce qu’engendrait le culte d’Aton dans le reste du pays.
On nous explique pourquoi il ne faut pas confondre les Hébreux d’avec les Hapirous.
En page 83 : C’est principalement à partir de l’écriture hiératique utilisée sous la XVIIIe dynastie, à l’époque du pharaon Akhénaton, que l’analogie entre l’écriture égyptienne et hébraïque doit être recherchée. La similitude entre les deux écritures, hébreu carré manuscrite, et écriture égyptienne, est évidente.
Sur cette base, les auteurs parlent du mystère du « Aleph » qu’ils décortiquent et relient à l’Égypte.
En page 86 : Les concordances permettent de mettre en évidence l’approche égyptienne antique de nombreux mots hébreux au niveau du sens, comme de la prononciation. L’écriture protégea la langue hébraïque, malgré les tendances déformantes du temps. Elle serait alors le support d’un langage caché hiéroglyphique, qui dissimulerait la vérité historique à travers la légende biblique. Fabre d’Olivet en a fait le thème principal de son livre La langue hébraïque restituée. […] Elle est le langage de la Bible et le langage des pharaons de la Bible.
En page 87 : La véritable origine du Aleph est reliée au Ankh.
Les auteurs expliquent comment par le rapprochement hébraïco-hiéroglyphique on arrive à identifier les divers pharaons sous leur pseudonyme d’Abraham, Aaron, Moïse et autres.
Au final, Akhénaton serait vraiment à l’origine du monothéisme selon la démonstration des frères Sabbah. Comme Adam et Ève, les Hébreux n’auraient pas fui mais auraient plutôt été chassés d’Égypte parce qu’ils auraient refusé de revenir au culte polythéiste d’Amon.
En page 100 : Durant son règne, Akhénaton avait dispensé, comme un maître à ses disciples, un enseignement qui véhiculait une notion révolutionnaire pour l’époque quant à la conception et la notion du divin. Cet enseignement, glorifiant un dieu unique, devait être plus tard le fondement de l’idéologie d’un dieu abstrait, invisible, transcendant, omniprésent et omniscient.
CHAPITRE 3 : LA STÈLE DU RETOUR À AMON
CHAPITRE 4 : LA XVIIIe DYNASTIE
CHAPITRE 5 : LA BIBLE DE AÏ
CHAPITRE 6 : LA GENÈSE
CHAPITRE 7 : LE PARADIS PERDU
CHAPITRE 8 : ABRAHAM L’ÉGYPTIEN
CHAPITRE 9 : JOSEPH EST-IL AÏ ?
CHAPITRE 10 : L’EXODE
CHAPITRE 11 : AARON EST-IL HOREMHEB ?
CHAPITRE 12 : MOÏSE EST-IL RAMSES Ier ?
CHAPITRE 13 : JOSUÉ EST-IL SÉTHY Ier ?
CHAPITRE 14 : L’ÂNESSE DE BALAAM
CHAPITRE 15 : L’EXODE MASSAÏ
CHAPITRE 16 : LE PHARAON DE LA PAIX
BIBLIOGRAPHIE
]]>Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1
Bibliographie de Mauro Biglino en français :
1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré
© 2011 Uno Editori
© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières
À NOTER QU’ANTON PARKS NE FAIT PAS PARTIE DE LA BIBLIOGRAPHIE DE MAURO BIGLINO ET QUE CELUI-CI N’EN FAIT JAMAIS MENTION DANS SES LIVRES. C’EST L’ÉDITEUR QUI A PRIS L’INITIATIVE D’EN FAIRE MENTION À L’ENDOS DE CE LIVRE DE BIGLINO PUISQUE JUSQU’À RÉCEMMENT, IL PUBLIAIT LES LIVRES DE PARKS.
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits du livre ou d'autres sources [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 10 : SATAN – LUCIFER
Si ange signifie « messager », « s »atan équivaut plutôt à un « adversaire » de différents types, autant des hommes que des « anges », et non à un nom propre puisque le terme désignerait plutôt une fonction, une charge qu’un individu. Il s’appuie toujours sur des versets bibliques de l’Ancien Testament pour sa démonstration.
En page 211 : Le nom de Lucifer serait en réalité celui que cette entité portait avant d’être chassée du ciel par "Dieu". L’ange "porteur de lumière" serait ainsi devenu le Satan, c’est-à-dire "l’adversaire" par excellence. […] On peut essentiellement dire que ces Pères de l’Église établiront une identité entre le Lucifer d’Isaïe et le Satan de Job et des Évangiles, nouant ainsi un lien qui est entré dans la tradition religieuse populaire. On gardera pour l’instant en mémoire que cette définition d’"adversaire de Dieu" est, comme nous venons de le voir, totalement inadéquate.
L’auteur aborde le Lucifer d’Ézéchiel et celui d’Isaïe, et la façon dont les Pères de l’Église auraient à tort associé le nom de Lucifer à Satan avec le soutien plus tard de Thomas d’Aquin.
En page 215 : Un verset qui s’adressait à Xerxès a été récupéré au bénéfice d’une figure qui semble n’être que le fruit d’une construction théologique sans réelle substance !
Pour l’auteur, la Gnose a fait de même mais en renversant les qualificatifs de Lucifer, passant du négatif au positif.
En pages 215-216 : Selon cette hypothèse, le serpent/Lucifer décrit dans La Genèse serait celui qui a incité l’homme à acquérir la connaissance du Bien et du Mal et à s’émanciper au point de se faire pareil à "Dieu".
Sa conclusion porte à réflexion sur le satanisme qui en a malheureusement découlé.
CHAPITRE 11 : LES CHÉRUBINS SONT-ILS DES ANGES ? [kerubìm]
Toujours en s’appuyant de versets bibliques, l’auteur pose la question à savoir si les Chérubins seraient similaires aux [karibu] assyro-babyloniens. Il explique pourquoi ces Chérubins n’auraient rien d’un ange ailé, épée à la main. On serait plutôt en présence d’un objet volant.
En page 223 :
• ils sont reliés à une arme brûlante et tournoyante ;
• ils peuvent atteindre des dimensions considérables ;
• ils disposent d’éléments ayant des fonctions distinctes : couvrir et voler ;
• ils représentent "quelque chose" où l’Elohìm se pose, s’assoit et se tient.
Et plusieurs autres caractéristiques surprenantes, dont Yahvé qui chevaucherait son « chérubin » au cours de la bataille pour sauver David.
En page 229 : Concernant cette narration, nous regrettons quant à nous la disparition (accidentelle ou voulue ?) du document Le Livre des Guerres de Yahvé. Ce livre est cité dans les versets 14-15 de Nombres 21…
Puis l’auteur se concentre sur les versets d’Ézéchiel pour la suite de sa démonstration sur les chérubins.
En page 233 : On peut être certain que s’il ne s’agissait pas de la Bible, personne n’aurait la moindre difficulté à y voir la description d’un objet mécanique.
