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Plus de 43,6 milliard$ de fonds publics piles électriques

par Jeromec, vendredi 17 novembre 2023, 10:24 (il y a 252 jours)

Mais monsieur Légault le JURE il n'y aura pas de hausse au dessus de l'inflation, à moins qu'il mente bien sûr....:-D

Un avenir radieux de profile à l'horizon...:-)


https://www.journaldemontreal.com/2023/11/17/plus-de-436-milliards-de-dollars-de-fonds-...

Plus de 43,6 G$ de fonds publics dans la fabrication de batterie, selon le directeur parlementaire du budget

FRANCIS HALIN
Vendredi, 17 novembre 2023 09:48

MISE À JOUR Vendredi, 17 novembre 2023 09:48

Plus de 43,6 G$ de fonds publics seront injectés dans les usines de Volkswagen, Stellantis-LGES et Northvolt pour fabriquer des batteries de véhicules électriques, selon le directeur parlementaire du budget (DPB), qui estime qu’il s’agit d’un bon de 5,8 G$ de plus que prévu.

«Nous estimons que le coût total de l’aide gouvernementale accordée à Northvolt, à Volkswagen et à Stellantis-LGES pour la fabrication de batteries de VE s’élèvera à 43,6 G$ au cours de la période de 2022-2023 à 2032-2033, ce qui représentera une augmentation de 5,8 G$ par rapport aux coûts annoncés de 37,7 G$», calcule le directeur parlementaire du budget (DPB) dans une étude publiée vendredi.


De ces 43,6 G$, le DPB évalue à 26,9 G$ (62 %) les coûts qui seront assumés par Ottawa et 16,7 G$ (38 %) ceux qui le seront l’Ontario et du Québec.


Northvolt dans 11 ans
Le DPB précise que cette estimation dépend «du maintien du crédit pour la production manufacturière de pointe (AMPC) des États-Unis (jusqu’à la fin de 2032) et à la réalisation des calendriers de production de batteries de VE fournis par Northvolt, Volkswagen et Stellantis-LGES».

Pour ce qui est de Northvolt, le DPB soutient que le seuil de rentabilité des subventions à la production de 4,6 G$ sera atteint dans 11 ans, et non dans 9 ans comme l’avait indiqué le gouvernement fédéral.''


https://www.journaldemontreal.com/2023/11/17/hydro-quebec-manquera-de-courant-deux-ans-...

Consommation plus grande qu'anticipée: Hydro-Québec manquera de courant deux ans plus tôt que prévu
La filière batterie et la forte demande du secteur industriel forcera la société d'État à accroître ses importations.
barrage Romaine 3
PHOTO D'ARCHIVES, SIMON CLARK
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SYLVAIN LAROCQUE
Vendredi, 17 novembre 2023 00:00

MISE À JOUR Vendredi, 17 novembre 2023 00:00

À cause du développement de la filière batterie et des besoins industriels grandissants, Hydro-Québec sera à court d’électricité deux ans plus tôt que prévu, ce qui l’obligera à accroître ses importations pendant les pointes hivernales.

• À lire aussi: Même les projets de moins de 5 MW devront être approuvés, selon Michael Sabia


• À lire aussi: Investissements massifs d’Hydro-Québec: Sabia fera appel aux contribuables et au secteur privé

Il y a un an, Hydro s'attendait à avoir suffisamment d’électricité jusqu’en 2029. Or, dans un document déposé à la Régie de l’énergie au début du mois, la société d’État révèle qu’elle est maintenant à la recherche de nouveaux approvisionnements pour 2027, soit deux ans plus tôt que ce qu’elle prévoyait en novembre 2022.


«Le bilan de puissance montre que de nouveaux approvisionnements sont requis à partir de l’hiver 2027-2028», peut-on lire dans le document.

Hydro-Québec prévoit qu’à l’hiver 2026-2027, la filière batterie consommera 85 mégawatts (MW) de plus que ce qui était prévu l’an dernier. L’écart augmentera à 205 MW l’hiver suivant et à 343 MW en 2028-2029.

Soulignons qu’à lui seul, le fabricant suédois de batteries Northvolt a obtenu un bloc de 360 MW pour son projet d’usine en Montérégie, qui doit entrer en service en 2026.

Projets critiqués
Pierre-Olivier Pineau, spécialiste en énergie à HEC Montréal, comprend mal la «précipitation» du gouvernement Legault dans le secteur des batteries.

«Ce sont des investissements dans des industries qui peuvent aider à décarboner, mais en soi, on ne décarbone pas en ajoutant une usine de batteries», soutient-il.

L’autre élément qui fera bondir la consommation d’électricité, selon Hydro, c’est la volonté de plusieurs entreprises de se décarboner en électrifiant leurs procédés, notamment la production de chaleur dans les secteurs agroalimentaires et de la transformation du bois.

«On prévoit maintenant que la conversion des procédés industriels va venir plus un peu plus tôt que ce qui était prévu initialement», affirme Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec.


