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Le crépuscule des psychopathes

par Samädhi @, Wednesday 16 February 2011, 23:48 (il y a 5030 jours)

Le crépuscule des psychopathes

Publié le 15 février 2011 par Arcturius

“Notre société est dirigée par des fous ayant des objectifs démentiels. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques ayant des fins maniaques et je pense avoir des chances d’être mis à l’écart comme fou pour avoir dit ça. C’est ce qui est fou à propos de ça.» – John Lennon, avant son assassinat par Mark David Chapman, sujet contrôlé mentalement par la CIA.

Quand on demanda à Gandhi son opinion sur la civilisation occidentale, il répondit que ce serait une bonne idée. Mais cette citation souvent citée est trompeuse, en supposant comme elle le fait que la civilisation est une pure bénédiction.

On nous dit que les gens civilisés vivent pacifiquement et en coopération avec leurs semblables, en partageant le travail nécessaire dans le but d’obtenir le loisir de développer les arts et les sciences. Et bien que ce soit une bonne idée, ce n’est pas une description exacte de ce qui s’est passé dans les cultures soi-disant avancées au cours des derniers 8 000 ans.

La civilisation, telle que nous la connaissons, est largement la création des psychopathes. Toutes les civilisations, y compris la nôtre, ont été fondées sur l’esclavage et la « guerre ». Incidemment, ce dernier terme est un euphémisme pour massacre de masse.

La recette courante pour la civilisation est simple :
1) Utilisez les mensonges et le lavage de cerveau pour créer une armée de meurtriers de masse contrôlés et méthodiques.

2) Utilisez cette armée pour asservir de grands nombres de gens (c-à-d. prenez le contrôle de leur puissance de travail et ses fruits)

3) Utilisez cette puissance de travail asservie pour améliorer le processus de lavage de cerveau (en utilisant le surplus économique pour employer des scribes, des prêtres et des hommes de relations publiques).

Puis revenez à l’étape n°1 et répétez le processus. Les psychopathes ont joué un rôle disproportionné dans le développement de la civilisation, parce qu’ils sont câblés pour mentir, tuer, blesser et généralement infliger de grandes souffrances sur les autres humains sans ressentir le moindre remords. L’inventeur de la civilisation le premier chef de tribu qui a réussi à laver le cerveau d’une armée de tueurs de masse contrôlés était presque certainement un psychopathe génétique. Depuis cette découverte capitale, les psychopathes ont joui d’un avantage significatif sur les non-psychopathes dans la lutte pour le pouvoir dans les hiérarchies civilisées surtout les hiérarchies militaires.

Les institutions militaires sont faites sur mesure pour les tueurs psychopathes. Les 5% environ d’hommes qui ne ressentent aucun remords à tuer leurs semblables font les meilleurs soldats. Et les 95% qui sont extrêmement réticents à tuer font de mauvais soldats – à moins de leur laver le cerveau avec des méthodes modernes hautement sophistiquées qui les transforment (temporairement, on l’espère) en psychopathes fonctionnels.
Dans « On Killing », le Lt. Col. Dave Grossman a ré écrit l’histoire militaire, pour souligner ce que cachent les autres histoires : le fait que la science militaire est moins concernée par la stratégie et la technologie, que surmonter la réticence humaine instinctive à tuer des membres de sa propre espèce. La vraie « Révolution dans les Affaires Militaires » ne fut pas l’impulsion de Donald Rumsfeld vers la haute technologie en 2001, mais la découverte dans les années 1940 du Brigadier général S.L.A. Marshall que seulement 15 à 20% des soldats de la Seconde guerre mondiale sur la ligne de feu utiliseraient leurs armes : « Ceux (80 à 85%) qui n’ont pas tiré ne se sont pas enfuis ou cachés (dans beaucoup de cas ils étaient prêts à se mettre en grand danger pour leurs camarades, prendre des munitions, ou transmettre des messages), mais ils ne tiraient pas sur l’ennemi, même quand ils étaient confrontés à des vagues répétées d’attaques furieuses » (Grossman, p. 4)
La découverte et la recherche subséquente de Marshall prouva que dans les guerres précédentes, une minorité minuscule de soldats – les 5% qui sont des psychopathes innés, et peut-être quelques imitateurs temporairement fous – a causé presque tous les meurtres. Les gens normaux passaient à travers les mouvements et, si possible, refusaient de prendre la vie d’un soldat ennemi, même si cela signifiait perdre la leur. L’implication : les guerres sont des massacres de masse de non-psychopathes ritualisés par des psychopathes. (Cela ne peut être bon pour le capital génétique de l’humanité !)