En page 241 : Souvenons-nous encore une fois que notre objectif n’est pas de définir "dans l’absolu" s’il existe ou pas des personnages angéliques, mais plutôt d’en vérifier l’existence dans l’Ancien Testament, ainsi que la description qui en est faite pour la comparer à ce que contient en général la tradition religieuse et spiritualiste.
Ainsi, l’auteur pose des questions fort pertinentes sur les Chérubins.
CHAPITRE 12 : LES CHÉRUBINS DE L’ARCHE D’ALLIANCE
[berìt-ha-aròn kerubìm]
L’Arche : un bleu d’architecte… ?
Le Propitiatoire : couverture de l’Arche ou récupération théologique pour « couvrir les péchés » ?
Différentes hypothèses (2) et clefs de lecture concernant les différences entre les Chérubins de l’Arche et ceux d’Ézéchiel.
En page 256 : C’est dans Exode 28 6 et suiv. que sont décrits ces objets que la tradition religieuse a toujours voulu considérer comme un élément purement ornemental, au point même de modifier la traduction d’un certain nombre de termes pour appuyer cette thèse. Nous en verrons un exemple plus loin.
Une digression par Aksoum, une ville en Éthiopie où on envisage la possibilité que l’Arche y soit. Parce qu’une photo y a été prise et montre à quoi peut ressembler lesdits Chérubins de l’Arche.
En page 265 : Sachant par conséquent que des termes identiques étaient utilisés pour désigner des éléments distincts, leurs description et fonction devraient à chaque fois être ramenées au contexte.
En conclusion, les Chérubins de la théologie ne correspondraient en rien à ceux des textes bibliques.
Ça ne m’étonne pas du tout… !
CHAPITRE 13 : ÉLIE : LE MIRACLE CHIMIQUE [Eliàh]
Faits d’arme du prophète Élie. Son enlèvement, abduction ou transport prévu ?
L’auteur aborde le défi qu’Élie pose entre Yahvé et Baal pour établir la supériorité entre les deux. Élie évoque même les raisons de l’absence de Baal pour relever adéquatement le défi.
En page 271 : Il était évidemment nécessaire de relever l’absence de ce gouverneur qui, comme nous le voyons, était également appelé le "Cavalier des Nuages", une épithète qui le dépeint de la même manière que Yahvé. Dans le Psaume 68, Yahvé est lui aussi vu comme "chevauchant les nuages" : il n’est ainsi guère difficile de comprendre que ces Elohim avaient également en commun les modes de transport qui leur servaient à se déplacer dans les cieux !
L’auteur apporte des précisions sur Baal / le temple de Baalbek. De même, il pose de bonnes questions et réflexions sur le « miracle » de Yahvé qui parvient à allumer l’autel du sacrifice qui lui est dédié, malgré toute « l’eau » versée sur le bois, les pierres et le taureau dépecé. Le tout, se terminant par la suite avec le massacre des prophètes de Baal par Élie.
En page 280 : Comme nous l’avons déjà dit, ne pas choisir le "Dieu" adéquat pouvait coûter très cher, étant donné que le "Dieu" vainqueur se révélait tout sauf conciliant.
CHAPITRE 14 : LE PÉCHÉ ET LA CONDAMNATION [eden]
L’auteur pose des questions et y réfléchit, toujours à partir des textes bibliques :
Un ou deux arbres dans le fameux Jardin ?
Découverte de leur nudité, ou de leur sexualité et de leur autonomie à se reproduire ?
En page 291 sur les interrogations du professeur Luzzatto (ex-président de l’Union des Communautés Hébraïques Italiennes) :
• Pourquoi "Dieu" n’interdit-il pas la consommation des fruits de l’Arbre de Vie ?
• Dans l’esprit divin, qu’y avait-il de plus grave : que les hommes deviennent immortels ou qu’ils comprennent le Bien et le Mal ?
L’auteur explique qui a dit vrai entre Dieu et le serpent tentateur, ce que représentait la menace de mort pour Adam et Ève, et ce que signifie dans le texte « la connaissance du Bien et du Mal » / « sentence post eventum ».
En page 295 : Nous y apprenons en effet que le Bien et le Mal ne sont pas séparés, et que le "mal" est une donnée essentiellement physique, le fait de souffrir étant compris comme une donnée inhérente à la vie dans son quotidien "matériel".
L’auteur s’attarde sur le serpent tentateur : qui est-il vraiment ? Il se réfère aux mythologies suméro-akkadiennes concernant le profond désaccord entre Enki vs Enlil à propos de l’espèce humaine.
En conclusion, selon la linguistique, il n’y aurait pas de condamnation, mais seulement l’expérimentation de ce qui vient avec l’autonomie, autant les bonnes que les moins bonnes choses que Yahvé aurait lui-même créée (Is 45 7). Donc, point de péché originel ni de condamnation proprement dite.
CHAPITRE 15 : LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES
Les textes bibliques reflèteraient un Yahvé qui serait tout sauf ce qu’en a fait l’élaboration de la pensée théologique des religions monothéistes. Yahvé serait un puissant individu parmi d’autres puissantes « divinités » à vouloir imposer ses propres conditions et qui n’aurait pas d’intérêt spirituel ni théologiques, mais qui serait plutôt bien ancré dans le matérialisme.
En page 305 : En disséquant le soi-disant concept de "monothéisme" et le choix dont disposaient ces peuples, nous avons en effet pu voir que Moïse, Josué et la totalité du peuple qu’ils conduisaient n’étaient pas monothéistes. Ils étaient totalement conscients de l’existence avérée d’autres Elohim, en outre de celle de leur Yahvé, et ils savaient pouvoir s’adresser à eux sur le même mode concret qu’ils employaient avec ce "dieu" qui les avaient guidés hors d’Égypte.
Ces Elohim se déplaçaient physiquement grâce à des appareils volants dont celui dénommé la « gloire » de Yahvé.
En page 306 : L’on se souviendra que ces passages bibliques correspondent étonnamment aux récits des Sumériens où l’on nous décrit les Anunnaki se déplaçant dans les cieux sur leurs machines volantes.
En page 307 : Il ressort ainsi de tout ce qui a été dit que "LE DIEU DE LA BIBLE VIENT DES ÉTOILES" – avec sa cour de personnages et les appareils associés à ses aventures – et se présente sous des habits bien différents de ceux que les religions leur ont cousus sur le dos. Nous mentionnerons en dernier lieu la caractéristique la plus "inacceptable" : le fait que les Elohim (c’est-à-dire ce "dieu") meurent.
En page 308 : Les religions sont nées d’une tentative de renouer le contact et de retisser un lien avec des êtres qui furent considérés comme supérieurs et divins du fait de l’avance considérable qu’ils avaient sur l’homme en termes de connaissances, d’aptitudes et de puissance…
En page 309 : Ce ne sont bien entendu que des hypothèses, les preuves absolues nous faisant encore défaut. Il ne sera néanmoins pas aisé d’écarter comme trop imaginatives des interprétations qui ont le mérite de coller au plus près du texte biblique.
