la philosophie de la CHANCE

par Samädhi , Thursday 02 May 2013, 20:32 (il y a 4225 jours) @ mordicus

Salut mordicus

Je dirais plutôt qu'en résumé ce que je veux dire c'est que "dans la vie, tout est une question de chance" pensez-y...

Oui, je comprends très bien que du point de vue rationnel qu'on serait forcés d'interpréter la réalité selon ce que nous avons été programmé à réagir de la sorte durant notre éducation. Que cette manière de se concevoir la réalité est due au fait que nous avons été subliminalisés collectivement pour qu’implicitement nous en arrivions à comprendre comment nous devrions comprendre le monde, et en suite penser et réagir tout en pensant que c’est nous qui pensons. Alors que selon les faits notre monde est construit à 99% de subjectivités afin que nous ne puissions jamais faire ce que nous devrions faire dans la vraie réalité de notre vraie Vie.

Mais, qu'est-ce que c'est la chance finalement en dehors des contingences de notre formule tridimensionnelle de la réalité ?

Notre réalité tridimensionnelle telle que nous la percevons est faite à partir d’individus qui est un système dans en ensemble de systèmes et de sous-systèmes et là dedans il y a des dominants et des dominés. La chance n’a rien à voir avec notre façon de regarder les gens d’un point de vue rationnel. À mon avis il serait mieux d’essayer de se mettre à la place des gens pour mieux comprendre comment il se fait qu’ils doivent passer par certaines expériences que d’autres n’auront jamais à vivre. En nous incarnant nous suivons un cheminement de faits et gestes qui nous amènent à faire ce que nous devons faire pour en arriver à être ce que nous sommes au niveau des expériences, et non pas au niveau de ce que les voient de nous, selon les apparences. Dans l’instant présent, nous sommes toujours parfaits. Mais si nous décidons de voir la situation autrement, on se voit en train d’interpréter au conditionnel que qui n’est pas réel dans l’instant présent. Pourquoi ça ? Parce que nous avons des émotions et que nous aimerions que les choses se fassent autrement, et à ce moment nous absorbons les émotions des autres en ressentant des souffrances qui ne sont pas les nôtres.

Jusque-là tout semble être bien. Cependant, notre culture chrétienne nous enseigne le sentiment de pitié, qui en l’occurrence est le pire des sentiments qui ne faut pas confondre avec la compassion.

La pitié ne tient pas compte du cheminement de la personne ni même de son karma, et de ce fait nous ne respectons pas la personne dans ses choix en tant qu’entité spirituelle et nous la dégradons su stade de la médiocrité. Cela ne veut pas dire que nous ne devons pas l’aider pour qu’elle puisse faire un bout de chemin. C’est juste notre perception que nous devons changer lorsqu’on pose un regard sur les gens. Or, la compassion qui est de l’amour inconditionnel qui est une valeur spirituelle propre au Bouddhisme, et que dans le regard compatissant ce n’est certes le même regard que la pitié qui bien plus du non-respect du Libre-Arbitre, ceci en la comparaison avec la compassion.

On dit qu’il y a de l’esprit dans la lettre ainsi que dans les mots. Néanmoins il y a aussi de la Spiritualité et de la Sagesse que toutes les cultures transmettent à leurs manières. Confondre le sens d’un mot avec un autre est une responsabilité que l’on transmet dans notre communication et dans notre façon d’être, et que nous devenons ce que nous verbalisons, et devenons aussi responsables des maux dans nos propres mots qui sont le reflet de nos souffrances inconscientes. Plus nous voyons la pitié, plus ce scénario nous atteint et plus il faudrait comprendre que quelque part dans notre enfance nous avons assumé le rôle de la victime en ayant eu de la pitié pour autrui, alors que si nous avions eu de la compassion cela aurait été bien différent.

Bien sûr, lorsqu’on est enfant on absorbe la culture de nos parents et le sort en est jeté, et personne n’est fautif dans toute cette affaire. Lorsqu’on prend conscience de ce genre de chose qui fait toute la différence dans l’interprétation des toutes ces victimes que nous avons rencontrées, c’est à ce moment que nous avons le choix (Libre-Arbitre) de changer l’interprétation en ayant plus de la compassion et plus de respect envers les choix que les gens ont faits pour cheminer vers se qui est plus qu’eux ; la Sagesse-Éternelle-Absolue.