Hanouka iranienne... !
Fête de la Lumière
Libye, Syrie et Iran. Trois pays laîcs que l'OTAN, les USA, Israêl cherchent à déstabiliser, à y installer le chaos, en soutenant le terrorisme.
Lien : http://reseauinternational.net/un-village-zoroastrien-sanime-pour-lantique-fete-dhiver/
Extrait : 13 février 2016 Réseau International
Un village zoroastrien s’anime pour l’antique fête d’hiver
D’un côté, l’Occident qui considère l’Iran comme le summum de l’intolérance religieuse, intolérance qui va jusqu’à combattre l’autre branche de sa propre religion qu’est le sunnisme.
De l’autre, la réalité d’un Iran avec une population multi religieuse (et même sunnite, eh oui!) qui respecte toutes ses croyances, et fête toutes ses religions, y compris ses religions ancestrales pré-chrétiennes et pré-islamiques. D’où vient que l’Occident se trompe aussi souvent, et de manière toujours péjorative, dans les jugements qu’il porte sur les autres peuples ? RI
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Chaque année à la fin du mois de janvier, les zoroastriens iraniens célèbrent le passage de l’hiver en allumant des feux de joie dans les temples dispersés à travers le pays.
Seules trois familles vivent dans les vieilles maisons au toit de chaume du petit village de Cham. Une route étroite et poussiéreuse traverse le centre du village et s’en va au-delà des grenadiers.
Le village est situé dans la province de Yazd, dans le centre de l’Iran, entre les deux grands déserts de Dasht-e Lut, un des déserts les plus grands et les plus arides de la terre, et l’immense et en grande partie inhabitable désert de sel de Dasht-e Kavir.
Les six habitants de ce village zoroastrien ne sont que des personnes âgées. Leurs enfants ont migré vers la ville orientale de Yazd, ou la ville occidentale de Taft, dans l’espoir de trouver un emploi et de se construire une vie meilleure. Les plus chanceux sont allés jusqu’à la capitale, Téhéran, à environ 650 kilomètres au nord.
La route vers Cham, qui se sépare de l’autoroute Yazd-Taft, passe devant un petit bâtiment sur une colline. Pir-e Rahgozar est le seul endroit qui anime le village, même si cela ne se produit qu’une fois par an. Pir-e Rahgozar est le temple où les zoroastriens se rassemblent le 10e jour du mois de Bahman (le 30 ou 31 janvier) pour célébrer l’antique fête de Sadeh.
Les origines de cette fête ne sont pas claires et il n’y a aucune trace de cette cérémonie dans les textes sacrés zoroastriens. Certains historiens suggèrent que cette cérémonie existait avant même le zoroastrisme, la plus ancienne religion monothéiste au monde.
Malgré le débat académique, il est communément admis que Sadeh est un rituel zoroastrien du milieu de l’hiver ayant pour objet de célébrer la date à laquelle les températures commencent à augmenter, 100 jours et 100 nuits après le début de l’hiver. « Cette cérémonie célèbre le moment où la terre se réchauffe de l’intérieur et nous allumons un feu pour vaincre les forces du froid et de l’obscurité », a expliqué Farzin Pour-rostam, un prêtre zoroastrien participant à la cérémonie.
Certains récits mythologiques relient cette fête aux origines de l’humanité. Selon la mythologie perse, Houchang, le second roi du monde, a découvert le feu en essayant de frapper un dragon avec une pierre. Il aurait jeté un silex qui a heurté un autre silex provoquant une étincelle et engendrant un incendie.
Certaines personnes croient que cette fête célèbre cette découverte mythique du feu et que c’est la raison pour laquelle les prêtres zoroastriens mettent le feu à un grand tas de bois à l’apogée de la cérémonie.
Shina Sardady, une artiste zoroastrienne, raconte le mythe de la découverte du feu de la tradition de Naghaly. Ce type d’art scénique est la représentation iranienne en solo traditionnelle des épopées et vieilles histoires (MEE/Changiz M. Varzi)
À Cham, les adeptes de Zarathushtra ne sont pas les seuls participants à la cérémonie, lesquels ne viennent pas seulement des villes environnantes de Yazd ou Taft. Au cours des dernières années, les touristes iraniens ou ceux qui sont intéressés par le zoroastrisme sont venus de tout le pays pour célébrer Sadeh à Cham. Cette année, environ 4 000 personnes ont assisté au festival.
Fatemeh Ali-Ahmady, architecte musulmane de 46 ans, est venue de Téhéran pour assister à la cérémonie et visiter les villes centrales de Yazd et Kerman. Selon elle, cette fête n’est pas seulement un rituel zoroastrien, c’est « une ancienne cérémonie perse qui appartient à tous les Iraniens ».
Ce n’est pas la première fois qu’Ali-Ahmady célèbre Sadeh. Les années précédentes, elle a participé à la cérémonie à Téhéran et Kerman. « Même si je pratique l’islam, je veux en savoir davantage sur le zoroastrisme car c’était notre religion ancestrale avant l’islam », a-t-elle déclaré, se référant à la conquête de l’Iran par les Arabes au VIIe siècle.