Et l’auteur finit par une question ouverte : sont-ils partis (et si, vont-ils revenir) ou encore ici ?
J’ajouterais : seraient-ils morts ?
ANNEXES
Ici, il s’agit principalement d’un glossaire des termes suméro-akkadiens et autres termes liés aux textes bibliques.
COMMENTAIRE : Très bon ! Les reproches que certaines critiques lui ont été faites, siéent mieux à ceux qui les lui ont adressées ou endossées.
]]>Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1
Bibliographie de Mauro Biglino en français :
1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré
© 2011 Uno Editori
© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 7 : UN PEUPLE VALANT PROPRIÉTÉ
L’auteur présente des notions et des réflexions sur ce qu’est en fait un « peuple élu », en autant qu’on se libère de 2000 ans de conditionnement théologique et religieux.
Dans le fond, Yahvé ne serait qu’un parmi plusieurs « dieux » à avoir son peuple « élu », à avoir aussi une région bien précise dont il assume la gestion tout en convoitant les régions de ses pairs.
En page 120 : L’affirmation est nécessaire parce que la Bible stipule clairement dans plusieurs passages qu’il en existe d’autres, et que ce sont des dieux étrangers, autrement dit des Elohim qui ont de toute évidence reçu d’autres régions et d’autres peuples en héritage.
L’auteur fait un rapprochement entre ces passages bibliques et un document cunéiforme sumérien. Il parle aussi de l’importance sur trois points de la circoncision dans l’alliance entre Yahvé et son « peuple élu » : vérifiable, sanitaire, au huitième jour pour des raisons médicales.
Mais la circoncision est aussi égyptienne (ou vient d’Égypte)… [A.-D. Grad, Salle 803/Club CRÉÉE]
En pages 124-125 : Concernant les préoccupations d’ordre sanitaire que cet Elohim avait vis-à-vis de ces individus, on remarque un élément qui nous interroge. Il stipule dans le verset 12 que l’intervention doit être faite au huitième jour qui suit la naissance : pourquoi donc la huitième en particulier ?
Le texte biblique ne nous fournit guère d’explications précises, mais les connaissances médicales ayant progressé, on peut peut-être y voir la réponse suivante : huit jours exactement après la naissance d’un être humain, son sang atteste de la présence de phylloquilone – ou vitamine K, une substance antihémorragique – à des niveaux très élevés, selon une quantité qu’il ne retrouvera plus tout au long de son existence. La circoncision engendrant une perte de sang notable, ce huitième jour représente ainsi le moment le moins risqué, où la cicatrisation sera justement la plus rapide du fait de ce niveau élevé d’antihémorragiques dans le sang. Force nous est d’en conclure que cette prescription précise aura été donnée par quelqu’un qui connaissait à l’évidence certains mécanismes de la physiologie humaine. Et on peut affirmer qu’il les connaissait d’autant mieux que l’homme était fait "à sa ressemblance et avec le [tzelèm]", à savoir avec ce "quelque chose de matériel qui contenait son image", tel que la Bible le dit elle-même.
Toujours selon les textes bibliques, l’auteur nous explique pourquoi Abraham ne serait pas le premier Hébreu, ce qui implique d’autres lignées.
L’auteur donne ensuite de l’information sur les avancées de la civilisation sumérienne dans une partie du chapitre intitulée : « Et si les Sumériens ? », avec des références bibliques en parallèle.
En page 131, l’auteur pose la question : Les Sumériens étaient-ils des Sémites ?
Sa démonstration est fort intéressante et elle conforte ma thèse qu’en fait, Abraham serait en fin de compte un autre nom d’Enki. Celui-ci porte le nom de Ptah en Atlantide et d’Osiris (Asar) en Égypte. Tué par Enlil, il est ramené à la vie par la génétique et un rituel dans la Grande pyramide de Gizeh qui ramène son âme dans le corps conçu par Isis. Celle-ci enfantera ainsi Horus, c’est-à-dire celui qui, comme mentionné par le Baptiste dans un extrait du « Testament de la Vierge » d’Anton Parks en page 231 : "Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu’avant moi il était. […] Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse" (Jean 1:30 et 3:30). Jean le Baptiste, l’aîné du Messie, prophétise et prépare clairement la venue de Jésus comme l’a fait son double, Horus l’Aîné.
Infos sur la naissance de Noé (Mathusalem, Lamek, Enoch).
En marge des propos de Kiwan de ces récentes semaines sur l’avenir de l’humanité (Blade Runner 2049), en pages 135-136 : Nous apprenons ici à propos de ce bébé, qui affiche de par son aspect une incroyable ressemblance avec les "gardiens", qu’il a fait l’objet d’un certain nombre de projets : l’humanité et la vie sur Terre vont être rétablies à travers lui et ses descendants ! Noé représente donc un choix précis qui concerne la totalité de l’humanité future !
L’auteur relève dans les textes bibliques une fluctuation de 9 à même 14 tribus d’Israël et donne de possibles explications sur le pourquoi du symbolisme des « 12 » tribus.
En page 142 : Nous devons pour le moins considérer que l’unicité du peuple élu, son nombre de tribus et leur type, de même que sa subdivision précise et fonctionnelle en 12 ensembles ont peut-être plus été le fait d’un ardent désir du nationalisme israélite que celui d’une réalité historique avérée et documentée.
CHAPITRE 8 : LES ELOHÌM ET LA CHAIR GRILLÉE
Autels, sacrifices, holocaustes, d’animaux et de…, de Noé, en passant par Moïse et autres, relevés dans la Genèse, le Lévitique, l’Exode, et qui ne correspondraient en rien à quoi que ce soit de symbolique ou de spirituel tel qu’on le définit aujourd’hui.
En page 154 : Nous nous trouvons au contraire devant un acte précis qui doit être accompli dans un lieu tout aussi précis, afin qu’il puisse correspondre au bon vouloir de cet individu particulier connu en tant que Yahvé, lequel appartient au groupe des Elohìm.
En page 155 : Nous soulignons ici que c’est l’odeur qui compte, et pas la fumée qui s’élève dans le ciel en se dispersant dans les airs.
Donc, désolé théologie monothéiste; il n’est pas question ici d’une symbolique de l’âme qui monte vers Dieu. Quand on ne sait pas quoi dire, et/ou de bien interpréter les textes bibliques, on étire la sauce… Faut croire que le ridicule ne tue pas finalement. Aujourd’hui, peut-être que Yahvé aimerait l’odeur du « pot » pour relaxer… au lieu d’animaux, de premiers nés.
