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Chronologique

Une angoisse nucléaire coule jusqu’à Montréal

par Jeromec, dimanche 21 juillet 2024, 13:41 (il y a 48 jours)

pendant que les gouvernements tentent de diaboliser les moteurs à essence et tente de vendre le retour du nucléaire... et de nous imposer à 100% des véhicules électriques (propulsés à l'énergie nucléaire...)

Les dépotoirs nucléaires...

Avez-vous confiance?

https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/une-angoisse-nucleaire-coule-jusqu-a-m...
Une angoisse nucléaire coule jusqu’à Montréal

Île Morrison, Québec) De son chalet rustique, Lynn Jones a une vue imprenable sur la rivière des Outaouais. Sur l’autre rive, la retraitée peut presque apercevoir le site d’un futur dépotoir nucléaire. « Ils n’auraient pas pu choisir un pire endroit », soupire-t-elle.

Le terrain du futur dépotoir se trouve à un kilomètre du bassin versant de la rivière des Outaouais, source d’eau potable pour des millions de personnes en aval, dont des habitants de la région de Montréal.

L’installation de gestion des déchets près de la surface (IGDPS) sera le premier dépotoir nucléaire permanent au Canada. Le projet permettra aux Laboratoires nucléaires canadiens (LNC), une entreprise de recherche nucléaire privée, de disposer d’un million de tonnes de déchets nucléaires de faible activité sur le même terrain que ses installations à Chalk River, en Ontario.

L’installation pourrait représenter « un cauchemar pour les générations futures », alerte Lynn Jones, qui estime que la proximité du dépotoir avec la rivière risque de contaminer l’eau. Celle qui milite contre le projet depuis sept ans au sein d’un groupe citoyen craint notamment que des tornades, des inondations ou de fortes précipitations fragilisent le monticule et provoquent l’écoulement de matériaux radioactifs dans l’environnement.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Lynn Jones possède un chalet au bord de la rivière des Outaouais depuis 40 ans.

Et Lynn Jones n’est pas la seule à s’inquiéter du projet. Près de 140 municipalités, dont Montréal, Gatineau et Ottawa, ont manifesté leurs préoccupations en lien avec le dépotoir à la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), l’organisme de réglementation nucléaire canadien, et 10 Premières Nations algonquines se sont opposées à l’installation. En février, le Bloc québécois et le Parti vert ont demandé qu’Ottawa mette un terme au projet qui, selon eux, représente une menace pour l’environnement et pour les droits autochtones.

Plutôt que d’être enterré profondément sous la terre, le dépotoir sera construit à la surface du sol, dans un monticule protégé notamment par une membrane synthétique et des couches d’argile. Pour le construire, les LNC devront raser la forêt qui recouvre le site et évacuer la faune qui y réside.

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La rivière des Outaouais approvisionne des municipalités comme Gatineau, Ottawa et Montréal en eau potable.

La CCSN a donné son feu vert au projet en janvier dernier, en concluant dans son rapport final que l’installation n’aura pas d’effet significatif, autant sur la biodiversité que sur la santé humaine et la qualité de l’eau. La date du début des travaux n’est pas encore connue.

« Une masse critique de personnes est au courant de ce qui se passe, mais il reste à voir si le gouvernement est capable de faire la bonne chose », laisse tomber Lynn Jones, un sourire las au visage.
Peurs de contamination

Les déchets qui seront entreposés dans le dépotoir incluent des linges, des outils et des équipements contaminés provenant majoritairement du site de Chalk River, selon les LNC. L’installation accueillera aussi les déchets produits par d’autres sites nucléaires canadiens, ainsi que par des universités et des hôpitaux.

Le dépotoir sera exploité pendant 50 ans par les LNC, qui devront assurer la surveillance du site pour les 500 années suivantes. Après cette période, la radioactivité des matériaux entreposés dans le dépotoir aura suffisamment décru pour ne pas poser de danger, selon l’entreprise.

IMAGE TIRÉE DU SITE WEB DES LABORATOIRES NUCLÉAIRES CANADIENS

L’IGDPS sera exploitée à ciel ouvert pendant 50 ans après sa construction, qui devrait demander 3 ans.

D’après le physicien Gordon Edwards, qui milite contre le dépotoir au nom de la Coalition canadienne pour la responsabilité nucléaire (CCNR), ces précautions sont insuffisantes.

On parle ici de matériaux qui seront actifs pendant des milliers d’années.

Gordon Edwards, physicien

Les déchets de faible activité devraient être enfouis sous terre, selon le physicien, qui affirme que « les entreposer à la surface près de la rivière semble tout simplement irresponsable ».

