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L’ÉSOTÉRISME de LA PRIÈRE… LE NOTRE PÈRE

par gilles surprenant ⌂, dimanche 05 janvier 2025, 06:54 (il y a 312 jours)

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-VIDÉO - CLIQUEZ ICI-Le Notre père -film Jésus de Nazareth-
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Les péchés qui sont d'une nature plus individuelle, par lesquels l'homme pèche comme personnalité sont des péchés qui sont produits par des dispositions du corps astral.Dans toute la science occulte on a toujours considéré que le péché contre la communauté provoqué par un corps éthérique défectueux, est l'offense. L'offense est donc une chose qui est due à l'organisation défectueuse du corps éthérique mais les fautes qui proviennent d'une défectuosité du corps astral constituent ce qu'on appelle, la tentation. La tentation est ce par quoi l'être se charge d'une faute personnelle.Restent encore les péchés du «Moi», de la personnalité elle-même. Les fautes dans lesquelles le «Moi» peut tomber personnellement sont indiquées dans le mythe du Paradis. Quand l'âme humaine supérieure a quitté le sein de Dieu et est entrée pour la première fois dans le corps terrestre, qui s'est imprégné de l'âme comme l'éponge s'est imprégnée de la goutte d'eau, alors elle est devenue le «Moi».Tous les mots, lorsqu'ils appartiennent à la science occulte,ont entre eux, dans leur vrai sens, une union profonde et intérieure, et ce n'est pas sans raison que dans la langue latine «malum» signifie en même temps «le mal» et la «pomme». Le mot «mal»n'est employé dans la science occulte que pour une faute commise par le Moi...Mal est donc la faute commise par le moi ou à travers le moi; Offense est la faute que le corps éthérique commet dans la vie sociale contre la communauté des hommes. Tentation est ce à quoi succombe le corps astral en tant qu'il est fautif personnellement et individuellement.Le péché du corps éthérique ou corps de vie est donc l'Offense.Le péché du corps astral est donc la Tentation.Le péché du moi est donc le Mal.Nous voyons que le corps astral se maintient en tant qu'il ne succombe pas à la Tentation et nous voyons ensuite que le «Moi» se maintient et qu'il accomplit son évolution légitimement tant qu'il ne succombe pas à ce qu'on appelle le «Mal».Représentez-vous maintenant toute cette nature humaine, le quaternaire inférieur et la Trinité supérieure, tenez-les présents devant votre âme, afin que vous puissiez vous dire: dans chaque homme vit une goutte divine; l'homme évolue vers le divin et tend à exprimer, à émaner sa nature profonde.Lorsqu'il aura émané cette nature profonde, alors il aura, grâce à cette évolution progressive, transformé son être en ce que le christianisme appelle le «Père».
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Les trois premières demandes(Du ''Notre Père'') se rapportent aux trois principes supérieurs de la nature humaine, à l'essence divin de l'homme.

«Que votre Nom soit sanctifié!»«Que votre Règne arrive!»«Que votre Volonté soit faite!»Nous passons maintenant du Royaume de l'esprit à celui de la terre.«Que votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel».

Les quatre dernières demandes se rapportent aux quatre parties inférieures de l'homme.Que demanderons-nous pour le corps physique afin qu'il soit soutenu par la vie de la planète terrestre? «Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien»Que dirons-nous au sujet du corps éthérique ou corps de vie?«Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».Ceci pour contrebalancer les fautes qui ont été commises par le corps éthérique.Que dirons-nous pour le corps astral?«Ne nous laissez pas succomber à la tentation».Et relativement au Moi?«Délivrez-nous du mal».Ainsi dans les sept demandes du «Notre Père», nous voyons l'expression de ce que l'âme humaine demande aux puissances divines afin de pouvoir accomplir le développement sage et harmonieux de toutes les parties de son être et de trouver ainsi sa route à travers l'Univers.«Le Notre Père» est donc une prière de telle nature que l'homme, au moment où il la prononce, peut s'élever à la compréhension de l'évolution septennaire de la nature humaine. Les sept demandes sont alors, même prononcées par l'homme le plus naïf qui ne peut pas les comprendre,l'expression des enseignements de la science spirituelle concernant la nature humaine. Toutes les formules de méditation qui existent dans les grandes religions proviennent de la science occulte.


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En hébreu, « Hachem » est une expression utilisée pour se référer à Dieu et est issu des termes « ha » et « shem » signifiant littéralement « le nom » ou « celui qui porte le nom ». Les Juifs pensent que les noms de Dieu sont si sacrés qu’ils ne peuvent être prononcés banalement et c’est pour cela qu’ils se réfèrent à Dieu par l’appellation « Hashem » ou « Hachem ».D`autres interprétations affirment que « HaShém » traduit « Je Suis », cela serait la réponse divine à Moïse au milieu du buisson qui brûlait à Horeb. -La sanctification du nom de Dieu (en hébreu : קידוש השם, kiddoush hashem « sanctification du nom ») désigne dans le judaïsme ce qui survient lorsqu’un ou des Juifs haussent ou rehaussent le prestige de celui qui les a élus pour porter témoignage de sa providence, son enseignement et ses voies.
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Antithèse de la profanation du nom de Dieu (hilloul hashem), le kiddoush hashem est considéré dans le judaïsme rabbinique comme une prescription religieuse du plus haut degré. Il a pris, au cours de l'histoire juive, une connotation particulière, celle du sacrifice de soi plutôt que de profaner. "Vous ne profanerez pas Mon Nom de la sainteté, et je vais être déclaré Saint, au milieu des fils disraël."-Ces notions furent formulées par les rabbins qui se fondèrent sur le commandement biblique : « Vous ne profanerez pas mon Nom de sainteté et je serai déclaré saint au milieu des fils d’Israël » (Lév. 22,32).Ceci implique la responsabilité humaine dans la glorification divine. C’est la raison pour laquelle Moïse et Aaron furent punis : « Car vous n’avez pas cru en moi pour me déclarer saint aux yeux des fils d’Israël, à cause de cela vous ne ferez pas entrer cette assemblée dans le pays que je leur ai donné ! » (Nb 20,12 ; Dt 32,51-52).L’Éternel doit être sanctifié tant devant les nations qu’aux yeux du peuple.
La kédoucha, c’est donc, la sainteté. Kidouch Hachem, c’est la sanctification du Nom divin. Kidouch ha‘haïm veut dire « la sanctification de la vie ». Kidouch, sanctification, ha‘haïm, la vie.