En page 157 : Si nous voulions en tout cas accorder quelque crédit à l’aspect symbolique, il est franchement difficile d’imaginer un "Dieu" spirituel, omnipotent, omniscient et plein d’amour, qui ordonnerait l’abattage barbare d’animaux pour figurer une âme qui le rejoindrait. Cet aspect est encore plus difficile à accepter si l’on considère que nous sommes face à un ensemble de livres, la Torah, qui ignorent l’âme et ne l’évoquent jamais ; ils n’en parlent pas plus en termes de vie terrienne qu’en termes d’existence supra-terrestre avec tout ce que la théologie élaborera par la suite quant à des récompenses ou punitions…
Voilà pourquoi les offrandes d’Abel étaient plus valorisées aux yeux de Yahvé que celles de Caïn. L’intention derrière l’offrande ne comptait pas ; c’est l’effet recherché qui primait au risque d’en payer le prix de sa vie, comme pour les fils d’Aaron.
L’auteur pose de très bonnes questions sur ces offrandes singulières, questions qui remettent aisément en cause ce qui est convenu des exégètes, de la théologie, des universitaires, de la tradition qui, de mon point de vue, se perdent tous dans un labyrinthe d’interprétations symboliques, allégoriques, spirituelles. Belle démonstration de leur incapacité à bien analyser objectivement les textes bibliques tels qu’ils sont rapportés littéralement.
Étrangement, l’auteur trouve des possibilités de réponses à partir de la NASA, qui débouche sur une explication neurophysiologique documentée.
Dans ce questionnement sur les effets des holocaustes sacrificiels sur les Elohìm dont Yahvé, certaines questions soulevées rejoignent les « Chroniques » d’Anton Parks et les livres de Barbara Marciniak; en page 173 :
• Quand ils se trouvaient dans l’atmosphère terrestre, subissaient-ils des altérations de leur rythme respiratoire qui leur auraient éventuellement occasionné un léger essoufflement ?
• Les substances odorantes précisées ont une action spécifique sur la respiration : pouvaient-elles leur apporter une quelconque forme de soulagement ?
Dans les « Chroniques » d’Anton Parks, les extraterrestres ont du mal à supporter la troisième dimension terrestre. Certains ne peuvent pas être sur Terre plus de deux heures et doivent retourner dans l’espace en orbite. D’autres parviennent à subir cette énergie vibratoire en avalant certaines substances. Dans les livres de Marciniak, l’amour inconditionnel élève la vibration terrestre et, ce faisant, va finir par chasser les êtres « négatifs » qui manipulent l’humanité depuis des millénaires et qui ne pourront la supporter davantage.
En page 174 : Il n’est par conséquent pas facile de se débarrasser des interprétations de type "extraterrestres" qui ont le mérite de coller au texte biblique, sous le prétexte qu’elles seraient "fantaisistes". Il faut pourtant bien relever que les élaborations théologiques semblent souvent incompatibles, voire même en contradiction totale avec ce qui est concrètement narré dans les récits des origines.
CHAPITRE 9 : DES ANGES ? [malakhìm]
Des anges pas aussi « angéliques » que ça, malgré ce que la tradition religieuse voudrait bien nous faire croire. Selon l’auteur, leur description a plus à voir avec les Anunnaki, Igigi, Igigu sumériens.
En page 180, l’article 334 du Catéchisme de l’Église catholique : D’ici là, toute la vie de l’Église bénéficie de l’aide mystérieuse et puissante des anges.
Après, on se demande pourquoi ça va mal dans le monde, que « le diable est aux vaches » depuis des siècles, voire des millénaires ! Non, « le diable n’est pas aux vaches », il est au Vatican ! On en a fait une figure angélique.
L’auteur commente plusieurs passages bibliques impliquant des « anges » dont les actions n’ont rien d’une spiritualité angélique, notamment le livre de Daniel.
En page 195 : Bien que rempli d’incertitudes, le livre est reconnu comme une référence pour définir la vérité absolue. Il est abondamment utilisé pour l’élaboration de l’angiologie traditionnelle…
Un rapprochement est fait d’avec les « vigilants » à Sumer et les « neteru » en Égypte, de même qu’avec « Gabriel » [ghevrìel / homme fort de El].
En page 198 : Il apparaît à la lecture de ces versets que la représentation traditionnelle qui fait de cet être [Gabriel = ghevrìel / homme fort de El] un personnage angélique arrivant en volant avec légèreté soit bien artificielle.
En page 200 : (Le terme "prophète", […] en effet, et contrairement à ce que l’on croit souvent, ne désigne pas celui qui prédit le futur, mais "celui qui parle pour le compte de…").
Il est question d’une armée céleste narrée par Flavius Josèphe.
En page 202 : Il faut supposer que les "vigilants" dont parle Daniel étaient encore présents à l’époque de Flavius Josèphe.
En page 202, l’auteur conclut par une question fort pertinente suite à sa démonstration : Les écrits qu’ils ont suscités dans la littérature religieuse, spiritualiste et confessionnelle sont-ils en adéquation avec ces personnages des [malakhìm] qui interviennent dans l’Ancien Testament ?
CHAPITRE 10 : Satan - Lucifer
CHAPITRE 11 : Les chérubins sont-ils des anges ?
CHAPITRE 12 : Les chérubins de l’Arche d’alliance
CHAPITRE 13 : Élie : le miracle chimique
CHAPITRE 14 : Le péché et la condamnation
CHAPITRE 15 : Le dieu de la Bible vient des étoiles
]]>Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1
Bibliographie de Mauro Biglino en français :
1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré
© 2011 Uno Editori
© 2014, Éditions Nouvelle Terre, 310 pages, en excluant l’annexe, la bibliographie et la table des matières
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
INTRODUCTION
En page 9 : Sans aucune présomption de détenir la vérité, nous présentons ici les découvertes supplémentaires ayant découlé d’un examen minutieux du récit biblique, tel que nous le lisons dans des codes hébraïques plus anciens, à savoir la Biblia Hebraica Stuttgartensia rédigée sur la base du Codex massorétique de Leningrad.
CHAPITRE 1 : POUR CEUX QUI L’AURONT LU, ET POUR CEUX QUI NE L’AURONT PAS LU…
L’auteur explique son choix de s’en tenir au sens littéral. En ce sens, il nous réfère à l’exégète hébreux Rashi de Troyes.
En page 19 : En faisant ce choix, nous respectons surtout les intentions de l’Elohim lui-même, qui affirmait parler clairement avec Moïse. (Nb 12 8) :
énigme-avec / non-et / face-à-face [lire à l’envers]
En page 21 : L’interprétation de la Bible en tant que livre d’histoire est en train de suivre la même évolution que l’interprétation des Védas.
L’auteur fait référence à Ézéchiel, Élie et Zacharie, et autres passages, qui évoquent des OVNI, UFO ou, selon le terme de l’Église, « RIV » [Res Inexplicatae Volantes].
L’auteur fait un rapprochement entre l’Ancien Testament et Sumer.
