Conflit actuel OTAN Russie
Salut à tous,
Jusqu'ici c'est la meilleure explication du conflit que j'aie jamais lu.
Lisez le texte et tirez en vos propres conclusions.
Voici la source du lien: https://halturnerradioshow.com/index.php/news-selections/world-news/us-and-eu-intel-guy...
ET LA TRADUCTION LIBRE disponible en français:
ARTICLE D'OPINION : Je crois que j'ai compris pourquoi nos agents du Renseignement se sont trompés à ce point sur le conflit Russie-Ukraine et sur la probabilité que la Russie nous frappe ici aux États-Unis à cause de ce que nous faisons : AUCUN de ces agents du Renseignement n'a jamais reçu de coup de poing au visage. Je suis sérieux !
En grandissant, la plupart des garçons de mon âge (62 ans) se battaient souvent physiquement. Généralement à l'école - ou après l'école - à cause d'une connerie qui s'était produite.
Ces bagarres se produisaient généralement parce qu'un gars poussait un autre gars... et poussait... et poussait... et poussait encore. Tôt ou tard, le gars poussé était traîné et frappait violemment le gars qui l'embêtait.
C'est pareil avec un tyran de cour d'école. Tout le monde avait peur de lui. Il s'en est tiré à maintes reprises. Puis, un jour, il a harcelé le mauvais élève, ou a harcelé à nouveau quelqu'un qui en avait finalement assez, et... PAW... le gamin a mis un coup de poing dans la gueule du tyran.
C'est nous, avec la Russie.
Nous avons insisté, insisté, insisté encore davantage sur cette affaire ukrainienne. Nous avons essayé d'intégrer l'Ukraine dans la sphère d'influence occidentale en 2013-2014. Nous leur avons dit que nous voulions installer des défenses antimissiles américaines sur leur sol. Le simple fait d'essayer de faire cela était la « première » tentative.
Dans les années 1990, le président américain George H.W. Bush (son père) avait promis à l'Union soviétique que « l'OTAN ne se déplacerait pas d'un pouce vers l'Est » si elle autorisait l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest à se réunifier. C'était une promesse solide comme le roc faite par un président américain en exercice. Les Soviétiques ont accepté et les deux Allemagnes ont été réunifiées.
Bill Clinton est arrivé à la présidence des États-Unis et il a manqué à sa promesse. L'OTAN a commencé à s'étendre vers l'est, en direction de la frontière russe. Mais à l'époque, la Russie ne pouvait rien faire car l'Union soviétique s'était effondrée et dissoute, et la Russie était en train de rembourser toutes les dettes soviétiques.
L'OTAN a donc commencé à s'étendre de plus en plus, en installant de nouvelles bases sur tous ces nouveaux pays membres de l'OTAN. Toutes ces bases étaient équipées de missiles pointés vers... la Russie.
Lorsque le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a refusé de se déplacer vers la sphère d'influence occidentale, nous avons fomenté, financé et facilité son renversement par la violence ! C'était la « poussée » n°2.
Lorsque le gouvernement ukrainien s'est effondré, qui était là pour financer les candidats à un nouveau gouvernement ? Les États-Unis et l'UE. Nous avons installé un gouvernement fantoche en Ukraine. C'était la « poussée » n°3.
Une fois que « nos gars » ont été élus, nous avons obtenu que l'Ukraine accepte d'installer une base navale de l'OTAN en Crimée, dans la mer Noire ! La mer Noire est le seul port naval en eau chaude de la Russie. La plupart de ses autres ports gèlent en hiver, et maintenant l'Ukraine allait y installer une base de l'OTAN ??? C'était la « poussée » n°4.
La Russie a exercé ses droits issus du traité et a augmenté le nombre de ses troupes sur cette base, jusqu'au maximum autorisé par le traité. Ces troupes ont commencé à sortir et à parler aux habitants de Crimée, leur disant qu'ils pouvaient se séparer de l'Ukraine et rentrer chez eux en Russie. Après tout, la Crimée ne faisait partie de l'Ukraine que depuis environ 50 ans, depuis que Nikita Khrouchtchev a donné la Crimée à l'Ukraine.
Un référendum public a été organisé sous le regard attentif des observateurs des Nations Unies. Le vote a eu lieu et 96 % des habitants de Crimée ont voté pour quitter l'Ukraine et rejoindre la Russie. Les États-Unis et l'UE ont catégoriquement rejeté ce vote, le qualifiant de fraude, et affirmant ensuite que la Russie « occupait » le territoire qui avait voté pour la sécession !