L’ouvrage de Marshall apporta une révolution copernicienne à la science militaire. Dans le passé, tout le monde croyait que le soldat voulant tuer pour son pays était la norme (héroïque), tandis que celui qui refusait de se battre était une (lâche) aberration. La vérité était que le soldat normatif provenait des 5% psychopathologiques. La saine majorité préférerait mourir que combattre.

L’implication, trop effrayante à digérer complètement pour ceux comme Marshall et Grossman, était que les normes du comportement du soldat au combat avaient été établies par des psychopathes. Cela signifie que les psychopathes contrôlaient l’armée en tant qu’institution. Pire, cela signifiait que les psychopathes contrôlaient la perception des affaires militaires par la société. Manifestement, les psychopathes exerçaient une quantité énorme de pouvoir dans une société normale, apparemment saine.

Comment cela se pouvait-il ? Dans « Ponérologie Politique », Andrzej Lobaczewski explique que les psychopathes cliniques jouissent d’avantages même dans des compétitions non-violentes pour grimper les échelons dans les hiérarchies sociales. Parce qu’ils peuvent mentir sans remords (et sans le stress physiologique révélateur qui est mesuré par les tests au détecteur de mensonge) les psychopathes peuvent toujours dire tout ce qui est nécessaire pour obtenir ce qu’ils veulent. Au tribunal, par exemple, les psychopathes peuvent dire des énormes mensonges de manière plausible, tandis que leurs adversaires sont handicapés par une prédisposition émotionnelle à rester à portée de la vérité. Trop souvent, le juge ou les jurés imaginent que la vérité doit se trouver quelque part au milieu, et ensuite prennent les décisions qui bénéficient au psychopathe. Comme avec le juge et les jurés, la même chose est valable pour les responsables des décisions concernant qui promouvoir et qui ne pas promouvoir dans les hiérarchies des entreprises, de l’armée et du gouvernement. Le résultat est que toutes les hiérarchies deviennent inévitablement surchargées à leur sommet par des psychopathes. Les soi-disant théoriciens du complot, dont certains méritent la connotation de ce terme suremployé, imaginent que des sociétés secrètes de juifs, Jésuites, banquiers, communistes, Bilderbergers, extrémistes musulmans, papistes et ainsi de suite, contrôlent secrètement l’Histoire, en faisant des actes sournois et/ou menaçant de prendre le monde en mains. En tant que « théoricien du complot » majeur selon Wikipedia, je me sens éminemment qualifié pour offrir une théorie du complot alternative qui, comme la théorie du complot alternative du 11 septembre, est à la fois plus simple et plus précise que la sagesse courante : La seule conspiration qui importe est la conspiration des psychopathes contre le reste d’entre nous. Derrière la démence apparente de l’histoire contemporaine se trouve la démence réelle des psychopathes se battant pour préserver leur pouvoir disproportionné. Et à mesure que ce pouvoir devient toujours plus menacé, les psychopathes deviennent toujours plus désespérés. Nous sommes témoins de l’apothéose de « l’overworld[1] » – le syndicat du crime où l’ensemble superposé des syndicats se cache au-dessus de la société ordinaire et de la loi tout comme la pègre se cache en dessous.

