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Christian Dubé dépose le projet de loi 38 aide mourir

par Jeromec, jeudi 26 mai 2022, 08:54 (il y a 699 jours) @ Jeromec

On voit les priorités...

Délestage pour mieux vacciner, élargissement de l'aide médicale à mourir...

Proposé par Himmler Dubé...


https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1886034/projet-loi-38-aide-medicale-mourir-depot

Christian Dubé dépose le projet de loi 38 qui élargit l’accès à l’aide médicale à mourir

Les personnes atteintes d'alzheimer, par exemple, pourront faire une demande anticipée pour en bénéficier.

Une médecin au chevet d'un patient âgé.
Le projet de loi 38 permettrait aux personnes atteintes d'une maladie grave et incurable menant à l'inaptitude de formuler une demande anticipée afin de bénéficier de l'AMM une fois devenues inaptes.


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La Presse canadienne
2022-05-25 | Mis à jour hier à 19 h 29
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a déposé mercredi un projet de loi qui permettrait aux personnes atteintes d'alzheimer, par exemple, de faire une demande anticipée pour l'aide médicale à mourir (AMM).

Le très attendu projet de loi 38 reprend l'essentiel des recommandations formulées en décembre dernier par la commission spéciale transpartisane sur l'évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie.

Mais il contient d'entrée de jeu une disposition qui n'était pas prévue lors des travaux de la commission : l'élargissement de l'AMM aux personnes atteintes d'un handicap neuromoteur grave, comme la quadriplégie.

Avec les troubles neuromoteurs, il y a aussi la question de souffrance, a expliqué M. Dubé en point de presse, disant vouloir harmoniser la législation québécoise et celle du fédéral.

La paraplégie, la paralysie cérébrale et l'amputation après un accident sont également des handicaps neuromoteurs graves.

Téléjournal Montréal
Un projet de loi pour élargir l'accès à l'aide médicale à mourir


Le reportage de Véronique Prince

Lapin sorti d'un chapeau
Or, cet ajout de dernière minute vient complexifier énormément l'adoption du projet de loi, a prévenu mercredi la députée péquiste Véronique Hivon.


Est-ce qu'à trop embrasser on va mal étreindre puis [...] tout échapper? s'est-elle interrogée.

Elle estime que le ministre ouvre tout un autre chantier qui n'a jamais été débattu au Québec, et qu'il sera difficile de faire le débat correctement alors qu'il ne reste que neuf jours à la législature.

Ce n'est pas banal comme choix du ministre, et je dois vous dire que je me demande, vraiment, pourquoi il est arrivé avec ça.

Le ministre Dubé aurait dû s'en tenir aux recommandations de la commission transpartisane, selon le député Vincent Marissal, de Québec solidaire.

Il nous sort tout un lapin de son chapeau en ajoutant le handicap neuromoteur comme motif pour demander l'AMM, alors que cette condition a été à peine effleurée lors des consultations, a-t-il déploré.

24 heures en 60 minutes
24.60 : Un nouveau pas pour l'aide médicale à mourir


Entrevue avec Véronique Hivon, porte-parole du Parti québécois en matière de soins de fin de vie

Demande anticipée
S'il est adopté, le projet de loi 38 permettra à une personne atteinte d'une maladie grave et incurable menant à l'inaptitude (démence, alzheimer, parkinson dans certains cas) à choisir sa fin de vie.


Elle pourra, avec l'aide d'un médecin ou d'une infirmière praticienne spécialisée (IPS), décider à quel stade de la maladie elle souhaite qu'on mette fin à ses jours, même si elle n'est alors plus apte à y consentir.

La demande serait consignée dans un formulaire rempli et signé en présence d'un médecin ou d'une IPS, puis contresignée par deux témoins ou notariée. Elle serait ensuite versée dans un registre.

La personne pourra désigner un ou deux tiers de confiance ayant pour rôle d'informer un médecin ou une IPS lorsqu'ils croient qu'elle éprouve les souffrances décrites dans sa demande.

Une personne seule, qui n'a pas de tiers de confiance, sera accompagnée dans sa démarche par le personnel soignant. À noter qu'une personne pourra modifier ou retirer sa demande anticipée d'AMM.

Environ 140 000 Québécois souffrent actuellement d'alzheimer.

Par ailleurs, le ministre Dubé s'est rangé derrière la commission transpartisane et s'est abstenu d'élargir l'AMM aux personnes atteintes d'un trouble mental seulement.

Est-ce qu'on y retournera plus tard, lorsqu'il y aura une autre mise à jour? En ce moment, ce n'était vraiment pas à propos de le faire, a-t-il déclaré.

Autre changement proposé dans le projet de loi : une maison de soins palliatifs ne pourra plus exclure l'AMM des soins qu'elle offre, sauf exception. À l'heure actuelle, 6 des 37 maisons au Québec n'offrent pas l'AMM.

Enfin, le projet de loi retire le critère de fin de vie des conditions d'admissibilité à l'AMM, puisqu'il n'est déjà plus applicable.

Embouteillage de fin de session
Pour pouvoir étudier le projet de loi 38, Christian Dubé s'est dit prêt à passer le projet de loi 19 (renseignements de santé) à la trappe.

En point de presse, il s'est défendu d'être mal organisé, lui qui pilote en ce moment quatre projets de loi en santé. Il a toutefois reconnu que l'agenda était très serré.