En page 30, l’auteur évoque le Dr. Ala Shaheen de l’Université du Caire : Lors d’une intervention publique, ce dernier a affirmé que la théorie selon laquelle les anciens Égyptiens auraient été aidés par des extraterrestres pour construire les pyramides les plus datées – celles de Gizeh – pourrait bien être vraie. Un délégué polonais, monsieur Marek Novak, a alors soulevé d’autres questions, dont celle de savoir si les pyramides pourraient encore contenir de la technologie extraterrestre, voire même un OVNI, ce à quoi le docteur Shaheen a répondu : "Je ne peux pas le confirmer ou le démentir, mais il y a quelque chose à l’intérieur de la pyramide qui n’est pas de ce monde".
Dans la Bible également, on parle de quelque chose qui n’est pas de ce monde !
CHAPITRE 2 : L’"ESPRIT" ?
L’accent est mis sur l’évolution du sens du mot « esprit » qui aurait subi une altération importante par la théologie, altération qui trahirait le sens originel des textes bibliques qui, lui, figure un transport dans les airs dans un véhicule.
Suite à sa démonstration, en page 30 : Par conséquent, nous sommes pour le moins autoriser à émettre l’hypothèse que le terme [ruàch] a eu une signification bien différente de celle que la tradition religieuse a par la suite utilisée.
CHAPITRE 3 : ELOHIM
En page 43 : Si Elohim indiquait en réalité le Principe unique et universel, plusieurs dizaines de passages bibliques, pour ne pas dire l’œuvre que forment toutes les chroniques historiques de l’Ancien Testament, resteraient incompréhensibles. Ce dernier contribue par ses récits à régler la question en présentant clairement les Elohim comme une pluralité d’individus. […] Les interprétations religieuses et plus généralement spiritualistes se voient contraintes, et ce n’est pas un hasard, de définir de nombreux chapitres comme "métaphoriques, allégoriques, poétiques, pédagogiques, mythiques, ésotériques, etc."
CHAPITRE 4 : [Nephilim] DESCENDUS, TOMBÉS, OU BIEN…?
En page 52 : …les Grecs ne se sont quant à eux pas occupés des variantes de sens, à savoir qu’ils ne se sont guère inquiétés de savoir s’il s’agissait d’une chute ou d’une descente volontaire, traduisant directement le terme [nephilim] par γίγαντες "géants".
En page 54 : …nous devons rappeler qu’Orion, dans la mythologie grecque, était non seulement un "géant" originaire de Béotie, mais aussi le fils de Poséidon.
L’auteur souligne pourquoi Orion serait le lieu d’origine des extraterrestres selon plusieurs hypothèses d’auteurs.
CHAPITRE 5 : LA DOUBLE CRÉATION DE L’HOMME
[Adàm]
Concernant les deux récits de création dans la Genèse, l’auteur a une explication à donner sur le pourquoi de la thèse des deux sources bibliques. Lui, tente de faire tout concorder par une lecture littérale de ces deux récits. L’auteur explique ce qu’il en est véritablement de l’expression « tselèm ».
En page 60 : Le préfixe ב (be) est préposé au terme [tselèm], ce dont il peut être déduit que nous aurions été créés non pas "à l’image" de Elohim, mais "avec quelque chose de matériel qui contient l’image" des Elohim. Une belle et substantielle différence ! Tel est cet élément concret et inédit, toujours "oublié" par les interprétations religieuses traditionnelles, parce qu’incompatible avec la doctrine.
Ce qui impliquerait de l’ADN extraterrestre dans la création de l’homme, selon les explications de l’auteur. L’auteur se réfère souvent aux termes suméro-akkadiens pour mieux saisir le sens des termes hébreux dont le « souffle de vie ».
En page 66 : Tel est ce que racontent les Sumériens, et tel est bien ce que confirme la Genèse.
CHAPITRE 6 : MONOTHÉISME, MONOLÂTRIE, OU AUTRE CHOSE ?
L’auteur identifie les théories d’aujourd’hui : à qui attribuer le monothéisme issu d’un monde clairement polythéiste ? Akhenaton ou Moïse ? Moïse serait-il en fait Akhenaton ? Moïse serait-il plutôt le grand prêtre du culte d’Aton ?
Il relève aussi la similitude entre le Psaume 104 et l’Hymne au Soleil d’Akhenaton.
Qu’importe, on identifie Moïse comme l’instigateur du monothéisme. Il élabore sur les textes bibliques des rencontres entre Moïse (et Josué) et Yahvé pour remettre en question cette thèse. D’autant plus, que le Vatican (sous l’auspice de Mgr Cornado Balducci) reconnaît l’existence implicite d’extraterrestres dans les textes de la Bible.
Mais selon « La Bible dévoilée », le Moïse tel que présenté dans l’Ancien Testament, n’aurait pas existé…
En page 84 : Nous avons bien lu : Yahvé, Elohim du peuple d’Israël, est un El (singulier) jaloux ! Mais comment peut-on être jaloux s’il n’y a pas de rivaux ?
L’auteur démontre à quel point les textes bibliques font la preuve du peu d’envergure de Yahvé et mettent en lumière son côté despotique.
En page 91, comme mentionné dans « La Bible Dévoilée » sur les textes dits « prophétiques » : Cette position restera constante dans l’histoire du peuple d’Israël et exigera de continuelles interventions dont la littérature prophétique représente la voix forte et désespérée : un incessant rappel à respecter le pacte signé avec cet Elohim spécifique.
En page 93 : Yahvé est par conséquent un El (singulier d’Elohim) et les Hébreux le voyaient tout simplement comme supérieur aux autres, et non comme l’unique !
L’auteur met en lumière aussi que la notion de divinité d’aujourd’hui, diffère d’avec celle de l’Ancien Testament. Il évoque le Psaume 82 (83) conférant la pluralité du terme Elohim, et de la mortalité de ceux-ci.
En page 95 : S’il était pour finir vrai que le terme Elohim désigne le Dieu unique, tout le récit de ce Psaume et cet extrait spécifique constitueraient une situation d’un comique assurément étrange, voire paradoxale, au point même de susciter une certaine inquiétude chez le lecteur : on se trouverait alors ici face à un Dieu pour le moins bizarre qui se convoquerait lui-même en assemblée, parlerait en ne s’adressant qu’à lui-même, et se réprimanderait sévèrement en se rappelant à lui-même qu’il est destiné à mourir !
Le tétragramme YHWH ne serait pas hébraïque mais plutôt égyptien, au pire, une forme d’amoréen ou d’araméen. Le tétragramme ne serait possiblement qu’une adaptation du nom original dans la langue hébraïque à partir de sa phonétique.
En page 97 : Nous sommes donc confrontés à un tétragramme qui a été écrit dans la Bible plusieurs siècles après qu’il ait été prononcé, étant rapporté avec les consonnes d’une langue qui n’existait pas encore lorsqu’il a été formulé.
L’auteur nous réfère au « Culte du Cargo » pour expliquer le tétragramme.
En résumé, Yahvé ne serait qu’un parmi les nombreux Elohim. Il n’aurait rien de « sacré » tel qu’on le définit théologiquement aujourd’hui.
En page 111 : Nous croyons pouvoir dire que l’hébreu n’est pas une religion de foi, mais une religion de fidélité : fidélité à un pacte librement souscrit qui n’est devenu contraignant qu’après avoir été librement accepté.
