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Hydro-électricité : le Québec peut apporter à l’Afrique

par Jeromec, mardi 22 juin 2021, 07:51 (il y a 1031 jours)

Hydro-électricité : ce que le Québec peut apporter à l’Afrique

https://www.jeuneafrique.com/1173224/economie/hydro-electricite-ce-que-le-quebec-peut-a...

Très présents en Afrique, les cabinets de génie-conseil québécois perpétuent l’héritage de l’opérateur historique Hydro-Québec pour mettre en valeur le potentiel « bleu » du continent

’il existe un domaine où le savoir-faire québécois intéresse particulièrement l’Afrique, c’est bien celui de l’hydroélectricité et, par extension, des sources d’énergies renouvelables en général.

L’HYDROÉLECTRICITÉ EST POUR LE QUÉBEC L’ÉQUIVALENT DU NUCLÉAIRE POUR LA FRANCE

Pour des réalités tant géographiques que démographiques, parfois pas si éloignées de celles d’une partie du continent – un immense territoire traversé de nombreux cours d’eau et organisé autour de quelques gros bassins de population ou de gisements miniers –, le Québec a donc misé sur ses fleuves pour répondre à ses besoins électriques à hauteur de 99 %.

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« L’hydroélectricité est pour le Québec l’équivalent du nucléaire pour la France, avec Hydro-Québec dans le rôle d’EDF », explique Yvan Cliche, ancien du fleuron québécois, également passé par la Banque africaine de développement (BAD) en tant que consultant.

Tarifs les plus bas
Très vite, Hydro-Québec dispose d’une capacité de production sans rapport avec les besoins de la province, ce qui lui permet d’exporter ses surplus vers le reste du Canada, ainsi qu’en direction des États américains de la Nouvelle-Angleterre, jusqu’à New York. « En plus de contribuer largement aux exportations québécoises – à hauteur de 30 % en valeur –, Hydro-Québec a permis le développement d’un secteur industriel compétitif au Québec, en proposant les tarifs d’électricité les plus bas d’Amérique du Nord », poursuit Yvan Cliche.

C’EST LE PREMIER SECTEUR ÉCONOMIQUE OÙ LES QUÉBÉCOIS S’INTERNATIONALISENT

Pionnier en matière de production, de transport et de distribution à grande échelle d’énergie hydroélectrique, en même temps que vaisseau-amiral de l’économie québécoise depuis les années 1950, l’opérateur public s’est appuyé sur toute une flottille de cabinets privés en génie-conseil, formés sur ses propres chantiers. Il les a ensuite entraînés dans son sillage à l’étranger.

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« C’est le premier secteur économique où les Québécois s’internationalisent », reprend l’ancien ingénieur d’Hydro-Québec, qui avait pour sa part attendu 1979 pour créer sa filiale, Hydro-Québec International (HQI). Avec un succès certain puisque la société a participé à plus de 400 projets à travers le monde, dont une majorité en Afrique francophone, jusqu’à son retrait en 2005 pour se concentrer à nouveau sur un marché nord-américain autrement plus rémunérateur pour elle.

Au gré d’un changement de direction, HQI reprend ses activités en 2016, avant qu’un nouveau dirigeant n’y mette un terme deux ans plus tard. « Le marché avait changé depuis 2005. Il ne s’agissait plus d’opérer mais d’apporter et de vendre son expertise », observe aujourd’hui Yvan Cliche.

Adduction d’eau et énergie renouvelable
Et sur ce point, les cabinets d’ingénierie-conseil québécois ont su prendre le relais, notamment en Afrique. Qu’elles aient débarqué dès les années 1970 ou au rythme des fusions-acquisitions qui ont modelé le secteur à l’international ces vingt dernières années, une trentaine de firmes québécoises travaillent aujourd’hui à travers le continent.

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Quelques grands noms, comme SNC-Lavalin ou Genivar, sont depuis longtemps présents dans un autre domaine d’excellence reconnu des Québécois, le secteur extractif. Mais c’est bien sur les projets d’adduction d’eau et de production d’énergie renouvelable au sens large que l’expertise de la Belle Province est aujourd’hui la plus sollicitée à travers le continent.

Équipement prioritaire pour les bailleurs de fonds
Certainement aussi parce que ce type d’équipement est devenu prioritaire pour les grands bailleurs de fonds internationaux, sans l’appui financier desquels les entreprises québécoises se montrent plus réticentes à venir en Afrique. « Ce qui peut limiter leurs prises d’initiatives et leurs actions de prospection sur place », regrette un conseiller économique de la province.

Philippe Ossoucah, directeur d’EXP, qui exporte son expertise sur le continent depuis une dizaine d’années, confirme : « Il reste à faire venir les investisseurs québécois et, plus généralement, canadiens. » Pour qu’enfin rayonne le génie québécois sur le continent.

https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/ressources-naturelles/hydro-quebec-inau...

Hydro-Québec inaugure deux centrales solaires

L'une des deux nouvelles centrales solaires d'Hydro-Québec, la centrale Gabrielle-Bodis, nommée en l'honneur de la toute première femme ingénieure diplômée de Polytechnique Montréal, qui a travaillé à Hydro-Québec par la suite. (Photo: courtoisie)

C’est une première dans l’histoire d’Hydro-Québec. Depuis ce lundi matin, deux centrales de production d’énergie solaire alimentent officiellement le réseau de la société d’État.

Ces deux centrales sont situées en Montérégie. La première, la centrale Gabrielle-Bodis, est à La Prairie, tandis que la seconde, la centrale Robert-A.-Boyd, est à Varennes, sur le site de l'Institut de recherche d'Hydro-Québec.

Depuis quelques semaines, les deux centrales fournissaient en fait de l’énergie à Hydro-Québec dans une phase technique et de rodage.

Les deux centrales ont une puissance installée combinée de 9,5 mégawatts (MW), qui permettront de produire près de 16 gigawattheures (GWh) d'énergie solaire par année. Cette énergie permettra de répondre à la demande de 1 000 clients résidentiels.

La centrale Gabrielle-Bodis est de loin la plus importante des deux. Elle a une superficie de 150 000 mètres carrés, soit l'équivalent de 28 terrains de football américain. Elle a une puissance installée de 8 MW et une production annuelle de 13 GWh.

La centrale Robert-A.-Boyd a une superficie 56 000 m2, soit l'équivalent de 10 terrains de football américain. Elle a une puissance installée de 1,5 MW et une production annuelle de 2,6 GWh.

Deux centrales pour tester le potentiel du Québec
Le climat et l’ensoleillement au Québec pour la production d’énergie solaire sont loin d’être optimaux comme au Texas ou en Arizona.

C’est la raison pour laquelle Hydro-Québec affirme dans un communiqué que les deux centrales lui permettront de déterminer «si l'énergie solaire est bien adaptée au climat du Québec, à son parc de production et à son réseau de transport».

Les centrales ont été nommées en l’honneur de deux personnes qui ont marqué l’histoire du Québec, a souligné ce lundi la PDG d’Hydro-Québec Sophie Brochu.

Gabrielle Bodis a été la toute première femme ingénieure diplômée de Polytechnique Montréal, et elle a travaillé pour Hydro-Québec pendant plus de 35 ans.

Robert A. Boyd est un ancien PDG d’Hydro-Québec qui a piloté le développement de la Baie-James, en plus d’avoir contribué à la création de l'Institut de recherche d'Hydro-Québec.''

Québec Solidaire : La logique c'est pas leurs fort.....:-D

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