Ensuite, nous avons demandé à « nos gars » en Ukraine de commencer à rassembler des troupes contre les oblasts de l’est (états) de Louhansk et de Donetsk, parce que c’est là que se trouvait le soutien politique à Ianoukovitch (et à la Russie). Nous voulions que ces gens soient ethniquement nettoyés des oblasts de l’est . C’était la « poussée » n°5.
L'Ukraine a rassemblé des troupes et a commencé à tirer des obus de mortier et d'artillerie sur les zones civiles de ces deux oblasts. C'était la "poussée" n°6.
C'est alors que la Russie a commencé à déployer des « petits hommes verts » à Louhansk et à Donetsk ; des troupes russes, sans insignes ni drapeaux, pour aider Louhansk et Donetsk à repousser l'attaque de l'armée ukrainienne.
En 2014, alors que les hostilités entre l’Ukraine, Louhansk et Donetsk duraient depuis des mois, toutes les parties ont convenu d’organiser une conférence de paix à Minsk, en Biélorussie. Étaient présents le président ukrainien Porochenko, des représentants de Louhansk et de Donetsk, le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine.
Ils ont négocié pendant dix-neuf heures d'affilée ! Ils sont parvenus à un accord qui mettrait fin aux hostilités. Tout le monde a signé.
Mais ce que la Russie ne savait pas, et qui n'a été révélé qu'après le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, c'est que l'Ukraine, la France et l'Allemagne se sont rendues à la conférence de paix sur une TROMPERIE ! Elles n'avaient AUCUNE INTENTION de respecter les termes négociés ! ! !
Cela a été révélé environ six mois après le début du conflit entre la Russie et l'Ukraine, lorsque l'ancien président français François Hollande a admis dans une interview télévisée : « Nous avons signé les accords de Minsk uniquement pour donner à l'Ukraine le temps de s'armer pour la guerre avec la Russie. »
Quelques semaines plus tard, l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel a été interrogée sur les propos de François Hollande et elle a confirmé qu'ils n'étaient allés à Minsk que « pour donner le temps à l'Ukraine de s'armer pour la guerre avec la Russie ».
Pensez-y un instant. Les dirigeants élus de deux pays membres de l'OTAN ont délibérément commis une FRAUDE lors d'une négociation de paix, destinée à mettre fin à une guerre. Ils savaient qu'ils allaient tromper ! ! ! ! !
Quel genre de psychopathe se rend à des négociations de paix, dans une situation où des centaines de personnes sont tuées, et participe à ces négociations de paix avec l'intention de tromper ? Pourtant, c'est ce qu'ont fait François Hollande en France et Angela Merkel en Allemagne.
C'était une grosse « poussée ». Poussée n° 7. En faisant cette poussée, l'OTAN a fait exploser toute sa crédibilité. Ils ont négocié de mauvaise foi avec l'intention de tromper, et ils ont VRAIMENT trompé.
La Russie se rend donc compte aujourd’hui qu’elle se trouve face à une OTAN qui n’a pas honoré sa promesse de ne pas avancer d’un pouce vers l’Est, qui a renversé par la force et la violence le gouvernement ukrainien pour évincer le président Ianoukovitch et qui a commis une fraude délibérée dans les négociations de paix.
En décembre 2021, la Russie a proposé un traité visant à garantir des « garanties de sécurité à toute épreuve et juridiquement contraignantes » pour se protéger de l’expansion de l’OTAN.
L’Occident s’en est immédiatement moqué et a rejeté la proposition.
En janvier 2022, la Russie a soumis à nouveau le projet de traité, mais cette fois-ci il se terminait par « Si la Russie ne peut pas obtenir des garanties à toute épreuve et juridiquement contraignantes par des moyens diplomatiques, elle les obtiendra par des moyens militaires ou militaro-techniques. »
Il a fallu à l’Occident collectif environ deux semaines pour en rire (à nouveau) et l’abandonner (à nouveau).
Le 21 février 2022, la Russie a téléphoné au président ukrainien et lui a dit que « l'Ukraine a cinq heures pour accepter de ne pas rejoindre l'OTAN ». Le président ukrainien a appelé les États-Unis et le Royaume-Uni pour obtenir des conseils et tous deux lui ont dit d'ignorer l'ultimatum russe. C'était la « poussée » n° 8.
La Russie a attendu cinq heures et on lui a répondu : « L'Ukraine est un pays souverain, nous ferons ce que nous voulons avec l'OTAN. » Poussée n°9.