La société d’État projette qu’à elle seule, la décarbonation du secteur industriel requerra 175 mégawatts de plus que prévu en 2026-2027 et 600 MW de plus en 2028-2029.

Des importations qui pourraient coûter cher
Pour répondre à cette demande beaucoup plus importante que prévu, surtout pendant les pointes hivernales, Hydro devra augmenter ses achats d’électricité aux États-Unis et en Ontario. D’après les prévisions, ces importations de puissance effectuées sur les marchés de court terme («spot») passeront de 900 MW, l’hiver dernier, à 1350 MW en 2027-2028 – une augmentation de 50%.

Hydro-Québec «planifie un rehaussement de la contribution maximale reconnue des marchés de court terme en puissance, actuellement établie à 1100 MW [...] pour l’établir à 1500 MW à partir de l’hiver 2024-2025», précise le document remis à la Régie.

Les importations d’électricité risquent de coûter de plus en plus cher, note Normand Mousseau, professeur à l’Université de Montréal et directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier.

barrage Romaine 3
Normand Mousseau est professeur de physique et directeur scientifique de l’Institut de l’énergie Trottier. PHOTO FOURNIE PAR NORMAND MOUSSEAU
«Dans sept ans, la quantité d’électricité disponible va être beaucoup moins grande sur les marchés internationaux parce que tout le monde veut se décarboner», dit-il.

Selon plusieurs experts, Hydro-Québec ferait mieux de mettre les bouchées doubles pour inciter les Québécois à réduire leur consommation, surtout en hiver.

«Il est inconcevable qu’à -20 degrés, on fasse fonctionner un spa extérieur, lance François Bouffard, professeur à l’Université McGill. C’est une consommation qui est complètement ridicule!»

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2027318/benoit-charette-delais-autorisation-northv...

Northvolt : Québec accusé de mettre de la pression sur les fonctionnaires
C'est un « beau projet » qui doit se réaliser « le plus rapidement possible », a déclaré le ministre Charette.

Les deux ministres en mêlée de presse.
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Les ministres de l'Économie et de l'Environnement, Pierre Fitzgibbon et Benoit Charette, le 16 novembre 2023.

PHOTO : RADIO-CANADA

Thomas Gerbet (Consulter le profil)

Thomas Gerbet
Publié hier à 18 h 44 HNE
L'opposition accuse le ministre de l'Environnement du Québec, Benoit Charette, d'avoir manqué à son devoir de réserve jeudi en vantant les mérites du projet de méga-usine de batteries de Northvolt et en souhaitant qu'il démarre le plus tôt possible. Au même moment, ses fonctionnaires sont toujours en train d'évaluer les répercussions environnementales du projet avant de l'autoriser.

Accompagné du ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon, le ministre Charette a affirmé au micro de Radio-Canada que cette entreprise suédoise ne bénéficie pas d'un traitement de faveur : Dans le cas de l'entreprise Northvolt comme de toute autre entreprise, il n'y a pas de passe-droit. La réglementation est respectée.

Tout indique que cette entreprise obtiendra très bientôt l'autorisation du ministère pour remblayer 130 000 mètres carrés de milieux humides, un délai record pour une demande faite en septembre, alors que l'attente est en moyenne de 15 mois.

Benoit Charette a aussi ajouté une phrase qui a fait réagir :

On va souhaiter la réalisation de ce beau projet-là le plus rapidement possible.

Une citation deBenoit Charette, ministre de l'Environnement du Québec


Chez Greenpeace Canada, le responsable de la campagne Climat-Énergie, Patrick Bonin, n'en revient pas. Le ministre devrait se garder un devoir de réserve. Il met de la pression indûment sur son personnel pour qu'il autorise ce projet-là alors qu'on ne connaît pas l'ensemble des impacts.

Il rappelle qu'un changement de règlement a déjà permis à Northvolt d'éviter le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Seule la phase de recyclage sera étudiée par le BAPE.

On a l'impression que c'est un processus d'évaluation parallèle qui est mis en place pour le plus gros projet manufacturier de l'histoire du Québec.

Une citation dePatrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada
Représentation de la future usine de Northvolt en Montérégie sur le terrain de cette entreprise.
Ouvrir en mode plein écran
Représentation de la future usine de Northvolt en Montérégie sur le terrain de cette entreprise.

PHOTO : NORTHVOLT

Il est évident qu'il y a une fast track, a réagi le porte-parole de Québec solidaire en matière d'économie et d'énergie, Haroun Bouazzi. Le député affirme que des industriels craignent que leurs propres projets soient retardés par les priorités d'analyse accordées à Northvolt.

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Mercredi, le Centre régional de l'environnement du Centre-du-Québec, qui inclut Bécancour, affirmait que des analystes du ministère étaient spécialement mobilisés sur la filière batteriepour accélérer [le traitement des] dossiers.

Il est évident que cette compagnie-là a des rapports préférentiels avec nos institutions, croit M. Bouazzi.

Le porte-parole du Parti québécois en matière d'environnement, Joël Arseneau, s'interroge lui aussi.