Dans le 11 septembre et les guerres déclenchées après le 11 septembre, nous voyons la saisie finale et désespérée du pouvoir ou « jeux finaux » de gangs brutaux et rusés de trafiquants de drogue et de tueurs de président ; des banquiers internationaux qui blanchissent l’argent et leurs tueurs à gages, économiques et autres ; des contractants militaires corrompus et des généraux zélés ; des prédateurs de l’industrie et ceux qui les autorisent politiquement ; des laveurs de cerveaux et violeurs du mental connus par euphémisme comme des experts en psy-ops et spécialistes en relations publiques – en bref, toute l’équipe malade des psychopathes bons à enfermer qui dirigent notre soi-disant civilisation. Et ils prennent peur à l’idée de perdre leurs acquis. Ce fut leur terreur de perdre le contrôle qu’ils projetèrent sur le reste d’entre nous en faisant éclater les Tours Jumelles et en incitant une rage de terreur psychopathique temporaire dans le public étatsunien.

Pourquoi la pathocratie craint-elle de perdre le contrôle ? Parce qu’elle est menacée par la diffusion de la connaissance. La plus grande peur de tout psychopathe est d’être découvert. Comme George H. W. Bush l’a dit à la journaliste Sarah Mc Clendon en décembre 1999, « Si le peuple savait ce que nous avons fait, il nous poursuivrait dans la rue et nous lyncherait ».
Les psychopathes traversent la vie en sachant qu’ils sont complètement différents des autres. Ils apprennent rapidement à cacher leur manque d’empathie, tout en étudiant soigneusement les émotions des autres afin d’imiter la normalité tout en manipulant de sang-froid les gens normaux.

Aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies de l’information, nous sommes sur le point de démasquer les psychopathes et de construire une civilisation de, par et pour les hommes normaux – une civilisation sans guerre, une civilisation fondée sur la vérité, une civilisation dans laquelle les quelques saints plutôt que les quelques diaboliques graviteraient vers des positions de pouvoir.

Nous avons le savoir nécessaire pour diagnostiquer les personnalités psychopathiques et les maintenir en dehors du pouvoir. Nous avons le savoir nécessaire pour démanteler les institutions dans lesquelles les psychopathes se développent particulièrement – armées, agences de renseignement, grandes entreprises, et sociétés secrètes. Nous avons simplement besoin de disséminer ce savoir, et la volonté de l’utiliser, aussi largement que possible.
Par dessus tout, nous devons informer le public sur la manière dont les psychopathes cooptent et corrompent les hommes normaux. Une manière qu’ils utilisent, est la manipulation de la honte et du déni – des émotions étrangères aux psychopathes mais communes et facilement induites chez les gens normaux.

Considérez comment les gangs et les sociétés secrètes (les guildes de psychopathes déguisées) recrutent de nouveaux membres. Certains gangs criminels et congrès satanistes exigent que les candidats à l’admission commettent un meurtre pour « gagner leurs galons. » Skull and Bones, la société secrète basée à Yale qui approvisionne la CIA avec des trafiquants de drogue, des violeurs du mental, et des tueurs professionnels, requiert que les néophytes s’allongent nus dans un cercueil et se masturbent devant les membres plus anciens en récitant toute l’histoire sexuelle du candidat. En forçant le néophyte à s’engager dans un comportement ritualisé qui serait horriblement honteux dans une société normale, la guilde de psychopathes détruit la personnalité normale du candidat, en supposant qu’il en ait eu une au départ, et transforme l’individu en une ombre cooptée, corrompue, dégradée de son moi précédent – un psychopathe fabriqué ou un apprenti psychopathe.