De 600 avant J-C jusqu’à 650 après J-C, le zoroastrisme était la religion officielle de l’Empire perse. Lorsque les Arabes ont mis l’Empire perse à genoux à la fin de la dynastie sassanide, la plupart des zoroastriens se sont convertis à l’islam. Quelques-uns se sont enfuis en Inde et un groupe plus petit est resté en Iran et a préservé sa foi. On estime à environ 25 000 le nombre de zoroastriens actuellement en Iran, selon le Centre statistique de l’Iran.
Deux zoroastriennes lisent les hymnes sacrés de Gata à haute voix en vieux persan et le traduisent en farsi moderne pour les participants (MEE/Changiz M. Varzi)
Bien que les zoroastriens soient peu nombreux, leurs rituels sont très répandus en Iran. Norouz, qui célèbre le Nouvel An persan en mars, la fête de Yaldâ, qui se déroule lors de la plus longue nuit de l’année, et Tchahârchambé souri, à la gloire du printemps, sont des exemples de cérémonies zoroastriennes que tous les Iraniens célèbrent publiquement.
Toutefois, Sadeh diffère un peu de certaines de ces autres cérémonies. « Même si les non-zoroastriens se joignent à nous pour la cérémonie, Sadeh n’est pas très connue parmi les Iraniens », a indiqué Shapour Pishdad, un zoroastrien de Yazd, à Middle East Eye. « Sadeh n’est pas aussi répandue que Norouz ou Yaldâ et les zoroastriens sont les seules personnes à célébrer officiellement cette fête dans leurs temples, leurs maisons et leurs lieux de culte. »
Pour la cérémonie, avant le rituel sacré d’embrasement du feu, six prêtres zoroastriens lisent à haute voix l’Avesta, le livre sacré des zoroastriens. Les prêtres sont toujours vêtus de robes de coton blanc, d’un pantalon blanc et d’un chapeau blanc en signe de pureté et de netteté.
Des prêtres zoroastriens effectuent la dernière partie religieuse de la cérémonie en récitant l’Avesta, les saintes Écritures du zoroastrisme (MEE/Changiz M. Varzi)
À l’intérieur de la petite salle de prière de Pir-e Rahgozar, les célébrants récitent des hymnes religieux en vieux persan. L’odeur des bâtons d’encens fumant emplit la pièce et un petit feu scintille dans une urne. Le feu est un élément important dans cette religion et un symbole de pureté et de vérité.
À l’extérieur de la salle, des zoroastriennes en robe et foulard blancs jouent du daf, un instrument traditionnel iranien, et attendent le dernier rituel de la cérémonie.
Six prêtres ainsi que six jeunes zoroastriennes, tous vêtus de blanc et tenant des torches, quittent le temple. Ils tournent autour du bûcher de droite à gauche. La foule se rapproche pour voir l’embrasement et, alors que les flammes s’élèvent, les acclamations de la foule se font plus fortes. Il s’agit du point culminant de la fête.
Malgré la large acceptation du zoroastrisme en Iran, tous les Iraniens ne sont pas aussi favorables aux adeptes de cette religion. Le conducteur de l’autobus de nuit de Yazd à Téhéran a été surpris lorsqu’il a appris que des gens voyagent depuis la capitale pour participer à la cérémonie de Sadeh à Cham.
« Vous devez tellement vous ennuyer à Téhéran ou alors il faut que vous n’ayez absolument rien d’autre à faire pour venir ici pour Sadeh », a déclaré ce chauffeur de bus. « Les zoroastriens ne sont pas comme nous, ils ne croient pas en Dieu, ils adorent le feu. »
Changiz M. Varzi
Traduction de l’anglais (original) par VECTranslation.
source: http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/un-village-zoroastrien-s-anime-pour-l-antiqu...
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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908
P(3)58
Hanouka comme Hanokh/Enoch !
Hanouka comme Hanokh/Enoch
http://www.antonparks.com/EGYPTE_16_Testament_de_la_Vierge.pdf
L’EGYPTE N° 16
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Voyons une autre démonstration incontournable du Testament de la Vierge Enoch, dit «le juste», est un initiateur, ce qui explique son nom hébreu Hanokh: «initié». Comme l’indique Parks, en Égypte, le seul personnage mystagogue capable de jouer le rôle de messager comme le fait Enoch, le seul à prétendre posséder les secrets du Ciel et de la Terre, le seul à pouvoir parler au nom des dieux, à pouvoir régler les conflits entre les dieux, à pouvoir intercéder pour les dieux et les humains et à avoir l’aptitude d’écrire la Maât (justice), n’est autre que le dieu du pilier du temple : Thot. Sa sagesse fait de lui le pilier de l’Égyp-te entière, d’où son nom grec Hermès«le pilier». Dans ces conditions, Thot n’est autre que «le Seigneur du Pilier»‘N-Ukh(Enukha) «Celui du Pilier».Le nom Enoch se retrouve également dans le terme hébreu
Hanouka dont la racine signifie «inaugurer» ou «inauguration» et dont le chiffre est le 8. Grâce à sa connaissance de la coudée royale, Thot ou Enukha(«Celui du Pilier») est à l’image de l’Hanouka hébreu («inauguration»), précisément celui qui inaugure, surveille et célèbre avec la déesse Séchat, les rites de fondation d’un temple. Le chiffre 8, associé à la fête juive des lumières Hanouka, est aussi relié à Thot en sa qualité de «chef des Huit» et Seigneur de Khnumu, la «ville des Huit» – titre faisant allusion aux 8 entités primordiales reptiliennes et
amphibiennes qui auraient organisé la matière. Thot est également le «Vizir de la Lumière (Râ)», comme Enoch est le «ministre de Yahvé».
