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Australie avec Greta, Le jour se lève...

par René @, jeudi 19 septembre 2019, 23:19 (il y a 1652 jours)

Traduction Google: Greta Thunberg
32 minutes ·

Des images incroyables de partout en Australie alors que les gens se rassemblent pour le #climatestrike
C'est la foule immense qui se forme à Sydney !!
L'Australie établit la norme! Il est l'heure d'aller se coucher à New York ... s'il vous plaît, partagez autant de photos que vous le pouvez sur toutes les plates-formes au fur et à mesure que les grèves se propagent en Asie, en Europe et en Afrique !!! #FridaysForFuture

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Greta Thunberg
32 minutes ·

Incredible pictures from ALL over Australia as people are gathering for the #climatestrike
This is the huge crowd building up in Sydney!!
Australia is setting the standard high! Its bedtime in New York...please share as many pictures as you can on all platforms as the strikes move across Asia to Europe and Africa!!! #FridaysForFuture

Le Québec emboitera-t-il le pas?

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Parce que la glace du Nord disparait Hen!

Lien:'' https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10156666323415838&id=83217870837 ''

Foto:

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Avant qu'il soit trop tard!

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Texte:Au rapport
Climat : en 2100, la température du globe devrait être encore plus élevée que prévu
Par Coralie Schaub — 17 septembre 2019 à 09:35
Des enfants jouent sur un iceberg sur la plage de Nuuk, au Groenland, le 5 juin 2016. Photo Alister Doyle. REUTERS
Si le monde continue à privilégier une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles, l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait 6,5 à 7°C en 2100 par rapport à l’ère préindustrielle, soit 1°C de plus que dans les précédentes estimations, prévoient deux modèles climatiques français dévoilés mardi.

Climat : en 2100, la température du globe devrait être encore plus élevée que prévu

En 2100, la température moyenne du globe devrait être encore plus élevée que prévu précédemment. C’est la très inquiétante conclusion, dévoilée ce mardi, des deux modèles climatiques français participant au programme mondial de simulations du climat (CMIP6), dont les travaux doivent alimenter le sixième rapport d’évaluation du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), attendu pour 2021. Les scientifiques français, regroupés au sein de la plateforme Climeri-France (qui unit notamment les forces du CEA, du CNRS et de Météo-France), sont parmi les premiers à rendre leur copie. Et les résultats de leurs deux nouveaux modèles – l’un développé par le Centre national de recherches météorologiques (Météo-France/CNRS) et l’autre à l’Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL) –, rejoignent «ceux d’autres modèles étrangers déjà disponibles», indique le communiqué de presse commun : ils «simulent un réchauffement plus important à l’horizon 2100 que les versions précédentes établies en 2012, en particulier pour les scénarios les plus pessimistes en émissions».

Selon le scénario socio-économique le plus «pessimiste» (marqué par une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles), l’augmentation de la température moyenne globale atteindrait pas moins de «6,5 à 7°C en 2100» par rapport à l’ère préindustrielle (sur la période 1850 à 1899), «soit 1°C de plus que dans les précédentes estimations». Ce qui paraît peu, dit comme cela, alors que c’est en réalité absolument énorme. A titre de comparaison, la climatologue et directrice de recherche au CEA Pascale Braconnot cite l’exemple de la dernière glaciation, dont le maximum glaciaire a été atteint il y a 21 000 ans. La planète était alors couverte de grandes calottes de glaces et le niveau des mers était inférieur de 120 mètres à celui d'aujoud'hui. A l’époque, la température moyenne du globe était inférieure «de 3 à 4°C» par rapport à son niveau actuel, rappelle Pascale Braconnot. «Or aujourd’hui, on s’oriente vers un changement global [cette fois à la hausse, ndlr] des températures plus élevé que cela, et à une vitesse beaucoup plus rapide [en une centaine d’années, alors que la dernière déglaciation s’est faite en 10 000 ans]», ajoute-t-elle. Avant de constater que «nos sociétés humaines récentes, depuis 10 000 ans, n’ont pas exploré quelque chose d’aussi grand et d’aussi rapide», et d’admettre une certaine «perte de repères par rapport à tout ça».
Réduire immédiatement les émissions