On a un groupe de légistes qui, jusqu'à il y a quelques semaines, travaillaient encore sur la COVID et puis sur beaucoup de choses. [...] La minute qu'on a reçu [le projet de loi 38] de nos personnes, on l'a déposé.

En vertu du règlement de l'Assemblée nationale, un projet de loi proposé après le 15 mai ne peut être adopté pendant la période de travaux au cours de laquelle il a été présenté.

Cette règle peut toutefois être contournée si le gouvernement obtient l'accord de tous les élus''

https://guyboulianne.com/2022/05/25/le-gouvernement-de-justin-trudeau-a-imagine-une-nou...

Le gouvernement de Justin Trudeau a imaginé une nouvelle solution diabolique pour résoudre les divers problèmes de la société : l’euthanasie

Je partage avec vous un article de Yuan Yi Zhu intitulé « Why is Canada euthanising the poor? » (Pourquoi le Canada euthanasie-t-il les pauvres?), publié sur The Spectator le 30 avril 2022. Yuan Yi Zhu est maître de conférences en politique au Pembroke College d'Oxford et candidat au doctorat en relations internationales au Nuffield College d'Oxford. Ses recherches portent largement sur les rapports entre le droit et l'ordre international dans une perspective historique, notamment dans le monde non occidental.
Il y a un mot d’esprit sans cesse répété par le poète Anatole France que « la majestueuse égalité des lois interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et voler du pain ». Ce que la France n’avait certainement pas prévu, c’est que tout un pays – et ostensiblement progressiste de surcroît – a décidé de prendre son sarcasme au pied de la lettre et jusqu’à sa conclusion naturelle. Depuis l’an dernier, la loi canadienne, dans toute sa majesté, permet aux riches comme aux pauvres de se suicider s’ils sont trop pauvres pour continuer à vivre dignement. En fait, l’État canadien toujours généreux paiera même pour leur mort. Ce qu’il ne fera pas, c’est dépenser de l’argent pour leur permettre de vivre au lieu de se tuer.

Comme pour la plupart des pentes glissantes, tout a commencé par un déni ferme de son existence. En 2015, la Cour suprême du Canada a renversé 22 ans de sa propre jurisprudence en invalidant l’interdiction du suicide assisté du pays comme étant inconstitutionnelle, rejetant allègrement les craintes que la décision « amorcerait une descente sur une pente glissante vers l’homicide » contre les personnes vulnérables comme fondée sur des « exemples anecdotiques ». L’année suivante, le Parlement a dûment promulgué une législation autorisant l’euthanasie, mais uniquement pour ceux qui souffrent d’une maladie en phase terminale dont la mort naturelle était « raisonnablement prévisible ».

Il n’a fallu que cinq ans pour que la pente proverbiale apparaisse, lorsque le Parlement canadien a promulgué le projet de loi C-7, une loi radicale sur l’euthanasie qui a abrogé l’exigence « raisonnablement prévisible » — et l’exigence que la condition soit « terminale ». Désormais, tant qu’une personne souffre d’une maladie, d’un handicap ou du déclin des capacités « qui ne peuvent pas être atténuées dans des conditions que vous jugez acceptables », elle peut bénéficier gratuitement de ce que l’on appelle désormais par euphémisme « l’aide médicale à mourir » (AMM en abrégé).


Le 11 mai 2022, Tucker Carlson a discuté du programme d’euthanasie du Canada avec l’auteur Charles Camosy, qui a écrit un livre sur le sujet. Selon Camosy, les politiques du Canada sont le mal absolu.
Bientôt, les Canadiens de partout au pays ont découvert que même s’ils préféreraient vivre autrement, ils étaient trop pauvres pour améliorer leurs conditions à un degré acceptable.

Ce n’est pas un hasard si le Canada a certaines des dépenses sociales les plus faibles de tous les pays industrialisés, les soins palliatifs ne sont accessibles qu’à une minorité et les temps d’attente dans le secteur public de la santé peuvent être insupportables, au point que la même Cour suprême qui a légalisé l’euthanasie a déclaré ces temps d’attente comme une violation du droit à la vie en 2005.

Beaucoup dans le secteur de la santé sont arrivés à la même conclusion. Même avant l’adoption du projet de loi C-7, les rapports d’abus étaient monnaie courante. Un homme atteint d’une maladie neurodégénérative a témoigné devant le Parlement que des infirmières et un éthicien médical d’un hôpital avaient tenté de le contraindre à se suicider en le menaçant de le mettre en faillite avec des frais supplémentaires ou en l’expulsant de l’hôpital, et en lui retenant de l’eau pendant 20 jours. Pratiquement tous les groupes de défense des droits des personnes handicapées du pays se sont opposés à la nouvelle loi. En vain : pour une fois, le gouvernement a trouvé commode d’ignorer ces groupes par ailleurs impeccablement progressistes.

Depuis, les choses n’ont fait qu’empirer. Une femme en Ontario a été forcée à l’euthanasie parce que ses prestations de logement ne lui permettaient pas d’obtenir un meilleur logement, ce qui n’a pas aggravé ses allergies invalidantes. Une autre femme handicapée a demandé à mourir parce qu’elle « n’a tout simplement pas les moyens de continuer à vivre ». Une autre a demandé l’euthanasie parce que la dette liée à Covid l’a empêchée de payer le traitement qui a maintenu sa douleur chronique supportable — sous le gouvernement actuel, les Canadiens handicapés ont reçu 600 $ d’aide financière supplémentaire pendant Covid ; les étudiants universitaires ont reçu 5 000 $.
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