Nous sommes à l’intérieur les uns des autres
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.
Dernière « lettre » de Christiane Singer
Lettre adressée aux participants au Forum Terre du ciel,
le 3 novembre 2006
C’est du fond de mon lit que je vous parle, et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c’est à chacun de vous, à chacune de vous que je parle au creux de l’oreille. Quelle émotion ! Quelle idée extraordinaire a eue Alain d’utiliser un moyen aussi simple, un téléphone, pour me permettre d’être parmi vous !
Maintenant ces quelques mots. J’ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon œuvre, toute mon écriture, était un partage de mon expérience de vie. Faire de la vie un haut lieu d’expérimentation. Si le secret existe, le privé lui n’a jamais existé ; c’est une invention contemporaine pour échapper à la responsabilité, à la conscience que chaque geste nous engage.
Aussi, je voudrais simplement vous parler de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang-froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant, c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau ! C’est un peu dans cet état amphibie que je m’adresse à vous.
On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie, et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir. Et je crois que, tout de même, ma vocation profonde, tant que je le peux encore – et l’invitation que m’a faite Alain l’a réveillée au plus profond de moi-même –, ma vocation profonde est de retourner parmi mes frères humains.
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige. Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.
Et puis il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer, qui s’est agrandie vertigineusement, a grandi la capacité d’accueillir l’amour. Et cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent – parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui me portent ! Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer. Sont entrés dans cette audace d’amour.
En somme il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans leur courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré.
Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère. Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours de congrès errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous. La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous.
Cette lettre est reprise Derniers fragments d'un long voyage, Albin Michel, 2007.
De tout le mal que tu peux imaginer,
Naîtra la nouvelle Jérusalem.
LE MAL EST LE BIEN EN TRANSFORMATION,
MAIS PAS ENCORE PRET
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Si vous voyez quelque chose
tomber en poussière,
sachez que la lumière approche.
A l'annonce de sa venue, la terre trésaille,
et tout s'écroule,
qui n'est pas rempli du Verbe Eternel.
D A avec l'ange
Nous sommes à l’intérieur les uns des autres
Salut baltazar10668
Il est certain que l'on ne peut acheter le ciel n'y L'enfer. Ce sont des états de esprit de existance.
L'univers existe depuis toujours. Vouloir retoruner a L'origine est une illusion. Mais ce qui faut comprendre, c'est de vivre en harmonie avec l'univers et sa création. Commencer a détruire la pouponnière de son existance c'est la mort de l'exsitance.
Le monde de satan, en s'élloignant de leur origine ont commencé a s'auto détruire et après, ils ont détruit leur environnment et sa s'étend vers l'Univers. Le point de la fin, c'est la fin de l'exsitance. Seuil dieu le sait.
La communauté de fraternité est pas seulement physique, elle est invisible. Dans ton esprit si tu refuses la destrucion sa aura un impact sur toutes les autres entitées.
La religion parlait de paix ils sont tous fini en guerre, ils ont consumé toutes leur bonnes actions.
C'est très très difficile pour arriver a la paix spirituelel en ce monde et dans des mondes invisibles.
Ceux qui se sont densifés dans les plaques de ombres, sont calés dans des zones de gravité. Comment échapper a des tel gravité si la personne est possédé par sa propre exsitance de ombre.
Les êtres qui parlent de amour et de paix, sont ceux qui ont des équilibres. Les autres ne font que obéir a ce qu'ils sont devenu, et agissent sans s'poser de quetion si c'est bien ou mal. Ils sont penchés sur un côté sa devient leur existance.
L'histoire de satan au ciel est un bel exemple de comportement qui a mal tourner.
Tout le monde veut être saint, mais leur réalité est autre chose.
Il y a toujours ceux qui garde espoir que sa va changer pour le mieux.
Même si on serait tous des êtres éternelles, nos comportement laissent a désirer.
Salut baltazar10668
Fernand