Autre résultat marquant : un seul des scénarios (celui marqué par une forte coopération internationale et donnant la priorité au développement durable) permet «tout juste» de rester sous l’objectif des 2°C de réchauffement – ce qui aurait pourtant déjà des conséquences funestes – fixé par l’accord de Paris de 2015. Et ce «au prix d’efforts d’atténuation très importants et d’un dépassement temporaire de cet objectif de 2°C au cours du siècle», soulignent les scientifiques. Ce seul scénario compatible avec l’accord de Paris impliquerait d’agir concrètement de manière à assurer «une diminution immédiate des émissions de CO2 jusqu’à atteindre la neutralité carbone à l’échelle de la planète vers 2060, ainsi qu’une captation de CO2 atmosphérique de l’ordre de 10 à 15 milliards de tonnes par an en 2100».

Ce qui supposerait une très forte volonté politique. «La température moyenne de la planète à la fin du siècle dépend fortement des politiques climatiques qui seront mises en œuvre dès maintenant et tout au long du XXIe siècle», insistent les scientifiques, selon lesquels il faut accorder «un degré de confiance plus élevé» à cette nouvelle génération de modèles, qui «se sont améliorés».

Comment expliquer ces résultats encore plus sombres que ceux prévus par les précédents modèles ? Le communiqué évoque l’hypothèse d’une «réaction plus forte du climat à l’augmentation des gaz à effet de serre anthropique que dans les simulations de 2012». Mais «les raisons de cette plus grande sensibilité et son impact sur les projections ne sont néanmoins pas encore très clairs», précisent les scientifiques.
Vagues de chaleur

Outre une mesure plus fine de l’ampleur du réchauffement au niveau mondial, les nouveaux modèles permettent d’affiner la simulation du climat à l’échelle régionale. Les «zooms» réalisés sur l’Europe prennent par exemple mieux en compte les aérosols atmosphériques (sels marins, suies résultant des feux de forêt, poussières désertiques…), dont l’impact sur le climat peut être significatif.

Parmi les résultats saillants de ces deux nouveaux modèles français figure la poursuite de l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleur en France et en Europe de l’Ouest, «au moins dans les deux décennies qui viennent, quel que soit le scénario considéré». Mais ces évolutions «se différencient fortement après 2050 selon les scénarios et les trajectoires d’émissions associées». Les deux scénarios les plus ambitieux en termes de lutte contre le changement climatique et de baisse des émissions de CO2 permettent ainsi de «limiter la sévérité des canicules. A contrario, dans les scénarios intermédiaires et hauts, un été typique des années 2050 correspondra à l’été 2003», qui avait alors été considéré comme exceptionnel quant à la durée de la vague de chaleur.

Pour ce qui est de l’évolution des précipitations, les deux nouveaux modèles français confirment ce qui a été présenté dans le cinquième rapport du Giec, publié en 2014. «Les précipitations augmentent dans une grande partie du Pacifique tropical, sur les mers australes et dans de nombreuses régions des moyennes à hautes latitudes de l’hémisphère nord. Comme dans les générations précédentes de modèles, la région méditerranéenne s’assèche, de même que de nombreuses régions semi-arides», rappellent les scientifiques. Soulignant tout de même que «l’intensité de ces changements est toutefois d’autant plus marquée que le scénario considéré implique des émissions de gaz à effet de serre élevées».
Coralie Schaub

https://www.liberation.fr/france/2019/09/17/climat-en-2100-la-temperature-du-globe-devr...

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" La première victime d'une guerre, c'est la vérité. "
* Rudyard Kipling 30 Déc 1865 au 18 Jan 1936.
** "La première victime de la guerre est la vérité"
** Carl Von Clausewitz 1er juin 1780 au 16 novembre 1831.

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