L’auteur rejoint l’archéologie (La Bible dévoilée) en spécifiant que le culte de Yahvé, de Moïse à Josias, n’aurait pas été exclusif dans les deux royaumes israélites du Nord et du Sud.
CHAPITRE 7 : Un peuple valant propriété
CHAPITRE 8 : Les Elohim et la chair grillée
CHAPITRE 9 : Des anges ?
CHAPITRE 10 : Satan - Lucifer
CHAPITRE 11 : Les chérubins sont-ils des anges ?
CHAPITRE 12 : Les chérubins de l’Arche d’alliance
CHAPITRE 13 : Élie : le miracle chimique
CHAPITRE 14 : Le péché et la condamnation
CHAPITRE 15 : Le dieu de la Bible vient des étoiles
]]>Critique personnelle, objective et subjective : Partie 1
Bibliographie de Mauro Biglino en français :
1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré
© 2013 Uno Editori
© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?
Dans ce chapitre, il est question de la théorie religieuse créationniste, la théorie darwinienne évolutionniste. Aujourd’hui, on parle de néodarwinisme, de bio-évolutionnisme, d’ADN et de l’HAR1 (Human Accelerated Region 1). Évidemment, il est question du jardin d’éden qu’il dénomme le gan-eden, d’Adam et Ève, de Caïn et de sa descendance.
En page 133 : …je remarque que des peuples du monde entier – de l’Asie au nord de l’Europe, en passant par le sud de l’Afrique ou les pays d’Amérique du Nord et du Sud – nous racontent une histoire : celle des enfants des étoiles qui sont arrivés ici, ont « fait » l’homme, lui ont transmis certaines de leurs connaissances, ont donné naissance aux civilisations, etc.
La Bible n’est que l’un des nombreux textes qui retranscrivent globalement le même contenu, le même récit de nos origines.
Et de même il montre qu’on retrouve dans les textes d’Homère des équivalents au jardin gan-eden, à Enki.
En page 142 : Un esprit ouvert se demandera : « Les écrits d’Homère étaient-ils de pures compositions poétiques ? » Car comment ne pas remarquer d’autres coïncidences très étranges entre les récits bibliques et les poèmes homériques ?
En page 144 : Héraclite affirmait : « Si tu ne guettes pas l’inattendu, tu ne découvriras jamais la vérité. » Faisons toujours semblant de penser que les peuples de tous les continents nous aient raconté l’histoire de « ceux-là », et peut-être découvrirons-nous des choses intéressantes. Faire semblant ne coûte rien et pourrait se révéler productif pour la compréhension de notre histoire. À tout le moins, c’est une façon de réfléchir à ce qui nous a toujours été livré comme vérité scientifique, historique, littéraire ou religieuse digne de foi.
En attendant de « savoir », continuons à « étudier ». […] …je pense parfois puiser plus de vérité dans les poèmes d’Homère que dans les textes théologiques.
Puis Biglino débute son expertise du « péché originel ». Bien sûr il est question des deux Arbres du jardin, de sexualité, de longévité, d’Enki/Enlil, et pourquoi il n’était pas prévu qu’Adam se reproduise.
CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?
Pas de péché originel à connotation sexuelle tel qu’introduit par Saint-Augustin. Pour toutes sortes de raisons dont le fait qu’Adam et Ève ne sont pas à l’origine de l’humanité et que les commandements de Yahvé ne concernaient pas l’humanité mais son peuple. C’est plutôt la peur qu’ils ne deviennent un danger pour « eux » en termes de savoir et de longévité, soutenus en cela par une partie des Elohim.
En page 157 : Mais si le péché originel n’existe pas et n’a pas entaché l’humanité (pour la raison susdite), alors y aurait-il un sens à ce que Dieu (et à ce stade, je ne sais pas lequel, puisque la Bible ne parle pas de « Dieu »), envoie son fils se faire massacrer pour libérer l’humanité d’une faute qui n’existe pas ?
Cela l’amène à soulever de nombreuses questions, dont les derniers mots de Jésus sur la croix qui auraient été habilement manipulés par les Évangélistes. Il nous réfère aux études du professeur Garbini de l’université de La Sapienza.
En page 158 : Si c’est le cas, la supercherie des textes ou, si l’on préfère, le « pieux mensonge » allégué souvent mis en place par les pères de l’Église, serait présent du début à la fin, c’est-à-dire de la non-création de la Genèse 1:1, jusqu’au dernier mot prononcé sur la croix.
En page 159 : Je répète que j’ignore tout de Dieu et des mondes spirituels, et j’ai donc le bon sens de ne pas en parler. Je me contente d’affirmer avec clarté que la Bible non plus n’en parle pas. Ce que je tire des traductions est un récit qui envoie au nom d’un réalisme certain à des individus venus d’ailleurs…
Il termine le chapitre en citant le professeur Armin Kreinen dont les questions ne peuvent plus être éludées par l’édifice dogmatique vieux de 2000 ans.
CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?
Ici, en conclusion, avec son expérience de traduction, il énumère tout ce qu’« il n’est pas vrai » dans la Bible dont celui-ci en page 164 : Il n’est pas vrai que Jésus-Christ désignait comme « son père » le soi-disant Dieu biblique, c’est-à-dire Yahvé.
Biglino précise que ce ne sont pas des vérités absolues qu’il énonce, mais des constats.
--------------------------------------------------------------------------------
EN CONCLUSION PERSONNELLE
L’importance de la réflexion
1. Les trois côtés d’une pièce de monnaie
Cette observation est survenue à quelques reprises dans les vidéorandias. J’ai trouvé celui-ci avec Jean de Floride à la ligne ouverte du 21 janvier 2014, à 0H13’23’’
Lien Complément Surprenant : http://www.orandia.com/forum/index.php?id=96769
Extrait : LE 3e CÔTÉS D'UNE PIECE DE MONNAIE
L'On dit qu'il existe 2 Côtés a une piece de Monnaie,pourtant si on y pense bien,il en existe une troisieme qui est le contour,c'est une troisieme option,un autre choix. Pour que l'Argent Roule il faut justement quel sois debout,en équilibre,sur cette Troisieme Face.Voila une image originale pour sortir du monde de la Dualité...
2. Biglino et les nombreuses « bibles »
À 0H20:50 du vidéo :
Serge Cazelais : L’autre événement qui a été catalyseur, c’est drôle, quand je le raconte, ça fait bien rire le monde, c’est un témoin de Jéhovah qui a cogné à ma porte ; il avait sa traduction de la Bible, et moi j’avais la mienne, et ça ne concordait pas du tout.
À 1H12:13 du vidéo : D’autres versions de la Bible
King James, Jérusalem, Chouraqui
À 1H15:30 du vidéo :
Kiwan : En français, laquelle tu dirais qui est la meilleure ?