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les Laboratoires de Chalk River génèrent une importante partie de l’électricité de l’Ontario.

Or, selon Guy Marleau, physicien spécialiste de sécurité nucléaire de Polytechnique Montréal, le projet d’IGDPS est « relativement bien ficelé », et les risques qu’il contamine la rivière des Outaouais sont minimes.

Même dans le cas de tempêtes monstrueuses qui inonderaient le site, la quantité de contaminants qui se rendraient à Ottawa ou à Gatineau serait suffisamment diluée pour qu’il n’y ait pas d’impact, et encore plus dans la région de Montréal.

Guy Marleau, physicien spécialiste de sécurité nucléaire de Polytechnique Montréal

Construire l’IGDPS sur le site des LNC est le choix le plus économique et pratique, d’après Guy Marleau, qui ajoute toutefois que « si Chalk River avait été à 200 kilomètres de la rivière, ça aurait probablement été mieux ».

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Les LNC affirment que le dépotoir nucléaire n’aura pas d’effet significatif sur l’environnement.

« Les LNC ont un excellent historique de protection de l’environnement », a affirmé l’entreprise dans un courriel. Le dépotoir a été conçu pour résister à des évènements climatiques extrêmes, et « l’eau potable de tous les endroits en aval n’est pas à risque », a-t-elle ajouté.

La majorité des déchets qui iront dans le dépotoir se trouvent déjà à Chalk River dans des installations temporaires. Ainsi, construire l’IGDPS sur le site des laboratoires « limite le besoin de transporter les déchets sur les routes publiques », d’après les LNC.
Un enjeu de gouvernance

Lors des consultations sur le projet, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s’est opposée à l’installation « compte tenu notamment de son impact potentiel sur les sources d’approvisionnement en eau potable ».

Par ailleurs, le projet « met la sécurité du public dans les mains du privé », d’après la mairesse de Lachine, Maja Vodanovic. Celle qui a présenté le mémoire de la CMM durant les consultations doute de la capacité des LNC à surveiller pendant 500 ans le site de Chalk River.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Maja Vodanovic, mairesse de Lachine

La même entreprise est responsable à la fois d’exploiter et de surveiller le dépotoir. Déjà là, on a un problème.

Maja Vodanovic, mairesse de Lachine

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

La petite ville de Chalk River

Derrière les LNC se trouvent trois multinationales : AtkinsRéalis (anciennement SNC-Lavalin) et deux firmes texanes, Jacobs Solutions et Fluor Federal Services.

Une des installations nucléaires de Jacobs Solutions fait actuellement l’objet d’une enquête du département de Gestion environnementale du Rhode Island (RIDEM), en lien avec le déversement de 10 millions de gallons d’eau usée dans une rivière. En 2011, une filiale de Fluor Federal Services a versé 4 millions de dollars à la justice américaine pour mettre fin à une enquête sur des allégations de détournement de fonds, dans le cadre d’un contrat de gestion de déchets radioactifs dans l’État de Washington.

Quel est l’intérêt de compagnies au Texas à assurer la protection de l’eau potable des Montréalais ? Ce n’est pas rassurant.

Maja Vodanovic, mairesse de Lachine

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Énergie atomique du Canada limitée (EACL), une société publique, est propriétaire du site et des installations de Chalk River, mais ce sont les LNC qui les exploitent.

Le 26 juin dernier, la Commission canadienne de sûreté nucléaire a annoncé la nomination de son nouveau président, Pierre Tremblay, ancien président-directeur général de la firme AECOM, qui a conçu le dépotoir nucléaire de Chalk River. « On pourrait dire qu’il s’y connaît, et que c’est une bonne chose, suggère Maja Vodanovic. Mais en fait, on laisse le privé réguler le privé. »

37 plans d’eau pour entreposer des résidus miniers sur la Cô

par Jeromec, dimanche 21 juillet 2024, 14:04 (il y a 48 jours) @ Jeromec

au niveau environnement, et éthique, avez vous confiance?


''Montréal) Des groupes écologistes dénoncent la destruction de 37 plans d’eau pour entreposer des résidus miniers sur la Côte-Nord, mais ces dommages environnementaux sont nécessaires à la réalisation d’un projet qui contribuera à la transition énergétique, selon le ministre de l’Environnement du Canada, Steven Guilbeault.
Publié le 11 juillet
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Stéphane Blais La Presse Canadienne

Minerai de fer Québec, propriétaire de la mine du lac Bloom, située à environ 13 km au nord-ouest de Fermont, a reçu l’aval du gouvernement fédéral pour procéder à la destruction de dizaines de plans d’eau afin d’agrandir ses aires d’entreposage de résidus et stériles à son site minier.

