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Chronologique

l’ARTM Un futur logiciel de reconnaissance faciale..

par Jeromec, dimanche 21 juillet 2024, 22:24 (il y a 48 jours)

avec incompétence Plante et le super ministre de la cybersécurité, je suis en toute Confiance, et vous...

Bienvenue au Chinada.... est-ce que la Mairesse de Montréal va continuer de multiplier les voyages en avions à l'étranger pendant ce temps...?

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-07-20/transition-numerique-a-l-a...

Transition numérique à l’ARTM Un futur logiciel de reconnaissance faciale suscite l’inquiétude

On s’est habitué à déverrouiller son téléphone grâce à la reconnaissance faciale, mais cette technologie pourrait bientôt permettre aux usagers des transports en commun du Grand Montréal d’acheter leurs titres de passage. L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) envisage de mettre en place d’ici la fin de 2024 un logiciel pour authentifier l’identité des usagers par leur visage, a appris La Presse. Déjà, le projet inquiète des experts en cybersécurité.
Mis à jour hier à 5h00
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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

Ce qu’il faut savoir

L’ARTM veut développer un logiciel de reconnaissance faciale pour faciliter l’achat de titres.
La situation inquiète des experts en cybersécurité.
Le tout survient au moment d’une vaste transition numérique dans le transport collectif.

Dans un document déposé ces derniers jours dans le Système électronique d’appels d’offres du gouvernement (SEAO), l’ARTM dit étudier la possibilité de mettre sur pied une « solution de validation de l’identité numérique » pour « simplifier l’accessibilité aux produits tarifaires » et éviter les déplacements physiques au guichet.

Le logiciel permettrait à un usager du transport collectif du Grand Montréal « de procéder à la vérification de son identité via un système de reconnaissance faciale grâce à la caméra de son téléphone intelligent, ou de son ordinateur le cas échéant », accélérant ainsi l’obtention de titres spécifiques.

Il faudrait pour ce faire fournir des documents officiels comme un passeport, un permis, une carte d’assurance maladie, voire un acte de naissance ou une carte de résident permanent.

Pour le moment, la mise en service du logiciel est prévue au dernier trimestre de 2024. Dans un premier temps, il ne concernerait que les commandes en ligne de cartes pour les aînés, qui touchent des rabais tarifaires. Ceux-ci bénéficient d’ailleurs de la gratuité dans l’île de Montréal. Jusqu’ici, ces personnes doivent se procurer une carte OPUS avec photo, remplir un formulaire et se présenter dans un point de service pour valider leur identité, ce qui s’avère parfois long et ardu.

« Le volume estimé d’usagers potentiels qui pourraient se prévaloir de ce service dans la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) est d’environ 160 000 usagers par année », indique l’Autorité dans son appel d’offres.

Par courriel, l’organisme précise que son logiciel sera à terme « graduellement élargi à d’autres clientèles et services numériques ». Bref, on comprend qu’à terme, tous les usagers du transport collectif pourraient être invités à emboîter le pas. Le tout s’inscrit dans un vaste projet de transition numérique évalué à 162 millions et qui doit culminer en 2027 avec un système multimode au moyen d’une application mobile réunissant le métro, le bus, le REM, l’autopartage, le vélopartage, le taxi, voire le covoiturage.

« L’appel d’offres en cours vise à acquérir une solution logicielle permettant de valider, en ligne, l’identité d’une personne de manière rapide et sécuritaire. Cette solution simplifiera grandement l’accès des usagers [admissibles] aux offres tarifaires, en plus de leur permettre de gagner du temps », explique en ce sens une porte-parole de l’ARTM, Séléna Champagne.
Votre vie privée serait-elle en jeu ?

S’il salue l’intention de simplifier les processus pour l’usager, le coordonnateur au Laboratoire de recherche en médias socionumériques et ludification de l’UQAM, Jonathan Bonneau, ne cache pas avoir certaines inquiétudes liées à l’appel d’offres.

Ça donne un peu l’impression que, comme beaucoup d’entreprises, ils ont surtout en tête de mieux documenter et connaître les comportements de leurs clients. Et je ne suis pas sûr que ça justifie ce type de démarche qui peut tout à fait devenir dommageable si elle est mal gérée.

Jonathan Bonneau, coordonnateur au Laboratoire de recherche en médias socionumériques et ludification de l’UQAM

« On est dans une invasion très dangereuse de la vie privée, surtout si une tierce partie avec de mauvaises intentions obtient l’accès à ces données-là. On voit de plus en plus de cas de fraudeurs qui arrivent à le faire sans trop d’expérience en programmation ou en informatique. C’est un réel enjeu, surtout chez les personnes âgées qui y sont d’autant plus vulnérables », poursuit M. Bonneau.