Est-ce que les fonctionnaires vont faire leur travail de façon rigoureuse s'il y a une certaine pression du ministre qui dit qu'il faut débloquer ce projet-là?

Une citation deJoël Arseneau, député du Parti québécois
De son côté, le Parti libéral du Québec pense que les dernières informations dans ce dossier militent pour que l'ensemble du projet soit soumis au BAPE.

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Le gouvernement a contourné les règles afin d'exempter Northvolt et nous savons maintenant pourquoi, a déclaré la députée libérale Désirée McGraw, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement.

« Le faire bien et le faire vite »
Sur le site web de l'entreprise suédoise, on peut lire une citation de la responsable de l’environnement pour Northvolt, Emma Nehrenheim : Le véritable défi consiste à le faire bien et à le faire vite. (« The real challenge is to do it right and do it fast. »)

L'entreprise affirme qu'elle a fait des efforts considérables pour rencontrer les exigences. Le ministre Benoit Charette a d'ailleurs expliqué qu'un bon degré de préparation peut expliquer le fait qu'un promoteur obtienne une autorisation plus vite qu'un autre. Northvolt collabore bien, a-t-il ajouté.

Même la Caisse de dépôt et placement du Québec semble persuadée que le projet recevra le feu vert sous peu. Dans son communiqué publié jeudi pour annoncer un investissement de 200 millions de dollars dans Northvolt, elle évoque une mise en chantier qui devrait commencer vers la fin 2023.

https://www.journaldemontreal.com/2023/11/16/quebec-accuse-de-ne-pas-avoir-etudie-assez...

Québec accusé de ne pas avoir étudié assez les risques liés à sa filière batterie
ARG-PIERRE-FITZGIBBON
JOËL LEMAY / AGENCE QMI
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FRANCIS HALIN
Jeudi, 16 novembre 2023 00:00

MISE À JOUR Jeudi, 16 novembre 2023 00:00

Malgré la valse des milliards de dollars de fonds publics dans la filière batterie, Investissement Québec (IQ) n’a aucun document significatif à fournir en deux ans sur les divers risques liés à cette stratégie chère au gouvernement Legault, ce que dénoncent des experts.

«On met tous nos œufs dans le même panier. Si dans cinq et huit ans les batteries sont dépassées, qu’est-ce que l’on va faire de nos usines, qui nous auront coûté des milliards?», se demande Luc Bernier, professeur à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa.

«Le gouvernement doit être plus transparent et plus exigeant en matière d’évaluation des risques. Ça n’a aucun bon sens», s’étonne Saidatou Dicko, professeure de sciences comptables à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), experte en gouvernance.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
Saidatou Dicko, experte en gouvernance PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L’UQAM
Beaucoup de résistance à Québec
Le 15 juin 2022, Le Journal a demandé à ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), en demande d’accès à l’information, les documents des deux dernières années portant sur les risques liés à la filière batterie.

Le MEIE a refusé de les fournir parce qu’ils contiennent «essentiellement de renseignements relatifs à une recommandation ministérielle produite pour le Conseil exécutif ou correspondant à des ébauches ou des brouillons».

Le ministère de l’Économie a aussi demandé au Journal de s’adresser à Investissement Québec (IQ), qui a refusé à son tour de les transmettre.

Le Journal a contesté cette décision en août 2022. Un an plus tard, un avis de règlement a été déposé.

Dans une déclaration sous serment, Danielle Vivier, directrice de l’accès à l’information d’IQ, a indiqué qu’il n’y a qu’un seul document portant sur les risques liés à la filière batterie pour cette période de deux ans.


Étude caviardée fournie par IQ
Il s’agit d’une étude de 78 pages de Hatch, portant sur l’approvisionnement en nickel, avec plusieurs pages caviardées. Celle-ci souligne notamment l’importance de sécuriser cette matière première dans la filière batterie, avec un géant comme Vale par exemple.

ARG-PIERRE-FITZGIBBON
ÉTUDE CAVIARDÉE FOURNIE PAR IQ
Ces derniers jours, Le Journal a questionné IQ, le MEIE et le cabinet du ministre de l'Économie pour savoir combien d'études ont été produites au total sur les risques liés à la filière batterie. La réponse est venue du cabinet qui a indiqué qu'une seule étude avait été produite à ce jour.

Le cabinet se défend
Lorsque Le Journal a demandé au cabinet du ministre s'il est important de connaître les risques liés à la filière batterie au moment où l'État québécois y injecte des milliards de dollars provenant des poches des contribuables, ce dernier a répondu que ce travail se faisait déjà.

«Bien sûr. Nous évaluons les risques de façon continue. Nos équipes au MEIE et IQ sont aux aguets», a assuré son porte-parole Mathieu St-Amand.

«La vérification diligente qui est menée de façon systématique lors de chaque intervention financière dans le secteur de la batterie, est rigoureuse, et tient compte de tous les risques inhérents à l’intervention, qu’ils soient financiers, sociaux ou de gouvernance. Nous sommes à la bonne place», a-t-il conclu.

-Avec la collaboration de Sylvain Larocque[/b]

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