Serge Cazelais : Toutes, et aucune. Parce que, si on veut se donner une idée générale de la Bible, bien on prend n’importe quelle traduction, sauf celle des Témoins de Jéhovah…
Kiwan : […] Ta Bible commence comment ? Au commencement, En principe, …qui c’est qui a raison ? À chaque fois que vous traduisez, vous trahissez.
3. Le Petit Poucet
Ainsi, après toutes les manipulations des textes, textes écrits en grande partie par les deutéronomistes sous Josias qui eux-mêmes auraient emprunté aux traditions orales, aux histoires égyptiennes et sumériennes, en passant par la Septante, par les pères de l’Église, puis les massorètes, et toute la doctrine théologique, nationaliste et idéologique qui s’est construite depuis 2700 ans, il y a plusieurs Bibles possibles, chacune considérée comme « LA » vérité par ceux qui l’ont adoptée.
Si Mauro Biglino s’emploie à dire ce que la Bible ne dit pas, l’archéologie moderne vient démolir l’édifice premier des deutéronomistes.
Roger Sabbah, principalement, et son frère Messod, apporte lui aussi sa contribution, suite à une recherche qui semble exhaustive.
Les textes égyptiens, les textes sumériens, Homère, Platon, et tous les mythes et toutes les légendes qui racontent à peu de chose près la même histoire d’êtres venus des étoiles et leurs péripéties.
Des Antoine Gigal et Nassim Haramein qui viennent aussi s’ajouter au débat.
Le témoignage des contactés.
Et Anton Parks qui vient jeter un éclairage sur tout ça.
Alors, un peu comme le Petit Poucet qui retrouve son chemin grâce à des petits cailloux, il faut voir tous ces intervenants comme autant de points de repères pour retrouver l’histoire de nos origines. On part de nos doutes légitimes d’aujourd’hui, et on fait marche arrière, à rebours.
Je dirais qu’il faut prendre le temps de RÉFLÉCHIR aux différents points de vue, aux différentes trouvailles, aux différentes recherches indépendantes.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Poucet
Extrait : Bible
La victoire du faible sur le fort grâce au courage et à l'intelligence est à rapprocher de l'épisode de David, simple berger, contre Goliath dans l'Ancien Testament. À la suite de sa victoire, David deviendra roi.
Salut panthere58 ... et un gros Merci pour ton travail de nous informer de tes recherches et de ta façon claire de faire des résumées et des synthèses.
Qu'elle relation ferais-tu avec ce qu'on trouves comme textes traitant des dieux et des vimanas ( véhicules volants ) et ceux de la bible?
Yahweh serait-il un de ces dieux,portant un autre nom dans la bible la Bhagavad Gita, issu de la période hindoue, antérieur aux hébreux? Serait-il un dieu extraterrestre Annunaki de la période sumérienne? Est-ce que Mauro Biglino en fait mentions.?
Pour le moment je vais me contenter de citer Biglino dans son livre qui énumère d'une façon succinte :
En page 99 : Des groupes et des individus qui étaient également connus par d'autres cultures sous les noms :
ANUNNAKI, IGIGI, IGIGU, DINGIR, IRSIRRA, ILU,ILANU, chez les Sumériens et Akkadiens.
Neteru, Shamu-Hor pour les Égyptiens.
Viracocha, Quetzalcoatl pour les cultures d'Amérique Centrale et du Sud.
Tuatha de Danann et Ases dans certaines parties du nord de l'Europe et de la tradition germanique.
Deva pour la culture hindouiste, etc.
Bien sûr, Anton Parks fait des rapprochements avec d'autres cultures, dont la Bible, mais à partir de Sumer et d'Égypte, tandis que Biglino part de la Bible.
]]>Qu'elle relation ferais-tu avec ce qu'on trouves comme textes traitant des dieux et des vimanas ( véhicules volants ) et ceux de la bible?
Yahweh serait-il un de ces dieux,portant un autre nom dans la bible la Bhagavad Gita, issu de la période hindoue, antérieur aux hébreux? Serait-il un dieu extraterrestre Annunaki de la période sumérienne? Est-ce que Mauro Biglino en fait mentions.?
Merci encore et anticipant tes autres textes a venir.
Critique personnelle, objective et subjective : Partie 4
Bibliographie de Mauro Biglino en français :
1. La Bible comme vous ne l’avez jamais lue
2. Le Dieu de la bible vient des étoiles
3. Il n’y a pas de création dans la Bible
4. La Bible n’est pas un livre sacré
© 2013 Uno Editori
© 2016 Macro Éditions, 165 pages, en excluant les annexes, bibliographie et table des matières
Collection « Savoir Ancien »
AUTRES LIENS :
1. Dossier Anton Parks :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=128348
2. Dossier VidéOrandia :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=129655
3. Télésérie SMALLVILLE :
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=147009
--------------------------------------------------------------------------------
. Mes commentaires subjectifs, mes spéculations factuelles, fantaisistes [en bleu]
(m’inspirant de Yann Vadnais dans le VOR161001)
. Des extraits [en or]
. Des ajouts, précisions, références, des ajouts [ ] pour contextualiser
. Mon résumé en [vert]
. Saut de texte dans l’extrait […]
--------------------------------------------------------------------------------
CHAPITRE 8 : Les Dix commandements : les incohérences entre Yahvé et Moïse
Biglino expose Yahvé qui enfreint ses propres règles. Il met aussi en lumière les dix commandements qui ne s’applique qu’à son peuple et non à l’humanité pour faire régner l’ordre et la discipline dans le campement des Hébreux dans le désert du Sinaï. Il est question aussi d’une arme de « Dieu » qui causerait des dommages corporels semblables à la lèpre. On y fait la distinction entre « tuer » et « assassiner ».
En page 86 : Toute la narration biblique nous démontre en effet sans l’ombre d’un doute que le concept élargi de « prochain » est le fruit d’une construction ultérieure. […] Ces ordres et ces interdits valaient exclusivement à l’intérieur du peuple, au sein de ce groupe de nomades et semi-nomades que Moïse essayait péniblement de transformer en un peuple doté de règles acceptables de coexistence civile.
Il n’y a là aucun « prochain », au sens actuel du terme, dont il faille s’occuper, se préoccuper ou qu’il convienne de respecter.
C’était exclusivement « entre eux » qu’ils ne devaient pas se tuer…
En page 88 : En dehors du groupe, tout était permis, voire suggéré, sollicité ou, même, ordonné expressément, y compris les actions les plus honteuses et horribles.
Il donne plusieurs références bibliques qui l’exposent clairement. De plus, il y avait des règles d’hygiène pour éviter que Yahvé-Elohim ne pose un pied dans des excréments en marchant dans le campement !
J'aime bien l'image... !
En pages 91-92 : On nous dira peut-être encore qu’il s’agit exclusivement de métaphores ou d’allégories ? Mais en pareil cas, il n’y aurait qu’un destin possible pour la Bible : la corbeille à papier, car elle serait alors l’œuvre de fous qui, pour présenter leur Dieu, le transforme métaphoriquement en l’un des personnages les plus « imprésentables » de l’histoire de l’humanité.