Il suggère plutôt à l’ARTM de sécuriser l’identité des usagers par des « mécanismes qui ont déjà prouvé leur efficacité, mais qui vérifient des données numériques moins importantes », comme des vérifications par envoi de code, ce que des géants numériques comme Google utilisent encore à ce jour.

Aussi préoccupé, le spécialiste en cybersécurité et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke Steve Waterhouse seconde son collègue. « Il y a une surexposition d’informations personnelles là-dedans qui est assez importante. Ça doit être beaucoup mieux défini sur l’utilisation qu’ils vont faire de ces données, parce que là, ça me fait peur un peu », lance-t-il.

« Je ne comprends pas, d’ailleurs, pourquoi l’ARTM ne se rattache pas au Service d’authentification gouvernementale (SAG), qui est déjà en place et qui fonctionne assez bien. C’est un peu comme s’ils voulaient réinventer la roue, en quelque sorte. Et ça, je trouve ça dommage », ajoute M. Waterhouse.
Aussitôt utilisées, aussitôt détruites

Consciente des risques, l’Autorité indique de son côté, dans son appel d’offres, que les données personnelles transmises au logiciel ne devraient pas être conservées, mais plutôt « détruites dès leur fin d’utilité ».

En outre, « les données incluant les métadonnées produites par le logiciel […] sont la propriété exclusive de l’ARTM », ajoute l’organisme, qui précise que ces informations ne pourraient donc être « transmises, vendues, accédées ou exploitées par des tiers » sans son autorisation.

L’organisme précise d’ailleurs qu’une « stratégie de sécurisation des données » ainsi qu’une autre « de réponse aux incidents de cybersécurité » devront être définies, documentées et ensuite appliquées par le fournisseur qui livrera le futur logiciel.

Quant à l’hébergement des données, il devra être fait « au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni ou dans un pays de l’Union européenne », apprend-on dans le document, qui souligne que si les informations sont stockées hors Québec, une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée sera requise en vertu de la loi.

Prolongement de la ligne bleue Mortréal..

par Jeromec, dimanche 21 juillet 2024, 22:29 (il y a 48 jours) @ Jeromec

Dans la liste des innombrable fiasco de l'Administration Plante... d'un fiasco a l'autre... membre du Forum Économique mondial, inutile de le RATpeler...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-07-19/prolongement-de-la-ligne-b...

Prolongement de la ligne bleue Encore plus cher et encore plus en retard

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Chantier de construction d’une future station de la ligne bleue sur le boulevard Lacordaire, en 2022

N’achetez pas immédiatement votre billet pour la ligne bleue direction Anjou : le projet de prolongement du métro de Montréal sera plus long et plus coûteux que prévu, passant à près de 8 milliards de dollars, selon un document récemment soumis à Québec. Ce dernier prévoit aussi au moins un an de retard supplémentaire.
Mis à jour le 19 juillet
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Philippe Teisceira-Lessard Équipe d’enquête, La Presse

La Presse a appris de plusieurs sources que la Société de transport de Montréal (STM) avait récemment informé le Conseil des ministres que l’objectif d’achever le projet en 2030 pour 6,4 milliards de dollars ne tient plus. Il en coûtera dorénavant au moins 7,6 milliards et sa livraison n’aura pas lieu avant 2031, au mieux. On évoquait 2026 au début de la pandémie, puis 2029 dans les dernières années, et 2030 depuis septembre.

« Le dossier d’affaire du prolongement de la ligne bleue doit être officiellement autorisé par le Conseil des ministres. Cette décision est attendue pour l’été 2024 », a indiqué la STM, sans vouloir confirmer si l’échéancier et le budget actuel étaient encore valides.

Or, d’après nos informations, les négociations viennent de se terminer entre Ottawa et Québec pour déterminer qui paiera quoi en vertu de ce nouveau dépassement de coûts. Les deux gouvernements se seraient entendus pour rehausser leur financement de part et d’autre.

Une source a confié jeudi que le processus s’était accéléré ces derniers jours et qu’une annonce était prévue d’ici quelques semaines à ce sujet. Les changements devront donc être adoptés bientôt par le C.A. de la STM.

Des économies d’environ 1,1 milliard avaient pourtant été dégagées il y a deux ans par le bureau de projet de la STM, après que le gouvernement eut fait valoir des inquiétudes sur le montage financier. Selon ce qui avait été avancé à l’époque, la construction de la station Anjou sous l’autoroute 25 et non à l’ouest, comme cela était initialement prévu, permettait de minimiser les expropriations et de réduire la facture.