Deux heures plus tard, les Russes ont dit : « Ah oui ? Voici l'armée russe. » Et l'armée russe a traversé la frontière vers l'Ukraine.
Avant cela, TOUS les services de renseignements occidentaux disaient avec assurance que les Russes ne feraient rien. TOUS ces services de renseignements avaient tort.
Or, à ce stade, avec une véritable invasion, on aurait pu penser que l'Occident aurait reconsidéré sa démarche. Mais non ! Au lieu de cela, l'Occident a commencé à insister encore plus !
L'Ukraine reçoit de l'argent. Des munitions, des obus d'artillerie. Des conseillers. Puis des véhicules blindés de transport de troupes, puis des chars M1A1 Abrams, puis des chars M1A2. Puis des HIMARS. Puis des missiles à longue portée pour les HIMARS. Et maintenant, des avions de chasse F-16 (tous détruits par les Russes hier).
Ils envisagent donc maintenant de fournir à l'Ukraine des missiles occidentaux pour frapper en profondeur en Russie. Mais il y a un problème : ces missiles occidentaux ont besoin de satellites américains pour les guider vers leur cible. Et la Russie a explicitement prévenu que si ces missiles occidentaux sont guidés vers leur cible par des satellites américains/OTAN, alors les États-Unis/OTAN seront directement parties au conflit. Ils seront « en guerre » avec la Russie.
Devinez qui réapparaît ? Les mêmes gars d'Intel qui disent que « la Russie ne fera rien ». Ils ont déjà eu tort sur presque toutes les évaluations d'Intel qu'ils ont faites, et maintenant ils osent à nouveau dire ouvertement les mêmes bêtises !
Pourquoi?
Parce qu'ils n'ont jamais été frappés au visage pour ce qu'ils font. Ils n'ont jamais appris la leçon la plus fondamentale de la vie : quand on pousse, on pousse, on pousse un homme, tôt ou tard, il se retourne, s'enfuit et vous met un coup de poing dans la gueule.
Sauf que ces types du renseignement ne se foutent pas seulement en l'air, ils foutent aussi en l'air le reste d'entre nous. Parce que si la Russie frappe fort, elle nous frappera tous. Des armes nucléaires. Ici. En Amérique et en Europe.
Tout cela parce qu'un groupe de gars du « renseignement » n'a jamais reçu de coup de poing en pleine figure ; ils n'ont jamais appris que dans la vraie vie, si vous poussez quelqu'un trop loin, vous vous faites botter le cul.
C'est la vraie vie. Nous poussons la Russie trop loin. La Russie peut – et je pense qu'elle le fera – nous mettre une raclée.
Ils nous ont mis en garde, mis en garde, et encore mis en garde. Mais les efféminés de l'Ouest (qui n'ont jamais reçu de coup de poing au visage) appellent ces avertissements des « menaces ». Ce ne sont pas des menaces, ce sont des avertissements réels : « si ceci, alors cela ». C'est un véritable avertissement, pas une « menace ».
Poutine. Lavrov, Medvedev, le président de la Douma russe, le ministre de la Défense russe, l'ambassadeur de Russie aux États-Unis, l'ambassadeur de Russie aux Nations Unies... TOUS ont prévenu, prévenu, et prévenu encore. Il semble que personne ici (ou en Europe) n'écoute.
Il semble que la seule façon d'attirer l'attention de qui que ce soit ici, c'est de les frapper au visage. Je pense que les Russes en sont conscients. Je pense qu'ils vont DEVOIR le faire, car les discussions ne fonctionnent pas avec les gens d'ici ou d'Europe. Il semble que les Russes n'aient pas d'autre choix que de frapper.
Si cela arrive, et j'espère que ce ne sera pas le cas, les poules mouillées du gouvernement, le Pentagone, la communauté du renseignement, seront tous choqués et consternés, ne comprenant pas comment ni pourquoi cela s'est produit, alors que c'est en fait EUX qui nous ont tous conduits sur cette voie.
Ils n'ont jamais reçu de coup de poing au visage, ils n'ont donc aucune idée qu'ils peuvent réellement aller trop loin... et ainsi déclencher des conséquences brutales.
Lorsqu'ils écriront notre épitaphe, ils diront peut-être : « Ici repose tout un monde, mené à sa destruction par des hommes efféminés qui n'auraient jamais pensé que quelqu'un les tuerait pour avoir été trop loin. Ils avaient tort.
Fin de l'article de Hal Turner
QU'EN PENSEZ-VOUS ?
Fil complet:
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