« Il y a des impacts à aller miner des minéraux critiques et différentes composantes dont nous allons avoir besoin pour la transition énergétique », mais « l’électrification de nos transports et l’électrification de nos industries vont permettre de réduire notre dépendance au pétrole qui va permettre de réduire l’impact des changements climatiques », a réagi le ministre Guilbeault lorsque La Presse Canadienne l’a questionné sur les raisons de détruire ces lacs, jeudi.
Une superficie de 1 560 000 mètres carrés

Selon un document du gouvernement fédéral publié le 3 juillet dans la Gazette du Canada, les nouvelles installations de la minière pour entreposer les résidus détruiront « 37 plans d’eau où vivent des poissons », ce qui représente une superficie de 156 hectares, ou 1 560 000 mètres carrés.

La Loi sur les pêches interdit le rejet de substances nocives dans les eaux où vivent des poissons, sauf en cas d’autorisation du gouvernement.

« Le principe qu’on utilise dans ce cas-là, c’est le principe de compensation qui est un principe qui existe depuis un certain temps en matière environnementale », a rappelé le ministre Steven Guilbeault en ajoutant que « le promoteur du projet doit s’engager à compenser, par la protection, l’équivalent de ce qu’il détruit, sur un autre lieu ».

Minerai de fer Québec a proposé « sept projets visant neuf sites distincts » en guise de compensation.

Ces projets « appuieront la conservation et la protection du poisson et de son habitat » et procureront « des avantages écologiques proportionnels aux effets néfastes découlant de la perte d’habitat du poisson causée par l’utilisation de plans d’eau pour le dépôt des résidus miniers », peut-on lire dans le document publié dans la Gazette du Canada.
Vives réactions de groupes écologistes

Des membres de la Fondation Rivières, d’Eau Secours, de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement et d’autres organismes ont signé une lettre qui dénonce la décision du gouvernement fédéral.

Ils font valoir que la destruction de lacs est une « pratique ayant été graduellement abandonnée ou carrément interdite un peu partout à travers le monde, étant donné son caractère dévastateur, et compte tenu du fait qu’une alternative moins dommageable existe, soit le remblaiement des fosses minières à l’aide des déchets que ces fosses génèrent ».

Ces organisations ont également rappelé que la commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avait demandé à Minerai de fer Québec de revoir son projet en 2021.

« Malheureusement pour les écosystèmes et pour les populations qui en dépendent et revendiquent leur protection, c’est au nom de la préservation d’un potentiel minéral présumé – donc d’intérêts économiques hautement spéculatifs à ce stade-ci – que des alternatives comme le remblaiement des fosses ont été écartées et que la destruction de lacs et de cours d’eau de cette partie du territoire a été autorisée », a déploré Émile Cloutier-Brassard, responsable des dossiers miniers d’Eau Secours.

« Permettre de détruire un lac en y enfouissant des déchets miniers toxiques reste un crime contre l’environnement. Aucune mesure ne peut compenser ce crime », a pour sa part indiqué Daniel Green, de la Société pour vaincre la pollution.
MFQ veut presque doubler sa production de fer

Minerai de fer Québec (MFQ) exploite la mine du lac Bloom depuis février 2018 et produit annuellement 7,5 millions de tonnes (Mt) de concentré de fer.

La minière compte augmenter sa production annuelle de 7,5 Mt à 16 Mt, avec une exploitation du gisement jusqu’en 2040.

Selon le document publié le 3 juillet par le gouvernement fédéral, c’est en raison de cette augmentation de la production, que « 195 millions de mètres cubes (mm3) de stériles et 213 mm3 de résidus grossiers seront générés et devront être entreposés dans de nouvelles installations ».

Guilbeault répond aux inquiétudes face aux rejets toxiques

par Jeromec, dimanche 21 juillet 2024, 14:13 (il y a 48 jours) @ Jeromec

Je suis vraiment RATssurer autant que le gouvernement a décidé que les vêtements D'hiver c'était pas essentiel en hiver et en pandémie
Let's Go Guilbeault
Vous êtes peut-être devenu un mauvais menteur et manipulateur de l'opinion publique en perte de vitesse et de crédiblité de façon exponentielle...?
hastags : DehorsGuibeault

https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/2083555/steven-guilbeault-chalk-river-k...

Steven Guilbeault répond aux inquiétudes face aux rejets toxiques de Chalk River
Radio-Canada
Publié le 26 juin à 14 h 42 HAE

Le ministre Steven Guilbeault a répondu à une lettre envoyée en avril par le chef de la communauté anishinaabe de Kebaowek, Lance Haymond, dans laquelle il témoignait d'un manque de transparence lors du déversement d'eaux usées toxiques survenu à Chalk River en février.