La manipulation de la honte a le bénéfice supplémentaire de rendre les organisations psychopathiques effectivement invisibles à la société normale. Malgré des rapports médiatiques facilement disponibles, les électeurs étatsuniens en 2004 ont refusé de voir que les deux candidats présidentiels des partis majeurs s’étaient couchés nus dans un cercueil en train de se masturber devant de plus anciens Bonesmen dans le but d’être admis dans les Skulls and Bones et ainsi devenir des membres de l’overworld criminel. De la même manière, beaucoup d’Américains ont longtemps refusé de voir que des éléments bellicistes de l’overworld, opérant par la CIA, avaient été manifestement les meurtriers de JFK, MLK, RFK, JFK Jr., Malcolm X, Che Guevara[2], Wellstone, Lumumba, Aguillera, Diem, et d’innombrables autres leaders non-psychopathiques.

Ils refusent de voir l’évidence que les guildes de psychopathes qui dirigent les plus puissantes institutions de l’Amérique utilisent les formes les plus horribles de violence sexuelle imaginable pour induire un trouble de personnalité multiple dans les enfants victimes, puis utilisent les esclaves résultant contrôlés mentalement comme des trafiquants de drogue, des prostituées, des candidats mandchous, et même des délégués diplomatiques jetables. Et bien sûr, ils refusent de voir que le 11 septembre était clairement un travail intérieur, et que leur propre appareil militaire et de renseignement dominé par les psychopathes est derrière presque chaque scandale terroriste majeur des récentes décennies.

Tout ce comportement psychopathique au sommet de la hiérarchie sociale est simplement trop honteux pour que les gens ordinaires le voient, donc ils détournent les yeux, comme les épouses d’hommes qui abusent sexuellement leurs enfants refusent quelquefois de voir ce qui se passe à la vue de tous. Si le déni profond était une rivière en Égypte, l’aveuglement volontaire des citoyens étatsuniens serait plus comme la fosse des Mariannes.
Mais grâce au pouvoir de l’Internet, les gens se réveillent partout. Le seul non-psychopathe évident parmi les candidats présidentiels républicains, Ron Paul, se trouve être aussi le seul candidat dans les partis à avoir un soutien significatif de la base.

Si « amour » est inclus dans les messagers révolutionnaires de Ron Paul, c’est parce que le Dr Paul – un médecin à la voix douce qui a mis au monde plus de 4 000 bébés – reconnaît implicitement que le gouvernement est l’invention et l’outil des psychopathes, et par conséquent, doit être strictement limité dans sa marge de manœuvre et sujet à un système rigoureux de système d’équilibre des pouvoirs, de peur que les outils du psychopathe, la peur et la haine, remplace l’amour en tant que lien qui soude la société.

Le déclin du militarisme depuis la Seconde guerre mondiale dans les pays avancés, la diffusion de l’instruction et la technologie de la communication et les demandes croissantes du peuple pour une vie meilleure, représentent ensemble une force de rassemblement qui terrifie la pathocratie, (ces gangs de psychopathes alternativement en compétition-puis-coopérants qui ont régné par les mensonges, la peur et l’intimidation depuis l’aube de la soi-disant civilisation.)

Depuis que les armes nucléaires ont rendu la guerre obsolète, la pathocratie est terrifiée du fait que son mécanisme de contrôle social favori – le massacre de masse ritualisé – soit de plus en plus indisponible. Et si la guerre était la grande tragédie humaine, la tentative pathétique des pathocrates vers un substitut à la guerre – la « guerre contre le terrorisme » clairement fausse – la répète comme la plus pure des farces.

Nous assistons vraiment au crépuscule des psychopathes. Qu’ils réussissent dans leur agonie à baisser le rideau de la nuit éternelle sur nous tous, ou bien que nous leur résistions et survivions pour voir l’aube d’une civilisation digne de ce nom, c’est la grande décision à laquelle nous tous, quoique humblement, nous participons.
Source : un article de Kevin Barrett traduit dans le Journal n°2 de la 3ème voie
http://www.3emevoie.org/journal/n-2-numéro-spécial-violence/
© 2011, Les Chroniques d'Arcturius.
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