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Ce très beau concept de Kidouch ha‘haïm est attribué à Rabbi Isaac Nissenbaum, rabbin du ghetto de Varsovie, qui face à la notion de Kidouch Hachem, la réponse classique du martyre juif, a prôné la résistance spirituelle face aux nazis, en disant que résister c’était, sanctifier la vie, Kidouch ha‘haïm.

Le rav Nissenbaum avait dit : dans le passé, nos ennemis en voulaient à notre âme et le juif a donné son corps en sacrifice en sanctifiant le Nom divin, pour le Kidouch Hachem. Maintenant, l’ennemi en veut à notre corps. Cela nous oblige à défendre et protéger notre vie : c’est le moment du Kidouch ha‘haïm

Noms de Dieu dans le judaïsme
Noms de Dieu dans le judaïsme

-VIDÉO-Plusieurs noms pour un seul Dieu
https://akadem.org/pour-commencer/les-concepts-cles-du-judaisme/plusieurs-noms-pour-un-...


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Le Notre Père emprunte des formules à la prière du Kaddish qui ponctuait l’office à la synagogue. « Que soit magnifié et glorifié ton Saint Nom ! », dit le Kaddish, ce qui correspond à « Que ton nom soit sanctifié » ; « … dans le monde qu’il a créé selon sa volonté » qui devient « Que ta volonté soit faite » ; « Qu’il établisse son règne de votre vivant et de vos jours et du vivant de toute la maison d’Israël, bientôt et dans un temps proche » est adapté en « Que ton règne vienne, sur la terre comme au ciel ».On en conviendra, le Notre Père ressemble étonnamment au Kaddish, mais il en diffère aussi considérablement. Le Kaddish ne s’adresse pas directement à Dieu : ce n’est pas une prière à proprement parler, mais un ensemble de souhaits impersonnels : si c’est Dieu dont on souhaite qu’il établisse son règne, en revanche, qui va magnifier et glorifier son nom ? Jésus fait de ces souhaits une prière à Dieu. Et c’est sans doute cela qu’il apprend à ses disciples : utiliser les formules rituelles pour personnaliser, habiter sa prière !
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On notera aussi qu’il manque à la prière du Kaddish les deux premiers mots si essentiels de la prière chrétienne : Notre Père. Assurément, l’idée de paternité de Dieu n’est pas étrangère à la tradition juive, mais elle était de l’ordre de la métaphore : « Dieu est le Père d’Israël ». Jésus apprend à ses disciples à en faire un vécu existentiel : vivre réellement en enfant de Dieu et l’exprimer de tout son cœur !Lorsque Jésus apprend à ses disciples la prière du Notre Père, « Avinou shebashamayim », il s’inspire de ce texte important pour le peuple juif.
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-VIDÉO - CLIQUEZ - ICI-Découvrez la nouvelle traduction de la prière du Notre-Père-
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Les catholiques vont devoir s'habituer à un nouveau petit changement dans la prière du "Notre Père", destinée à célébrer Dieu. Selon le quotidien le Progrès, le Vatican vient d'autoriser le changement de la neuvième phrase de la prière.Les fidèles devront désormais dire: "Ne nous laisse pas entrer en tentation" à la place de l'habituel: "Ne nous soumets pas à la tentation".ce changement serait dû à la récente publication d'une nouvelle traduction française de la Bible liturgique, autorisée par le Saint-Siège.La modification du texte se situe dans le cadre de la traduction intégrale de la Bible en vue de la liturgie, confiée depuis 1996 à un groupe de biblistes et d’écrivains francophones-La formule initiale avait été adoptée en 1966 après le concile Vatican II. Jusqu’alors, le «Notre Père», comme les autres prières, se récitait en latin chez les catholiques. L’une des principales réformes de Vatican II consistait à rendre compréhensibles les prières et les textes liturgiques par les fidèles en les traduisant du latin, dans les langues usuelles.En fait, le verbe grec « eisphérô » (Mt 6,13) qui signifie littéralement «porter dans», «faire entrer», aurait dû être traduit par « Ne nous induis pas en tentation » ou « Ne nous fais pas entrer en (dans la) tentation », ou encore « Ne nous introduis pas en tentation ».
Or la formulation de 1966 laissait supposer une certaine responsabilité de Dieu dans la tentation qui mène au péché, comme s’il pouvait être l’auteur du mal. Cette traduction pouvant prêter à confusion, il fallait donc un approfondissement théologique.

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