CHAPITRE 9 : Toujours à propos de Yahvé, le prétendu Dieu
Biglino revient sur le partage du territoire et la généalogie du prétendu peuple hébreu qu’il aurait choisi. Il parle de l’absence de Yahvé dans la création génétique d’Adam et Ève ; il était plutôt un homme de guerre (ish milchamah).
En page 93 : Je répète – comme je l’ai déjà affirmé en examinant les versets du Deutéronome 32:8 et suivants – que la thèse monothéiste selon laquelle Yahvé « choisit de manière autonome » ce peuple reste indéfendable : la Bible entière serait dans ce cas le récit dément de la manière dont un « Dieu » tout aussi fou se serait attribué un peuple, pour procéder ensuite à la conquête militaire sanglante des autres peuples que lui-même – en tant que « Dieu » - n’avait pas choisis.
En pages 96-97 : Fort de cette considération [propos de Lee I. Levine sur l’identité israélite] et en supposant que, comme le soutiennent de nombreux rabbins, Abraham n’ait jamais existé, je me demande : à qui Yahvé s’est-il adressé à l’origine ? Et aussi : qui étaient ceux qu’il a amenés hors de l’Égypte avec l’aide de Moïse ?
Digression : Moïse non plus n’aurait pas existé… ! En tout cas, pas comme les textes bibliques nous le présentent, selon l’archéologie moderne. Alors, ça augmente le niveau de réflexion. Ni les temples de Salomon, Dr. Mk Ultra.
Suite : J’ai envie de redire que face à la Bible, nous devons vraiment « faire semblant de croire que… ». Lire les études des rabbins libérés des dogmatismes dominants (théologiques et idéologiques) est de nature à nous éclairer vraiment.
CHAPITRE 10 : Autres entités spirituelles hypothétiques : anges, géants, Satan et machines volantes
Il les énumère et identifie leurs équivalents dans d’autres cultures. Il y est question des nephilim qui combattirent aux côtés des Philistins et qui s’opposaient à Yahvé et son peuple. On retrouve un affrontement d’envergure dans le livre « Le Réveil du Phénix » d’Anton Parks quand les nephilim s’allient à Horus pour affronter Seth (Enlil) et lui faire subir la défaite. Il est aussi question du voile porté par les femmes pour sensiblement les mêmes raisons évoquées par Kiwan dans les vidéorandias. Mais ici, il est question des femmes qui assistaient à des assemblées dans les premiers temps de l’Église. Il parle aussi de Satan et des chérubins, des appareils volants, et non pas des entités spirituelles.
En page 100 : Ironie du sort, nous devrions dire que les parties les plus fiables de la Bible sont justement celles qu’elle partage avec le reste de l’humanité.
Moi je dirais, celles qu’elle a emprunté au reste de l’humanité.
CHAPITRE 11 : Quand Abraham découvre que Dieu se fatigue, se salit, a faim…
Biglino se réfère aux chapitres 18 et 19 de la Genèse pour démontrer son point. Il parle aussi du pourquoi et du comment de la destruction de Sodome et Gomorrhe.
En page 110 : Je rappelle au passage à ce propos que les philologues hébreux qui ont commenté le chapitre que j’ai consacré au miracle « chimique » d’Élie dans l’un de mes précédents ouvrages, ont écrit que « tous les miracles bibliques sont d’origine technologique ». Ils s’accordent ainsi sur la négation de la moindre intervention surnaturelle.
CHAPITRE 12 : Comment une religion peut-elle naître à partir de telles données ?
Il explique le phénomène connu sous le nom de « culte du cargo ». À partir du moment que des individus ont un ascendant sur d’autres individus, par une supériorité de la connaissance sur l’ignorance, les ingrédients sont là pour établir une religion.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_du_cargo
Extrait : Le culte du cargo est un ensemble de rites qui apparaissent à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle chez les aborigènes, notamment en Mélanésie (Océanie), en réaction à la colonisation. Il consiste à imiter les opérateurs radios américains et japonais commandant du ravitaillement (distribués par avion-cargo) et plus généralement la technologie et la culture occidentale (moyens de transports, défilés militaire, habillement, etc.), en espérant déboucher sur les mêmes effets, selon ce qu'on a qualifié de croyances « millénaristes ». En effet, les indigènes ignorent l'existence et les modalités de production occidentale ; dès lors, ils attribuent l'abondance et la sophistication des biens apportés par cargo à une faveur divine. Le culte a pris naissance en Mélanésie. Quasiment toute la Mélanésie, des îles Fidji à la Papouasie-Nouvelle-Guinée l'adopta simultanément (à l'exception de la Nouvelle-Calédonie) mais ce culte ne connaîtra une longévité exceptionnelle qu'à Tanna.
CHAPITRE 13 : Adam et Ève n’ont pas donné naissance à l’humanité
Il revient sur le fait qu’il n’y a pas de « Création » dans la Genèse, dans la Bible.
En pages 119-120 : Chacun sait que personne ne sait… en réalité comment est né l’Univers. […] Face à ce non-savoir, et dans l’attente de réponses certaines et démontrées, je me limiterai à affirmer clairement que la Bible ne parle pas de « création », ne s’occupe pas de cet événement.
Il nous réfère à la tablette cunéiforme « NBC 11.108 » qui parle d’une demeure céleste des Elohim. De plus, la définition du verbe hébreu « bara » qui ne signifierait pas « créer », mais plutôt une intervention pour « modifier ». Il évoque les incohérences dans la période dite des « 7 jours » de la Création. S’ajoute à cela la fabrication d’Adam et Ève.
En page 122 : Je voudrais établir un fait de manière claire et univoque : le texte biblique contient la synthèse de plusieurs interventions d’ingénierie génétique.
Ce qui serait confirmé dans la littérature talmudique par la philologie hébraïque. Il note cependant un point de discorde entre le Talmud hébreu et la Bible hébraïque concernant la paternité de cette ingénierie génétique de biologie moléculaire : Rofim (Rephaïm) vs Elohim. Nous serions nous-mêmes des OGM à qui on aurait intégré de l’ADN de ces « dieux », dont les expériences génétiques remonteraient à près de 250 000 ans.
Pas de « paradis terrestre » mais un jardin clos où les humains fabriqués y travaillaient.
En page 127 : La Bible rend donc compte des effets de ces expérimentations répétées, et le Talmud confirme l’existence de ces connaissances au cours des millénaires passés.
À VENIR
CHAPITRE 14 : Que dit la science qui cherche le prétendu chaînon manquant ?
CHAPITRE 15 : En quoi consiste et par quoi s’est concrétisé le « péché originel » ?
CHAPITRE 16 : Ce qu’on nous a dit sur la Bible est-il faux ?
]]> Ton image de Daffy Duck m'a fait rire parce que Roger Sabbah, à certaines occasions, parle sur le bout de la langue comme lui !