Enoch est un prophète, alors que Thot (Enukha) porte l’épithète de
«Celui qui sait, qui annonce le lendemain et qui perçoit l’avenir sans se tromper».
Thot a annoncé la naissance d’Horus à Isis, comme Enoch a prophétisé la venue du Messie dans le Livre d’Enoch, au chapitre 61 (1 à 13)
Hanouka comme Hanokh/Enoch !
Enoch/Thot
Merci d'avoir fait le lien. Mon but premier était, dans la foulée des événements en Libye, en Syrie et anticipés en Iran, de mettre en « lumière » que ces pays étaient laïcs et paisibles pour les diverses confessions religieuses qui s'y côtoyaient jusqu'à temps que l'ONU, l'OTAN, les USA, Israël, l'Arabie Saoudite, la Turquie s'en mêlent. De montrer aussi que l'Hanouka n'est pas une fête exclusive au judaïsme. Qu'il y a une origine commune qu'on peut identifier sans se tromper à l'Égypte prédynastique. On retrouve l'information que tu as mise dans ton billet en pages 275-276 du livre Le Testament de la Vierge.
J'ai commencé un « dossier vidéorandias » et j'en suis rendu en avril 2012 où on aborde de plein fouet Henoch/Enoch.
À tous les 7 vidéorandias que je réécoute sur une dizaine de jours, je fais un suivi, un résumé de ce qui ressort de particulièrement intéressant soit sur l'actualité ou pour démystifier la religion judéo-chrétienne.
C'est un point de vue différent des vidéorandias qui nous amène vers une saine réflexion sur ce qui peut être ou ne pas être. À chacun d'y puiser une source de réflexion ou de passer outre selon leurs croyances bien arrêtées.
Alors entre le 17 et le 20 février 2016, on retrouvera dans ce prochain billet des extraits du livre de Parks concernant Enoch, Asa'el (Azazel), les « anges déchus » accolés à ce résumé des 7 vidéorandias de mars/avril 2012 sur le sujet.
Auteur : Anton Parks
Éd. Nouvelle Terre
2009
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L'ALERTE LAMBERT à Panthère
http://www.orandia.com/forum/index.php?id=206908
P(3)58
Hanouka comme Hanokh/Enoch !
Thot/Hermès
Oui j'ai cette référence du Testament de la vierge par ton biais. Et comme je relisais le résumé hier matin...
Ben oui! je te suis religieusement!!! J'ai beaucoup d'intérêt à la piste D'Anton Parks et je salue ton travail qui nourrit ma curiosité. Merci!
Ces pays où l'on s'insurge sont plus près du terreau de l'histoire, de ce côté-ci c'était facile de nous conter des histoires...mais même enfants quand on se les faits conter, on se pose la question, est-ce vraiment comme ça que ça s'est déroulé?
Plus on s'éloigne dans le temps, moins il y avait de gens qui savaient lire et écrire, c'est l'élite qui le faisait. Mais comme sans cesse on se réfère à l'histoire on est obligé de s'y intéresser, mais se la faire imposer c'est une autre histoire.
De toutes façons, il y a un procédé naturel qui se fait quand à nos intérêts, nos choix, ce qui nous éveille ou pas, qu'on demeure ouvert à, ou pas, et que l'on conserve ou pas. Comme bien des choses ont été inventées ou comprises à partir de l'intuition, pour ceux qui ont besoin de preuves pour avancer, vous devez attendre que les autres aient allumés.
Il y a aujourd'hui, quelque part, un écrit que je lirai dans le futur...quand le moment arrive je le lis. Le lire, le partager, ne veut pas forcément dire qu'on adhère à tout le contenu. On a accès à tout, si j'ai à savoir je saurai, la libre information en continue, c'est l'évolution.
Hanouka iranienne... !
Salut panthère58
Dans l'apocalyspte on parle de la Bête qui monte des eaux. Je comprends plus cette prophétie. La bête représentes ceux qui veulent le cao au moyen orient en étant cacher. A mesure que l'information qui est caché on voie plus l'agir de la bête, et elle est dévoilé par la quantité de l'information qui est dite a sont sujet.
Dans notre tête, il faut savoir ce qui se passe et dire non a la bête. Car les penseées de la bête nous traversent, et si inconsciemment au dit oui, on en porte une responsabilité et un état négatif d'ombre.
Salut panthère58
Fernand