Au cabinet de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, on indique que Québec « s’est assuré d’aller chercher un financement supplémentaire de la part d’Ottawa alors que l’inflation, notamment, fait augmenter les coûts des projets d’infrastructures partout dans le monde ». « Les Montréalais verront le chantier s’activer dans les prochaines semaines », a-t-on assuré.

Le cabinet du ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, lui, dit travailler « activement avec le Québec pour finaliser le financement de ce projet ».

« L’engagement du gouvernement du Canada à renforcer le transport en commun et le transport actif dans tout le pays est plus fort que jamais », soutient son attachée de presse, Laura Scaffidi.

« Évidemment les délais ont eu un impact sur le montage financier. Cela démontre l’importance qu’on accélère le développement de nos grands projets », a réagi Marikym Gaudreault, au nom du cabinet de Valérie Plante.

Par contre, « le prolongement de la ligne bleue est bien en marche, c’est une excellente nouvelle. Après des années d’attentes, les Montréalaises et Montréalais de l’Est de Montréal peuvent maintenant se dire : ça y est », ajoute-t-elle.
Échéance imminente

Il faut dire que le temps commence à presser dans ce dossier : la STM doit signer le plus gros contrat du projet, sa « colonne vertébrale », avant le 30 juillet. Le mandat consiste à percer le tunnel et à excaver certaines stations.

Le processus d’attribution de ce contrat ambitieux a débuté il y a plus de deux ans. Les soumissionnaires intéressés avaient jusqu’au 1er février dernier pour remettre leur soumission, qui devait demeurer valide pendant 180 jours, d’où l’échéance de juillet.

La STM a refusé de dévoiler le résultat de cet appel d’offres. « Le processus d’adjudication se poursuit et le bureau de projet fera une annonce à cet effet une fois que ce processus sera complété », a indiqué l’organisation.

La Presse a déjà rapporté que seul le consortium Mobilité Bleu Horizon, mené par les entreprises Pomerleau et EBC, était encore en lice. Conscients de cet état de fait, les entrepreneurs avaient demandé des changements importants dans le contrat à venir, à défaut de quoi ils pourraient claquer la porte. La STM avait accepté certaines de leurs demandes.

Près de six mois après le dépôt de leur soumission, tout indique que Pomerleau ne doute pas d’avoir remporté le mandat. L’entreprise a même récemment publié une offre d’emploi annonçant que le candidat choisi jouerait « un rôle clé en soutenant les équipes de projet de la Ligne Bleue dans leurs tâches ». L’entreprise a rapidement retiré cette offre d’emploi après la demande d’entrevue de La Presse à ce sujet.

« Des projets d’une telle envergure nécessitent la mobilisation d’un grand nombre de ressources dans de courts délais, et c’est tout à fait naturel de démarrer rapidement le recrutement. Cette pratique d’industrie permet aux constructeurs d’être opérationnels dans les plus brefs délais en cas d’obtention de contrats », a indiqué un porte-parole de l’entreprise, Jean-Philippe Lepage.
Déception pour les usagers

Chez Trajectoire Québec, qui représente les intérêts des usagers du transport collectif, la directrice Sarah V. Doyon déplore les nouveaux retards en vue. « On attend cette ligne depuis tellement longtemps, donc c’est sûr que c’est décevant de savoir que ça va être plus long qu’anticipé. Cela dit, je ne peux pas dire que c’est étonnant », note-t-elle en entrevue.

Tous les projets de transport collectif, en ce moment, sont complexes à réaliser en raison de la structure de la gouvernance.

Sarah V. Doyon, directrice de Trajectoire Québec

Elle espère que l’arrivée de l’agence des transports du gouvernement, censée réduire les délais et les coûts, changera durablement les choses dès l’automne prochain.

Dès son dépôt, en mai, le projet de loi créant Mobilité Infra Québec avait suscité de l’inquiétude. « Nous sommes préoccupés par la création d’une nouvelle structure qui viendra cannibaliser l’expertise déjà bien présente dans les secteurs publics », avait notamment fait valoir la STM.

« Ce qu’on va donner comme pouvoirs à cette agence, on devrait aussi le donner aux sociétés de transport qui construisent des projets, comme la STM. Là, peut-être qu’on réduirait les délais », conclut Mme Doyon.

L’histoire jusqu’ici

Mars 2022 : Le budget maximal et revu du prolongement de la ligne bleue est fixé à 6,4 milliards. Québec vise alors 2029.

Septembre 2023 : La Société de transport de Montréal (STM) avoue qu’elle n’espère plus inaugurer les cinq nouvelles stations avant 2030.

Décembre 2023 : Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, assure que le projet se réalisera coûte que coûte, même s’il est « dispendieux ».

Juillet 2024 : Une nouvelle hausse des coûts est confirmée et le projet ne verra pas le jour avant 2031, voire plus tard.

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