Dans sa réponse, envoyée au début du mois de juin et obtenue par CBC Indigenous, le ministre de l'Environnement et du Changement climatique a indiqué considérer la situation comme une "opportunité d'amélioration des rapports d'événements environnementaux et des systèmes de notification afin d'informer rapidement les communautés autochtones" lorsque de tels incidents surviennent.

Bien qu'il ait reçu la réponse du ministre avec un optimisme prudent, le chef Haymond considère néanmoins que "rien là-dedans n'était nouveau ou n'a donné davantage de confiance qu'une situation similaire ne puisse se reproduire".

Le chef a indiqué que sa Première Nation allait investir le temps et l'effort nécessaires afin de déterminer si le ministre Guilbeault est sérieux dans sa volonté d'améliorer les communications.
Portrait de Lance Haymond.

Le chef de Kebaowek, Lance Haymond

Photo : Radio-Canada / Brett Forester

Nous devons rester optimistes que ça ne peut pas être pire [...], n'importe quelle amélioration serait mieux que la situation actuelle
Une citation de Lance Haymond, chef de Kebaowek

AILLEURS SUR INFO : Joe Biden se retire de la course à la Maison-Blanche

Au pays, les installations nucléaires fédérales sont gérées par le consortium privé des Laboratoires nucléaires canadiens (LNC). La lettre du ministre Guilbeault du 4 juin confirme que, le 21 février dernier, l'organisation a échoué à un "test de létalité aiguë" auquel ont été soumis les effluents des laboratoires nucléaires de Chalk River.
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Ce test avait (Nouvelle fenêtre), à ce moment, confirmé que les eaux usées rejetées par l'établissement dans la rivière des Outaouais étaient toxiques pour les poissons. En vertu de la Loi sur les pêches, le rejet de tels effluents n'est autorisé en aucune circonstance.

LNC avait rapporté l'échec du test de létalité aiguë survenu le 21 février au Centre d'intervention en cas de déversement de l'Ontario, tandis qu'Environnement Canada n'a reçu un signalement que le 8 mars, a indiqué le ministre Guilbeault, ajoutant qu'un agent du ministère avait émis une directive de correction le 23 avril.

"Une directive en vertu de la Loi sur les pêches est un outil de conformité pouvant être émis par les agents d'exécution lorsqu'il y a un dépôt non autorisé d'une substance [nocive] dans des eaux fréquentées par les poissons", a expliqué le ministre.
Un message contradictoire

Après avoir réalisé trois nouveaux tests de toxicité à partir des effluents de Chalk River en avril et en mai, tous réussis, LNC a rapporté au début du mois de juin que l'établissement était de nouveau conforme aux réglementations.

"Les travaux visant à déterminer la cause profonde de la perturbation se poursuivent et les LNC s’activent à mettre en œuvre un plan d’action pour s’assurer que cette situation ne se reproduira pas", a indiqué l'organisation dans un bulletin. (Nouvelle fenêtre)

Celui-ci réitère également que "la non-conformité n’était pas liée à des contaminants radiologiques et que les effluents de l’usine sanitaire de traitement des eaux [de Chalk River] n’ont pas constitué une menace pour l’environnement ou le public".
Vue d'une partie des installations de recherche des Laboratoires de Chalk River depuis l'eau.

Vue d'une partie des installations de recherche des Laboratoires de Chalk River, depuis l'eau.

Photo : Radio-Canada / Reno Patry

Une affirmation qui surprend le chef Lance Haymond, alors que la lettre du ministre Guilbeault confirme que les déchets étaient suffisamment toxiques pour que des actions réglementaires soient entreprises.
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"Je crois que si quelque chose est étiqueté comme étant toxique, alors c'est clairement nocif pour l'environnement", indique le chef de Kebaowek, ajoutant que ce qui est moins clair, "c'est à quel niveau et dans quelle mesure."

L'historique des rapports de létalité aiguë montre que LNC avait également échoué à trois tests consécutifs entre mars et avril 2022.

Une information qui laisse le chef Haymond perplexe. "Nous n'étions pas au courant, je ne me souviens pas d'avoir reçu le moindre avis."

L'organisation sans but lucratif Garde-rivière des Outaouais, qui travaille à la protection du bassin hydrographique de la rivière des Outaouais, partage les inquiétudes du chef Lance Haymond.

"Ce qui serait peut-être le plus inquiétant, c’est le manque de transparence démontré pendant tout cet incident", peut-on lire dans une publication du 9 mai, sur le site web de l'organisation. (Nouvelle fenêtre)

Avec les informations de Brett Forester de CBC Indigenous

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